Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de
la Sainte Face, ocd., « Cahiers verts »,
I, pp. 8-9
~ Elle est prise de terribles douleurs
dans les intestins, elle a le ventre dur comme une pierre, les fonctions ne se
font plus qu'avec d'affreuses souffrances. Si on l'assied pour éviter une
oppression plus grande lorsqu'elle tousse longtemps, elle se croît assise
« sur des fers pointus ». Elle conjure que l'on prie pour elle, parce
que, dit-elle « c'est à en perdre la raison ».
Sainte Thérèse, souriant malgré sa souffrance, offrant tout pour la gloire de Dieu et le Salut du monde entier. |
Elle demande qu'on ne laisse pas à sa
portée les médicaments poison pour l'usage externe et conseille qu'on n'en
laisse jamais près des malades qui souffriraient les mêmes tortures, toujours
pour ce motif que « c'est à en perdre la raison » et que ne sachant
plus ce que l'on fait, on pourrait très bien se donner la mort.
Que d'ailleurs, si elle n'avait pas eu
la foi, elle n'aurait pas hésité un instant à se donner la mort.
... Eh
bien, ça vaut mieux, tant qu'à faire de souffrir beaucoup et de partout,
d'avoir plusieurs maladies ensemble. C'est comme en voyage, où l'on supporte
toutes sortes d'incommodités, sachant bien que ça va finir promptement et
qu'une fois le but atteint on n'en jouira que davantage.
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