Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le
triomphe de la Croix », partie II
Oraison à l’adorable Jésus dans le tombeau
Grand Dieu des éternités, majesté intime, je vous
adore dans le tombeau caché sous des anéantissements que tous les hommes et
tous les anges ne pourront jamais comprendre.
Car, où est l’esprit humain ou angélique qui
puisse concevoir qu’un corps mort soit Dieu, le Verbe y demeurant toujours uni,
n’ayant rien quitté de ce qu’il a pris de la nature humaine.
O mains qui êtes sans mouvement, je vous adore car
vous êtes les mains de celui par lequel le Père éternel, l’auteur de toutes
choses, a même créé les siècles.
O yeux divins, qui êtes fermés et qui êtes sans
lumière, je vous adore car vous êtes les yeux de celui à qui rien n’est caché
et qui voit toutes choses.
O pieds sacrés je vous adore, car vous êtes les
pieds de celui qui soutient toutes choses par sa toute-puissance.
O corps précieux caché et enseveli dans le tombeau,
je vous adore car vous êtes le corps du Fils du Père éternel et qui êtes la
splendeur de sa gloire et l’impression de sa personne.
Icône de la mise au tombeau et de la désolation de Notre Dame. |
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