Nos
Eglises de France, au XIII° siècle, et longtemps encore après, chantaient, aux
Vêpres du samedi de Septuagésime, l'hymne touchante que nous reproduisons
ci-dessous.
Alléluia est
un chant de douceur, une voix d'allégresse éternelle ; Alléluia est
le cantique mélodieux que les chœurs célestes font retentir à jamais, dans la
maison de Dieu.
Alléluia !
céleste Jérusalem, heureuse mère, patrie où nous avons droit de cité ; Alléluia !
c'est le cri de tes fortunés habitants ; pour nous, exilés sur les
rives des fleuves de Babylone, nous n'avons plus que des larmes.
Alléluia !
Nous ne sommes pas dignes de le chanter toujours. Alléluia ! Nos
péchés nous obligent à le suspendre ; voici le temps que nous devons employer à
pleurer nos crimes.
Recevez
donc, ô heureuse Trinité, ce cantique par lequel nous vous supplions de nous
faire assister un jour à votre Pâque céleste, où nous chanterons à votre
gloire, au sein de la félicité, l'éternel Alléluia. Amen.
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