Mère Teresa et la
Médaille Miraculeuse
C’était à Patiram,
ville de l’ouest du Bengale, à 300 kilomètres au nord de Calcutta. Monika Besra, mariée, mère de cinq enfants,
originaire d’une région animiste, était très mal : elle souffrait de
méningite tuberculeuse et d’une tumeur ovarienne. Les religieuses l’on
transportée dans la chapelle de la clinique vers 10 heures du matin.
La jeune femme raconte avoir vu un rayon de lumière venant d’une photo de Mère Teresa le 5 septembre
1998, soit un an jour pour jour après le décès de la fondatrice. « J’ai eu peur, mon cœur a commencé à battre
plus vite et je me suis sentie plus légère, mais je continuais à sentir les
élancements dans le ventre », raconte la jeune femme.
Plus tard, les religieuses vinrent prier autour du lit
de la jeune femme. Sœur Bartholomée explique : vers 17 h, nous sommes allées
prier une demi-heure autour de Monika qui était alors particulièrement agitée
et j’ai dit intérieurement : « Mère, aujourd’hui c’est ton jour. Tu aimes
tous ceux qui se trouvent dans nos maisons. Monika est malade, s’il te plaît,
guéris-la ».
Nous avons récité en anglais neuf « Souvenez-vous », la prière que Mère
Teresa aimait tant, puis Habil, un autre malade, a prononcé une prière spontanée
en santhali, la langue locale. Ensuite, nous
avons placé sur l’estomac de la malade une « médaille miraculeuse »
qui avait touché le corps de la Madre, juste après sa mort. Quelques
minutes après, la jeune femme s’est endormie paisiblement et nous nous sommes
éloignées en silence.
Lorsqu’elle s’est réveillée, dans la nuit du 5 au 6
septembre, Monika raconte à Famiglia Cristiana qu’elle a constaté que la douleur et la tumeur avaient disparu
: elle a pu se lever pour la première fois depuis des mois et a confié sa
guérison à sa voisine de chambre, Simra Tudu.
La guérison soudaine et « inexplicable » de
leur point de vue a été constatée par le prof. Rudra Nath Bhattacharya et par
le Dr Mohan Chand Seal, alors que la maladie de Monika Besra, arrivait en phase
« terminale ». Une échographie attestant la stabilité de la guérison
a été faite le 29 mai 1999 : plus aucune
trace de métastases sur aucun organe.
Le miracle a été
authentifié par l’Église le 1er octobre 2002.
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