mardi 12 mars 2024

Visite épiscopale

Mgr de Cagny
sur la tombe de M. Boudon
pour le 4e centenaire de sa mort


Armes de Mgr de Cagny


 


Désireux de faire redécouvrir les figures spirituelles du diocèse d'Evreux, S.Exc.R. Mgr Olivier de Cagny, Evêque d'Evreux, s'est rendu le dimanche 14 janvier 2024 sur la tombe du vénérable abbé Henri-Marie Boudon, en la chapelle des saints Anges de sa cathédrale, à l'occasion du quatrième centenaire de sa naissance, à l'issue de la messe dominicale.

Le corps de l'abbé Henri-Marie Boudon (1624-1702) repose dans la chapelle des saints Anges , la deuxième en entrant (soit juste après celle des fonts baptismaux) par les portes d'entrée de la façade occidentale près de l'ancien évêché. Son coeur est conservé dans le mur droit de la chapelle, derrière une plaque de marbre noir.

A vendre


Les livrets retraçant la
vie de M. Boudon et de saint François de Laval

sont en vente à
la Librairie Saint-Augustin
,
près de la cathédrale d'Evreux :

21 rue Charles-Corbeau, 27000 Evreux.

dimanche 14 janvier 2024

1624-2024 : Jubilé de Monsieur Boudon

Dimanche 14 janvier 1624
Dimanche 14 janvier 2024
400 ans de la naissance de
l'abbé Henri-Marie BOUDON
,
 grand-archidiacre d'Evreux (1624-1702)


Chapelle des saints Anges de la cathédrale Notre-Dame d'Evreux

dimanche 30 avril 2023

1623-2023 : Jubilé de saint François de Laval - VIE DU SAINT (1)

400 ans de la naissance de
Mgr François de Montmorency-Laval
-Montigny,
 grand-archidiacre d'Evreux (1648-1653)
et 1er évêque de Québec

à Montigny-sur-Avre (diocèse de Chartres)
le 30 avril 1623



Château de Montigny-sur-Avre, Eure-et-Loir (France) vers 1900-1920,

Naissance du Saint de Montigny

 

La rivière Avre, au bord de laquelle est construit le village de Montigny, marquait autrefois la frontière entre le Duché de Normandie et la France, et maintenant entre le diocèse de Chartres et celui d’Évreux. De cette période subsistent des fortifications appelées « Les Fossés du Roi » dont certaines parties se sont conservées jusqu’à nos jours.

C’est pour se protéger des incursions des Français que Henri II Plantagenet, duc de Normandie, fit construire, entre 1160 et 1170, ce rempart de terre, binôme talus-fossé atteignant souvent 4 à 5 mètres de hauteur. 

Cette ligne de défense, établie côté Normandie, s’étendait depuis Le Mêle-sur-Sarthe, dans le Perche, jusqu’à Muzy en suivant le cours de la Sarthe, puis celui de l’Avre. Et c’est précisément dans ce qui était le parc de l’abbaye de l’Estrée, à Muzy dont Mgr François de Laval allait devenir abbé commendataire, que se termine le Fossé du Roi. Les châteaux de Verneuil ainsi que celui de Tillières constituaient les maillons de la défense de la Normandie ; face à eux les châteaux du Thymerais (Brezolles, La Ferté-Vidame, Senonches et Châteauneuf)) tenus par les puissants barons de Châteauneuf-en-Thymerais fidèles aux rois de France, défendaient le Royaume de France.

Créées en 1120 par Henri Ier Beauclerc pour renforcer les défenses de la rivière d’Avre au sud de son duché, Verneuil-sur-Avre et Tillières ont conservé de nombreux vestiges de leur passé militaire : château, donjon, fossés, fortifications.

Le duché de Normandie est dans les faits conquis par le roi de France, Philippe Auguste en 1204. Il entre dans le domaine royal. Les souverains anglais continuent d’y prétendre jusqu’au traité de Paris en 1259 mais ne conservent en fait que les îles Anglo-Normandes comme ancienne part du duché. Le duché de Normandie survit surtout par l’installation intermittente d’un duc à sa tête. En effet, le roi de France confie parfois cette portion de son royaume à un membre proche de sa famille. Celui-ci prête ensuite hommage au roi. Son caractère féodal sera supprimé en 1469.

 

François vécut 8 années à Montigny. La canonisation de saint François Xavier venant d’avoir lieu, François était un prénom très répandu. Il fut le quatrième d’une famille de neuf enfants, fils de Madame Michelle de Péricard, de noblesse normande, originaire de Saint-Etienne (près de Rouen) et de Hugues de Montmorency Laval, seigneur du lieu. Il est l’héritier d’une des plus prestigieuses familles françaises puisque sa famille porte pour le titre de premier baron de France, c’est dire qu’il descend du premier compagnon du roi Clovis baptisé par saint Remi en 496 à Reims. Le cri de guerre Dieu ayde au premier baron chrestien, qui fut aussi la devise de cette lignée et que l’on retrouve dans les armoiries de Mgr de Laval, perpétuait le souvenir de ce glorieux événement. A l’Église et au Royaume, cette famille donna plusieurs cardinaux, six connétables, douze maréchaux, quatre amiraux, un grand nombre de généraux et d’officiers civils et militaires. Au XIIIe siècle, l'un de ses ancêtres, Mathieu de Montmorency ayant épousé en secondes noces Emme de Laval, de la noble famille de Laval, avec l'entente que ses enfants en porteraient le nom et les armes, son fils Guy de Montmorency, né de ce second mariage, laissa à la branche aînée issue du premier mariage de son père le nom de Montmorency, pour prendre celui de Laval. Il devint sous ce nom le chef de la branche cadette des Montmorency, à laquelle se rattachait Mgr de Laval. Le prélat lui-même ne porta jamais le nom de Montmorency ; il signait dans les registres ou ailleurs "François de Laval", comme appartenant à la branche cadette.

Son frère Henri deviendra prieur de l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroi et sa sœur Anne-Charlotte, supérieure des filles du Saint-Sacrement, à Nantes.

Le seigneur de Montigny et son épouse, tous deux d’une piété et d’une vertu éprouvées, ne possédaient point, malgré leur noblesse, de grandes richesses : le fief de Montigny, le plus important des quatre qu’ils détenaient, n’était à vrai dire qu’un gros bourg. La situation financière de la famille allait bientôt devenir assez précaire, et François allait devoir se consacrer un jour à son rétablissement.

[à suivre]

Société Henri-Marie Boudon



Sources :

Bulletin des saints Anges ; Société Henri-Marie Boudon

François de Laval et son époque. Gilles Bureaux / Grand Séminaire de Québec.

https://www.françoisdelaval.com

Les Jésuites et la Nouvelle France : Desclée de Brouwer.

https://crc-canada.net

https://www.hgiguere.net

https://www.ecdq.org

https://www.jesuits.global.com

https://www.histoire-et-civilisations.com

Histoire de l’Église : Dom Charles Poulet, Beauchesne.

Le livre des merveilles : Mame/Plon.

Abbaye Saint-Joseph de Clairval : lettre du 16 juillet 2017.

samedi 29 avril 2023

1623-2023 : Jubilé de S. François de Laval - ARTICLE

 

Capture d'écran du site du Journal de Montréal.

1623-2023 : 400 ans de la naissance de S. François de Laval

 


Dimanche 30 avril 1623 – Dimanche 30 avril 2023

 

4e centenaire de la naissance de saint François de Laval,

Père de la Nouvelle France.

 

Les diocèses d’Évreux, Chartres et Québec en fête !



Une marche est à cette occasion organisée en guise de pèlerinage par la Société Henri-Marie Boudon :


12h30 devant l'
église Saint-Hilaire de Tillières-sur-Avre

Repas tiré du sac, 

Mini-conférence, 

puis 7 km de marche jusqu'à l'église de Montigny-sur-Avre,

Fin vers 16h-16h30.



mercredi 31 août 2022

Naissance au Ciel de M. Boudon


« Vie nouvelle de Henri Marie Boudon, par S.Exc.R. Mgr Matthieu », Archevêque de Besançon

 

Ses maux devinrent bientôt si compliqués et sa faiblesse si grande qu’il fut presque toujours obligé depuis de se servir de M. Chanoine toutes les fois qu’il avait à communiquer avec ses amis. Il semblait que Dieu ne voulait laisser aucune partie de son corps sans souffrance de même que dans le temps de ses peines de cœur il ne lui avait laissé aucune affection qui ne fût cruellement blessée. La poitrine s’attaqua à la suite d’une vomique et il lui resta une toux violente et continuelle, ses pieds enflés ne lui permettaient plus de marcher qu’avec peine ; il eut un rhumatisme au bras et l’humeur portée sur les yeux et sur les oreilles lui causa des fluxions douloureuses, son estomac ne pouvait plus digérer rien de solide et on le soutint longtemps seulement avec du potage et de la pâte d’abricots.

Toutes ces privations le remplissaient de joie et lui semblaient la plus heureuse préparation à la mort qu’il pût obtenir de Dieu. Il regardait comme une faveur de la Providence de souffrir par nécessité les mortifications corporelles qu’il aurait aimé à lui offrir de toute la bonne volonté de son cœur. Il écrivait dans cette cruelle position à M Bosguérard :


« Je dois me perdre dans l’abîme des miséricordes du Cœur infiniment aimable et infiniment adorable de notre bon Sauveur pour les conduites de sa divine providence sur mon indigne et chétive personne. Je considère que les saints passaient quelquefois les nuits entières en oraison et ordinairement la plus grande partie qu’ils s’abstenaient dans leur nourriture de la plupart des choses dont les autres usaient et voici que cet aimable Sauveur vient à mon secours d’une manière infiniment miséricordieuse et pleine d’amour. Si je demandais avis s’il serait à propos que je passasse les nuits entières ou une grande partie sans dormir et que je me privasse de bien des choses pour la nourriture, apparemment on ne me le conseillerait pas ; mais Dieu tout bon et tout miséricordieux le veut faire par lui-même. Quelquefois mon mal me fait passer les nuits entières sans dormir du tout et d’autres fois jusqu’à deux heures après minuit il faut que je me prive de bien des choses et même des plus communes ; ainsi la divine Providence me fait faire nécessairement ce que je ne ferais pas si je n’y étais en nécessité. Hier je n’avais pas pu encore dîner jusqu’à six heures du soir, mon mal m’arrêtant sur un lit sans pouvoir prendre de nourriture ; tous les jours je suis dans cet exercice. Je ne doute point que ce ne soit la très sainte Mère de Dieu, ma bonne Mère et maîtresse, qui m’ait obtenu ces souffrances pour me préparer à la mort. »

Les derniers mois de l’année 1701 et tout l’hiver de 1702 se passèrent ainsi dans une alternative de mieux et de rechutes qui continuaient d’affaiblir ses forces et d’aggraver le danger de son infirmité. Souvent les accidents revenaient plusieurs fois dans un jour et recommençaient encore pendant la nuit. Il se trouvait à chaque crise en danger de mort et n’en sortait que dans un accablement extrême. Cependant il put encore, jusqu’au commencement du printemps, aller par intervalles célébrer la messe à la cathédrale.


lundi 15 août 2022

Dormition et Assomption de Notre Dame au plus haut des Cieux - Fête nationale de la France


Du Pape Benoît XVI

Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre.

Est-elle si éloignée de nous? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous.

Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même "à l'intérieur" de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu.

Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre cœur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée - comme le dit le Seigneur, - précisément comme "mère", à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment.

Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mère, qui est proche de tous.



Etole sacerdotale, ornée d'inscriptions en l'honneur de la solennité de l'Assomption


mardi 2 août 2022

Solennité de Marie, Reine des Anges - Indulgence de la Portioncule

 

Des Vêpres du 1er août au soir du 2 août, l’Eglise célèbre la solennité de Notre Dame des Anges. C’est le pardon de la Portioncule qui fait mémoire des apparitions du Seigneur et de Notre Dame à S. François d’Assise.

En cette fête, nous pouvons recevoir pour nous-même ou nos chers défunts, la grâce de l’indulgence plénière aux conditions habituelles de l’Eglise.

Alors prions, supplions. Que les armées célestes commandées par S. Michel au service du Christ, notre Dieu, et de Notre Dame, Reine des Anges, viennent à notre aide.

Qu’ils viennent soutenir le peuple de Dieu en pèlerinage sur terre. Qu’ils nous aident à nous convertir et à combattre le bon combat de Dieu et de l’Evangile, pour le porter à tous. Prions pour la conversion des pécheurs, le Salut de toutes les âmes, spécialement celles qui sont en Purgatoire. Prions pour que le Successeur de Pierre et les Successeurs des Apôtres, les Evêques, soient fidèles aux promesses de leur baptême et de leur consécration épiscopale. Prions pour les prêtres, qu’ils nous donnent fidèlement Jésus-Christ dans leurs catéchèses et par la célébration des divins Sacrements. Prions pour les diacres, les religieux, les moines, les ermites, tous les consacrés. Prions pour les vocations. Prions pour les époux chrétiens et les familles. Prions pour chacun d’entre nous, que nous rayonnions de l’amour de notre Dieu-Trinité.

 


Du vénérable l’abbé Henri Marie Boudon, « Dévotion aux neuf chœurs des Anges »

Elle est l’auguste et triomphante Reine du paradis, les anges sont ses fidèles et généreux sujets qui l’ont honorée, comme nous venons de le dire auparavant, qu’elle fût et qui tiennent à grande gloire d’être assujettis aux lois de son royaume.

Elle est Dame des anges et souvent elle est invoquée sous cette qualité de Notre Dame des anges ; ils sont donc ses serviteurs, mais des serviteurs si zélés qu’ils ne font qu’attendre la manifestation de ses volontés pour les exécuter au moindre signe avec une promptitude inénarrable. Elle est même leur amie, c’est pourquoi dans le Cantique le divin Epoux la prie de parler et de faire entendre sa voix parce que, dit-il, les amis écoutent. Or ces amis sont les saints anges.

Chapelle de la Portioncule


mercredi 13 juillet 2022

Saint Henri II et vénérable Henri-Marie Boudon, priez pour nous

S. Henri II

« Vie de Boudon », par Collet 

Il comptait rendre le lendemain matin ses devoirs à messieurs (les chanoines) du chapitre mais, quand il eut tiré son manteau long de la valise où il l’avait enfermé, il le trouva percé dans tous les doubles. C’était un nouveau tour dont il n’a jamais connu les auteurs. Dès lors, une vive impression lui fit entrevoir qu’il serait un jour percé des traits de la calomnie et déchiré de toutes parts pour la gloire de son Maître.

Comme il n’était pas délicat sur le fait des vêtements, il en eut bientôt pris son parti. Son manteau fut rapiécé à la hâte et ce fut dans cet état qu’il alla saluer le doyen et les chanoines de la cathédrale.

L’histoire de ce manteau criblé fit bientôt la nouvelle du jour. Les uns en rirent, les autres en eurent pitié, les plus sages se souvinrent que saint Martin dont les habits grossiers avaient blessé les yeux de l’évêque Défenseur s’était fait un nom immortel dans toutes les églises. Ainsi, un chapitre extraordinairement assemblé installa Boudon. Ce fut un samedi 27 de juillet que la cérémonie s’en fit.

Le nouvel archidiacre ne resta pas longtemps à Evreux. Une affaire importante et, chez lui, il n’y en eut jamais d’autres que celles de la charité, l’appela à Rouen. Ce fut là qu’il écrivit à MM. les curés de la ville d’Evreux une lettre commune. Quoiqu’un peu obscure, elle est si pleine d’humilité et d’ardeur pour les intérêts de Dieu seul qu’on ne peut encore la lire aujourd’hui sans en être touché :

Sacramentaire de S. Henri

« C’est, leur dit-il, en propres termes, c’est la dernière des créatures qui vous adresse cette chétive lettre pour supplier votre charité d’avoir soin de sa misère devant la majesté du Dieu tout bon.


J’ai cru que l’adorable Crucifié serait glorifié si, ayant été appelé par un excès de son amour à l’archidiaconat d’Evreux, nous avions soin de nous recommander à vos saints sacrifices. Ce n’est pas, Messieurs, le pauvre pécheur que je recommande à votre souvenir, je vois devant Dieu que je mérite d’être effacé dans l’esprit de toutes les créatures ; ce sont les seuls intérêts de Dieu dont je vous prie d’avoir soin dans vos prières. C’est Jésus qui doit être l’archidiacre d’Evreux et non pas le dernier des hommes.

Tout ira bien si le pauvre archidiacre est bien détruit, bien anéanti par l’esprit de Dieu. C’est dans cette vue que j’ai offert l’archidiaconé d’Evreux à la très digne Mère de Dieu, sachant que si une fois elle l’a entre les mains, il sera tout au pouvoir de son Fils bien-aimé. »

Toute la lettre qui est longue est du même style. Ceux à qui elle était adressée y répondirent quelque-temps après mais, quoiqu’en peu de mots, ils le firent avec autant de dignité que de politesse.

Couronne de S. Henri


mercredi 29 juin 2022

Solennité des saints Pierre et Paul, Apôtres et colonnes de l'Eglise


De Paul Claudel,

Rome,

Au centre de tout

Longuement

Patiemment et

Puissamment

Mesure, pèse

Et prévaut.

Tout ce qui n’est

Pas avec elle

Se sépare, se

Dessèche et

meurt.


L'ange délivrant S. Pierre de sa prison


lundi 27 juin 2022

27 juin, Notre Dame du Perpétuel Secours


Ô Mère du Perpétuel Secours, mon cœur surabonde de confiance en vous, à cause du Nom que vous portez. Me voici à vos pieds, je viens vous exposer toutes les nécessités de ma vie et de ma mort ; je viens appeler sur toutes mes misères votre maternel secours. Daignez m'écouter du haut du Ciel et m'exaucer, ô ma Mère !


Dans toutes mes difficultés, mes peines et mes misères, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Au moment périlleux de la tentation, pour que je résiste, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand j'aurai eu le malheur de pécher, pour que je me relève, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si quelque lien funeste m'enchaîne au service du démon, pour que je le brise, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si je tarde à me convertir, pour que je me rende, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si je suis l'esclave d'une passion tyrannique, pour qu'enfin j'en triomphe, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si je suis un enfant prodigue, endurci et plongé dans le vice, pour que je retourne à mon Père, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si je vis dans la tiédeur, pour que Jésus-Christ ne me vomisse pas de sa bouche, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si j'ai le malheur de vivre dans le sacrilège, pour qu'enfin j'aie le courage de me bien confesser, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand j'oublierai ou que je négligerai de recourir à vous, pour qu'aussitôt je vous prie, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si jamais je me relâche dans votre service, pour que bientôt je me ranime, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Dans le devoir difficile de la confession, pour que je le remplisse toujours assez tôt et assez bien, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Dans le devoir sacré de la communion, pour que je m'en acquitte dignement et avec ferveur, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Dans tous les exercices d'un chrétien fervent et notamment dans la prière et la méditation, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que je conserve ou que je recouvre la chasteté, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que j'acquière l'humilité, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que je parvienne à aimer Dieu de tout mon cœur, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que par amour pour Dieu je me conforme en tout à sa Sainte Volonté, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que j'accomplisse fidèlement mes devoirs d'état, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand la maladie fera souffrir mon corps et abattra mon âme, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand le chagrin et la tristesse s'empareront de moi, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si les hommes me font souffrir, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si Dieu me soumet au tourment des peines intérieures, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si la Providence m'éprouve par la pauvreté ou les revers de fortune, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Si je trouve dans ma propre famille des sujets de douleur, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand je serai humilié, contrarié, maltraité, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que j'obtienne la conversion ou le soulagement de ceux qui me sont chers, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que je procure la délivrance des âmes du Purgatoire, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que je coopère au salut des pécheurs, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que j'obtienne la grâce de la persévérance finale, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand viendra ma dernière maladie, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Aux approches de la mort,

Dans les dernières tentations qui précéderont ou accompagneront mon agonie, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

À mon dernier soupir, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand j'apparaîtrai devant votre Fils qui sera mon Juge, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Quand je serai en purgatoire, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Dans le Ciel pour que je loue dignement les miséricordes de mon Dieu, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

En tout temps et en tout lieu, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que je vous serve, vous aime et vous invoque toujours, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que j'aime Jésus-Christ, Venez à mon secours, ô charitable Mère.

Pour que je vous fasse aimer et servir par beaucoup de chrétiens, Venez à mon secours, ô charitable Mère.


Soyez louée, soyez aimée, soyez invoquée, soyez éternellement bénie, ô Notre-Dame du Perpétuel Secours, mon espérance, mon amour, ma Mère, mon bonheur et ma vie. Ainsi soit-il.




dimanche 26 juin 2022

Solennité reportée de la nativité de S. Jean Baptiste


Saint Augustin, Sermon pour la naissance de Jean Baptiste 

La naissance de Jean et celle de Jésus, puis leurs Passions, ont marqué leur différence. Car Jean naît lorsque le jour commence à diminuer ; le Christ, lorsque le jour se met à croître. La diminution du jour pour l'un est le symbole de sa mort violente. Son accroissement pour l'autre, l'exaltation de la croix.

Il y a aussi un sens secret que le Seigneur révèle...par rapport à ce mot de Jean sur Jésus Christ: «Il faut qu'il croisse et que moi je diminue». Toute la justice humaine... avait été consommée en Jean; de lui la Vérité disait: «Parmi les enfants des femmes, il n'en est point surgi de plus grand que Jean Baptiste» (Mt 11,11). Nul homme, donc, n'aurait pu le dépasser; mais il n'était qu'un homme. Or, en notre grâce chrétienne, on nous demande de ne pas nous glorifier dans l'homme, mais «si quelqu'un se glorifie, qu'il se glorifie dans le Seigneur» (2Co 10,17): homme, en son Dieu; serviteur, en son maître. C'est pour cette raison que Jean s'écrie: «Il faut qu'il croisse et que moi je diminueBien sûr Dieu n'est ni diminué ni augmenté en soi, mais chez les hommes, au fur et à mesure que progresse la vraie ferveur, la grâce divine croît et la puissance humaine diminue, jusqu'à ce que parvienne à son achèvement la demeure de Dieu, qui est en tous les membres du Christ, et où toute tyrannie, toute autorité, toute puissance sont mortes, et où Dieu est tout en tous (Col 3,11).

Jean l'évangéliste dit: «Il y avait la vraie lumière, qui éclaire tout homme venant en ce monde» (1,9); Jean-Baptiste, lui, dit: «Nous avons tous reçu de sa plénitude» (Jn 1,16). Lorsque la lumière, qui est en elle-même toujours totale, s'accroît néanmoins en celui qui en est illuminé, celui-là est diminué en lui-même lorsque s'abolit en lui ce qui était sans Dieu. Car l'homme, sans Dieu, ne peut rien que pécher, et sa puissance humaine diminue lorsque triomphe la grâce divine, destructrice du péché. La faiblesse de la créature cède à la puissance du Créateur et la vanité de nos affections égoïstes s'effondre devant l'universel amour, tandis que Jean Baptiste du fond de notre détresse, nous crie la miséricorde de Jésus Christ: «Il faut que lui grandisse et que moi je diminue».


Feux de la saint Jean


samedi 25 juin 2022

Cœur immaculé de Marie, Mère du Bel Amour, Notre Seigneur Jésus-Christ


De l’abbé Henri Marie Boudon, « Dévotion aux neuf chœurs des anges »

Faites que je vous aime tout à mon aise. Faites que j’aime avec vous du pur amour Jésus, le roi de l’amour, et Marie, la reine du saint amour. Ou il faut cesser de vivre, ou il ne faut plus vivre que de la pureté de cet amour.




vendredi 24 juin 2022

24 juin - Solennité du Sacré-Cœur de Jésus, journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres

Apparitions du Sacré Cœur à Ste. Marguerite Marie, Pontmain
Du Psaume 135

Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour !

Rendez grâce au Dieu des dieux, éternel est son amour !

Rendez grâce au Seigneur des seigneurs, éternel est son amour !

Lui seul a fait de grandes merveilles, éternel est son amour ! lui qui fit les cieux avec sagesse, éternel est son amour ! qui affermit la terre sur les eaux, éternel est son amour !

Lui qui a fait les grands luminaires, éternel est son amour ! le soleil qui règne sur le jour, éternel est son amour ! la lune et les étoiles, sur la nuit, éternel est son amour !

Lui qui frappa les Égyptiens dans leurs aînés, éternel est son amour ! et fit sortir Israël de leur pays, éternel est son amour ! d'une main forte et d'un bras vigoureux, éternel est son amour !

Lui qui fendit la mer Rouge en deux parts, éternel est son amour ! et fit passer Israël en son milieu, éternel est son amour ! y rejetant Pharaon et ses armées, éternel est son amour !

Lui qui mena son peuple au désert, éternel est son amour ! qui frappa des princes fameux, éternel est son amour ! et fit périr des rois redoutables, éternel est son amour !

Séhon, le roi des Amorites, éternel est son amour ! et Og, le roi de Basan, éternel est son amour ! pour donner leur pays en héritage, éternel est son amour ! en héritage à Israël, son serviteur, éternel est son amour !

Il se souvient de nous, les humiliés, éternel est son amour ! il nous tira de la main des oppresseurs, éternel est son amour !

A toute chair, il donne le pain, éternel est son amour !

Rendez grâce au Dieu du ciel, éternel est son amour !

Gloire soit rendue au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme Il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.