Du vénérable
abbé Henri Marie Boudon, « L’homme
de Dieu », partie III
Il combattit la
paresse qui est une certaine pesanteur opposée à la ferveur de la dévotion par
laquelle le diable fait entrer les autres vices.
Le Père disait que le venin de ce vice consiste dans un engourdissement qu’il fait
couler dans les sens par lequel l’âme
affecte le repos et demeure dans un état oisif dans un vague entretien de ses
pensées, dans un morne chagrin, quand les choses ne lui réussissent pas.
Ce vice fut reconnu assez tard dans la mère et
quand il le fut, tous les démons se mirent à le défendre comme le dernier
retranchement dans la partie sensible.
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