Lampe de sanctuaire de Notre-Dame du Laus |
Dans la basilique,
près de l’autel de la chapelle de
Bon-Rencontre où Marie est
apparue à Benoîte,
une lampe brûle en permanence, alimentée par de l’huile, pour indiquer la
présence réelle de Jésus dans le tabernacle :
« La bonne Mère dit à
Benoîte, au commencement de la dévotion, que l’huile de la chapelle, si on en
prend et que l’on s’en applique, si on recourt à son intercession et que l’on
ait la foi, qu’on guérira. » (Pierre Gaillard, vicaire général du diocèse de Gap,
contemporain de Benoîte.
Marie nous propose de poser
un acte de foi et de confiance en Dieu avec l’aide de cette huile ordinaire qui
a brûlé devant la présence eucharistique de Jésus. A travers ce geste de
prière, nous exprimons nos demandes au Seigneur, en passant par la Vierge
Marie.
L’onction nous aide à ouvrir notre cœur à l’action de
l’Esprit-Saint pour recevoir, en réponse à notre prière, les grâces visibles ou
cachées de guérison spirituelle ou physique que le Seigneur veut nous accorder
dans son amour.
Le sanctuaire reçoit de
très nombreux témoignages de personnes affirmant qu’elles ont été soulagées
dans leurs douleurs, parfois guéris de leur misères physiques, morales,
spirituelles, après avoir prié et utilisé de l’huile de la lampe du sanctuaire.
La vénérable Benoite Rencurel devant la sainte Vierge Marie |
Pour recevoir un flacon
contenant de l’huile du Laus, il vous suffit de contacter le sanctuaire. À
réception du colis ou dès maintenant, vous êtes invités à faire une offrande
libre. À titre indicatif, la préparation et l’envoi de l’huile représentent un
coût de 6 €. Merci de votre offrande. Le délai moyen de réception de l’huile
est d’environ 3 semaines :
Sanctuaire
Notre-Dame du Laus - 05 130 Saint-Etienne-le Laus
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « L’Homme
de Dieu », partie II, chap. 5
Ampoule d'huile des malades |
Mais voici comment cette
guérison miraculeuse arriva.
La Mère des Anges étant à
l’extrémité, saint Joseph lui parut visiblement comme dans une nuée d’or, l’ange gardien de la Mère se faisant voir à elle en
même temps sous la forme d’un jeune homme d’à peu près de dix-huit ans et d’une
beauté admirable, tenant en sa main un flambeau allumé qui lui semblait être
comme de cire blanche ; ensuite saint Joseph s’approcha d’elle, lui fit
une onction par trois fois à l’endroit du côté où la pleurésie était formée
avec une liqueur sacrée et, en un instant comme il a été remarqué, cette bonne
Mère fut entièrement guérie.
Il resta cinq gouttes de
cette sacrée liqueur sur un linge que j’ai eu la grâce de voir et de toucher,
et c’est une chose incroyable de voir combien
de miracles la toute-puissance de Dieu a opérés par ce linge ainsi teint de
la sainte onction, comme nous allons le dire par la suite de ce chapitre.
Dieu, dont les bontés sont
infinies, comme l’enseigne saint Augustin, ne permet jamais un mal que pour un
bien et ainsi, si par une secrète conduite de sa divine providence il a permis
aux démons de posséder les religieuses ursulines de Loudun, il ne l’a fait que
pour en tirer sa gloire et le bien de ces âmes.
vitrail du pélican mystique |
De
Saint Cyrille de Jérusalem, Deuxième catéchèse mystagogique, extraits.
Aussitôt entrés à l’intérieur du
baptistère, vous avez dépouillé votre tunique, et ce geste était l’image du
dépouillement du vieil homme avec ses actions. Dépouillés, vous étiez nus,
imitant ainsi le Christ qui était nu sur la croix et qui, par sa nudité, a
dépouillé les principautés et les puissances, et, avec pleine assurance, les a
traînées sur le bois dans son cortège triomphal. Et puisqu’en vos membres
faisaient leur repaire les puissances adverses, il ne vous est plus permis de
porter la vieille tunique en question; je ne parle pas de ce vêtement visible,
mais du vieil homme qui se corrompt dans les convoitises trompeuses.
Puisse-t-elle ne pas le revêtir à nouveau, l’âme qui l’a une fois dépouillé !
Qu’elle dise plutôt avec l’Épouse du Cantique : « J’ai dépouillé ma tunique,
comment la remettrais-je ? ». O merveille ! Vous étiez nus à la vue de tous, et
vous n’en rougissiez pas ! Vous portiez vraiment la ressemblance d’Adam, le
premier homme, qui dans le paradis, était nu et n’en rougissait pas.
Ensuite,
ainsi dévêtus, vous avez été oints d’huile exorcisée, depuis les cheveux du
haut de la tête jusqu’au bas du corps, et vous êtes devenus participants de
l’olivier franc, Jésus-Christ.
Détachés de l’olivier sauvage, vous avez été greffés sur l’olivier franc, et
vous êtes devenus participants de la sève du véritable olivier. L’huile exorcisée symbolisait donc la
participation à la sève du Christ, elle met en fuite toute trace de la
puissance adverse. Car de même que le souffle des saints et l’invocation du
nom de Dieu, comme une flamme très
ardente, brûle et chasse les démons, de même aussi, cette huile exorcisée, par
l’invocation de Dieu et la prière, reçoit une telle force que non seulement
elle purifie en les brûlant les traces de nos péchés, mais qu’elle met encore
en fuite toutes les puissances invisibles du Malin.
Saintes huiles : l'huile des catéchumènes, le Saint Chrême, l'huile des malades |
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