Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Dieu inconnu »
Le soleil qui part du plus haut des cieux et qui
retourne encore jusqu’au lieu qui en est le plus élevé, comme parle l’Écriture,
sans qu’il y ait personne qui se cache à sa chaleur ; qui est si admirable
dans la vitesse de sa course, si réglé dans ses mouvements, si brillant dans
ses clartés ; ne montre-t-il pas dans un grand jour la magnificence et la
grandeur de son Créateur et ne publie-t-il pas, avec la lune et les étoiles, qu’il est le Dieu de la lumière et la lumière
même ?
Qu’il est
doux à la vue de ces astres pleins de clartés, et à la vue des cieux, de se souvenir
de la Jérusalem céleste, du ciel de gloire dans lequel Dieu habite qui renferme
des beautés inénarrables, et qu’il destine à tous ceux qui l’aiment en vérité !
Quelle consolation et quelle joie d’apprendre de
ses promesses, que nous irons dans la
maison de ce Seigneur, laquelle sera notre demeure pour jamais !
"Le juste grandira comme un palmier". Mosaïques de l'église Notre-Dame de la Garde. |
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