Comme chaque année, le cycle de l'année liturgique nous ramène à ce beau temps de l'Avent, temps de l'attente, de l'espérance priante, emplie de foi et d'amour, qui nous fait nous écrier avec l'Esprit Saint : "Viens ! Seigneur Jésus".
C'est notre foi, fondée sur la promesse de notre Sauveur : "Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts".
Le Seigneur est déjà venu sur cette terre, en cette terre bénie et sainte d'Israël, dans la pauvreté et l'humilité. Si humble, si pauvre, que bien peu furent ceux qui le reconnurent. "Il est venu chez les siens... et ils ne l'ont pas reconnus".
Il reviendra, glorieux, en compagnie de tous les Anges. Même ceux qui le nient, le renient, le refusent, le verront, face à Face, dans la claire lumière et sa splendeur à la fois glorieuse et terrible.
Il est venu. Il vient. Mais n'est-il pas là, maintenant, "quand deux ou trois sont réunis en son Nom" ? N'est-il pas là, dans nos églises, cachés, toujours pauvres et humbles, dans nos tabernacles ?
Il est venu. Il vient. Mais il est là pour qui veut bien se donner la peine d'écouter, de voir, d'adorer.
Alors fortifions notre foi. Prions, aimons, chantons ses merveilles. Prenons le temps de méditer les saints Evangiles, le Catéchisme, de prier la Vierge Mère de Dieu et notre Mère. Car, pour entendre sa voix et la reconnaître, il faut en faire l'expérience. Prions, oui, mais laissons-le agir en nous par la puissance de ses divins sacrements. Faisons l'effort de bien l'accueillir et de nous préparer à cette rencontre par l'humble confession de nos péchés, nos communions.
A tous, très saint Avent. Que les saints Anges, nos frères les Saints, le vénérable abbé Henri-Marie Boudon, prient pour nous et nous fassent cortège vers le Royaume auquel nous aspirons. Oui, Seigneur, "que Ton Règne vienne".
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