mardi 14 mars 2017

L'aumône ou l'avarice ?

Lazare et le riche. Vitrail

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Lettre 239

La parole de Dieu est infaillible qui dit que c’est un malheur d’être riche.
L’Apôtre, parlant par le Saint Esprit, dit aussi que l’avarice est une idolâtrie et, de vrai, l’argent est l’idole de grand nombre de riches dont le culte ne leur permet pas de recevoir la lumière de Dieu ; aussi le saint Evangile nous apprend que ceux qui se moquaient de la doctrine du Fils de Dieu le faisaient parce qu’ils étaient avares.
Cependant, Monsieur, le bon jugement, eu égard à toutes choses, doit décider du superflu comme je vous l’ai déjà dit, et il y a du superflu à l’égard de plusieurs qui ne l’est pas à l’égard des autres.

« Le Règne de Dieu en l’oraison mentale », chap.7

Si l’on assiste le prochain ce n’est pas ni pour la compassion de ses maux, ni pour les biens qui sont attachés à cette assistance soit spirituelle, soit corporelle, mais c’est pour l’intérêt de Dieu qui s’y rencontre.

Qui a ce motif pur ne se lasse point dans ce service ni ne se rebute jamais, quelque mauvais usage que les personnes assistées fassent des secours qu’elles reçoivent, car ce n’est pas elles qu’il regarde mais Dieu.



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