mercredi 14 décembre 2011

Saint Jean de la Croix


« La vive flamme d’amour », Chap. 2, Le Feu du Divin amour dans l’enfance et la jeunesse du Bx. Jean de la Croix

            Il est venu pour donner la science du salut à son Peuple, faire  connaître la grande et profonde miséricorde de DIEU par laquelle le Soleil levant nous est venu visiter du Ciel, pour éclairer ceux qui étaient ensevelis dans les ténèbres, et l’ombre de la mort ; il a été la Voix qui a crié dans le désert du Carmel, Aplanissez le chemin du Seigneur. Il y a mené une vie cachée aux hommes dans la pratique des austérités plus affreuses à la Nature. Il y a vécu en Ange. Il a été une Lampe ardente et luisante ; et la pureté de ses lumières ne pouvant être supportée par les yeux malades, on l’a mis dans un cachot pour tâcher de les couvrir et les cacher.

   (…) Il a bu au Calice du Sauveur ; il a été l’Enfant de la Croix ; et les faveurs extraordinaires dont il en a été honoré donnent lieu de dire et de croire qu’il en a été le Disciple bien-aimé. Mais s’il en a été le Disciple bien-aimé, il en a été le Disciple très-aimant, le feu de son saint amour ayant brûlé dans son cœur dés son enfance, et dans sa jeunesse. A peine eût-il commencé de vivre, que ce feu sacré jetait déjà des flammes toutes Divines, qui ont pris toujours des accroissements incroyables jusqu’au Ciel, lieu de leur origine.


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