Ange de la Résurrection, Ravenne |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon,
« Le
triomphe de la Croix », partie I
Mais l’amour des choses de la terre qui domine
dans la plupart des Chrétiens même les rend tout terrestres. Ils demeurent dans la terre d’où ils
viennent et d’où ils sont pour parler avec le précurseur du Fils de Dieu et ce
qu’ils disent tient de la terre. Ce qui est né de la chair est chair, nous
enseigne notre adorable Maître, mais à même temps il nous apprend que ce qui
est né de l’esprit est esprit ; que nous
avons reçu un nouvel être et une nouvelle vie pour vivre en celui, comme parle
l’Ecriture, qui nous vient créer de nouveau et, quiconque ne renaît de cette
nouvelle naissance ne peut entrer au royaume de Dieu.
Le Christ descendant aux enfers et libérant Adam des enfers, Echannay, détail du retable |
Nous
sommes donc une nouvelle créature en Jésus Christ ayant été ensevelis avec lui
par le baptême qui nous sépare du monde et nous renferme avec
lui dans son tombeau, qui nous prive de la vie d’Adam et de l’alliance que nous
avions avec lui, et ce qui est plus, qui
nous ressuscite avec lui, nous donnant part en esprit, c’est à dire par
l’Esprit Saint et par son impression intérieure à l’état immortel de notre chef
ressuscité.
Si donc
nous sommes ressuscités avec Jésus Christ par le baptême nous devons rechercher
les choses qui sont en haut, et où Jésus Christ est assis à la droite de Dieu,
et aimer ce qui est au ciel et non pas ce qui est sur la terre. Nous
devons rechercher les louanges de Dieu et la compagnie des saints.
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