Du buis béni de l'an passé, brûlé, les cendres sont confectionnées pour nous rappeler que nous sommes poussière, et que, séparé du Christ, notre vie tombe en ruine. |
L'imposition des Cendres, Missel napolitain, 1370 |
De l’épître de Saint Jacques, au chap.4 :
D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ?
N’est-ce pas justement de tous ces
désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ?
Vous êtes pleins de convoitises
et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ;
vous êtes jaloux et vous n’arrivez
pas à vos fins, alors vous entrez en conflit
et vous faites la guerre.
Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas ; vous demandez,
mais vous ne recevez rien ; en effet, vos
demandes sont mauvaises, puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs. Adultères que vous êtes ! Ne
savez-vous pas que l’amour pour le monde rend ennemi de Dieu ? Donc celui qui veut être ami du monde se pose en
ennemi de Dieu. Ou bien pensez-vous que l’Écriture parle pour rien quand
elle dit : Dieu veille jalousement sur l’Esprit qu’il a fait habiter en
nous ? Dieu ne nous donne-t-il pas une grâce plus grande encore ?
C’est ce que dit l’Écriture : Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles
il accorde sa grâce.
Les tentations. Combat entre le Christ et le démon. De ce combat, unis au Sauveur, nous sommes les grands vainqueurs. |
Soumettez-vous donc à Dieu, et
résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
Approchez-vous de Dieu, et lui
s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ;
esprits doubles, purifiez vos cœurs.
Reconnaissez votre misère, prenez le
deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en
accablement. Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
Frères, cessez de dire du mal les
uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est
dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu ne la
pratiques pas, mais tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver
et de perdre. Pour qui te prends-tu
donc, toi qui juges ton prochain ?
Vanité des vanités, par Adriaen van Uutrecht |
Vous autres, maintenant, vous dites : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y
passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent »,
alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît
un instant puis disparaît.
Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous
serons en vie et nous ferons ceci ou cela. »
Et voilà que vous mettez votre
fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est
mauvaise ! Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est
un péché.
"Pénitence, pénitence, pénitence", disait Notre Dame à sainte Bernadette. |
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