dimanche 8 août 2021

Mémoire de S. Dominique, apôtre du rosaire. M. Boudon et la sainte Vierge


« Vie de Boudon », par Collet

D’abord il commença, comme nous l’avons déjà dit, par mettre son archidiaconé, sa personne et toutes les paroisses qu’il devait visiter sous la protection de la sainte Vierge et des saints évêques qui y ont planté et multiplié la foi.

Les beaux esprits et, parmi-eux, un grand vicaire, plaisantèrent beaucoup sur cette première démarche de notre vertueux prêtre ; quelques-uns même, pour le tourner en ridicule, en firent imprimer l’acte sur une feuille volante. Mais avec un peu moins de passion ils auraient pu voir le grand archidiacre en s’offrant, lui et siens, à la Mère de Dieu, n’avait fait en petit que ce que Louis le Juste (Louis XIII) avait fait en grand lorsqu’en 1638, ayant déposé son sceptre et sa couronne sur le grand autel de Notre-Dame (de Paris), il voulut apprendre à toute l’Europe que ni le prince ni les sujets ne pouvaient trop honorer celle dont le Fils dispose à son gré des rois et des royaumes.

Pour ne pas se borner à une simple oblation, l’archidiacre y joignit toutes les œuvres de piété et de pénitence que les saints pratiquent pour engager, pour forcer le ciel de bénir leurs travaux. Communions ferventes, pieux et pénibles pèlerinages, mortifications excessives, tout était mis en usage.



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