Icône du Mandylion, la sainte Face du Seigneur. Dans la tradition orientale, cette image correspond à la Sainte Face du Christ sur le saint Suaire de Turin. |
Hymne ancienne
Lorsque de la Croix te descendit
mort, Toi la Vie de tout être,
cet homme d’Arimathie t’embaumant de myrrhe, ô Christ,
t’entoura d’un linceul.
Et dans un grand élan d’amour,
de cœur et des lèvres
Le Christ en Croix. Voici l'Agneau de Dieu, le Roi de l'univers, crucifié par amour pour nous. |
il désirait embrasser ton corps immaculé.
Mais il hésitait dans sa crainte
et te criait dans l'allégresse : Gloire à ta
condescendance, ô Ami des hommes !
Le Seigneur règne, il s'est
revêtu de beauté : le Seigneur s'est revêtu de puissance, et il s'en est ceint.
Lorsque tu as été déposé
dans un tombeau neuf, pour le monde,
Toi, le Rédempteur de tous,
l’Enfer, déjoué, était effrayé on te voyant ;
les verrous ont été brisés,
fracassées les portes,
les tombeaux se sont ouverts, les morts ressuscitaient.
les tombeaux se sont ouverts, les morts ressuscitaient.
Alors, Adam, en gratitude,
te criait, dans son allégresse :
Gloire à ta condescendance, ô Ami des hommes !
Car il a affermi l'univers,
qui ne sera pas ébranlé.
Descente de Croix, icône contemporaine |
Lorsque de plein gré, tu fus cloîtré
corporellement dans la tombe,
Toi qui, divinement, demeures
indescriptible et indéterminé,
tu as complètement fermé
de la mort les demeures
et, de l’Enfer, as vidé tous les royaumes, ô
Christ.
Et tu rendis ce Sabbat digne de la bénédiction
divine
ainsi que de ta
gloire et de ta splendeur.
À ta maison convient la
sainteté, Seigneur, pour la longue suite des jours.
Lorsque les Puissances te voyaient
calomnié par des iniques,
ô Christ, comme un imposteur,
tremblaient face à ton indicible longanimité,
en voyant aussi au tombeau
scellée cette pierre
par les mains qui ont percé ton côté immaculé.
Or, face à notre Salut même, elles criaient dans
l'allégresse :
Gloire à ta condescendance, ô Ami des hommes !
Toi qui te revêts de la lumière comme d’un
manteau
Joseph te descendit de la Croix, avec Nicodème.
et, te voyant mort, nu et sans tombeau,
plein de compassion, il entonna un chant funèbre
disant dans ses lamentations :
Le Christ mis au tombeau adoré par les Anges. |
Hélas, ô mon très doux Jésus ! Tout à l’heure, le
soleil, te voyant suspendu à la croix
s’est couvert de ténèbres,
la terre a chancelé de peur,
et le voile du temple s’est déchiré.
Mais maintenant je vois que tu as subi la mort
volontairement pour moi.
Comment vais-je t'ensevelir, ô mon Dieu ?
Comment dans un linceul t'envelopperai-je ? De quelles
mains toucherai-je ton corps très pur ?
Et quels chants te chanterai-je,
en ton exode, ô Très Tendre ?
Je magnifie tes Souffrances,
je psalmodie ta Sépulture et ta Résurrection,
et je crie : Ô Seigneur, gloire à Toi !
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