samedi 30 octobre 2021

Le mois d'octobre se termine, pas notre prière


Le 13 octobre 1973, c’est le troisième et dernier message de la Vierge à Akita au Japon

L’action du diable s’infiltrera même dans l’Église, de sorte qu’on verra des cardinaux s’opposer à des cardinaux et des évêques se dresser contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères. Les églises et les autels seront saccagés.
L’Église sera pleine de ceux qui acceptent les compromis. Le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur. Il s’acharnera spécialement contre les âmes consacrées à Dieu
La perspective de la perte de nombreuses âmes me rend triste. Déjà la coupe déborde; si les péchés croissent en nombre et en gravité, bientôt il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci.



dimanche 24 octobre 2021

Saint Raphaël, priez pour nous


Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le triomphe de la Croix » partie III, chap.4

Nous avons tous chacun un noble, un glorieux esprit, un ange du ciel qui nous garde, et qui est toujours près de nous. Quelque seuls que nous soyons, nous voilà toujours dans une belle et divine compagnie.

Mais si nous sommes dans une maison où il y ait du monde, il y aura autant d’anges que de personnes dans une ville, dans un village, dans une rue, dans une communauté, dans une église. Qu’il serait à désirer que l’on réveillât un peu la foi qui est comme assoupie dans les hommes de chair et de sang, pour considérer ces vérités, pour ouvrir les yeux spirituels à la présence des anges, pour ensuite les saluer, leur rendre ses respects, les entretenir et converser avec eux.

Ainsi, allant par les villages, on les y verrait délaissés de la plupart des personnes qu’ils y gardent dont plusieurs à peine savent qu’elles ont des anges, l’on ferait sa cour à ces grands du paradis et sans se détourner de son chemin, car il ne faut que la simple pensée, on se procurerait leur bienveillance. Malheur à notre aveuglement s’il y avait un grand prince en quelque lieu, assez puissant pour bien faire à tous ceux qui iraient le voir et qui, d’autre part, le voulût assurément : il ne manquerait pas de personnes qui iraient le saluer, l’on se détournerait aisément de son chemin pour avoir cet honneur et pour gagner les bonnes grâces des Princes du ciel, pour arriver par leur moyen à la même gloire dont ils jouissent ; l’on ne voudra pas seulement une seule de ses pensées !

Ange sur un chandelier, Anastasis - Saint-Sépulcre de Jérusalem


jeudi 21 octobre 2021

Bienheureux Charles de Habsbourg, vénérable Zita, priez pour nous


Bienheureux empereur Charles d’Autriche, roi apostolique de Hongrie

Charles d'Autriche, fils de l'archiduc Otto et de la princesse Marie-Joséphine de Saxe, fille du dernier roi de Saxe, naît le 17 août 1887 au château de Persenburg, en Autriche inférieure. L'Empereur François Joseph I était son grand-oncle.

Charles reçut une éducation catholique approfondie et, dès son enfance, il fut accompagné dans la prière par un groupe de personnes, ainsi que par une religieuse stigmatisée qui lui avait prédit de grandes souffrances. C'est de là qu'est née, après la mort de Charles, la “Ligue de prière de l'Empereur Charles pour la paix des peuples”, qui, en 1963, devint une communauté de prière reconnue par l'Église.

Très tôt, grandit chez Charles un grand amour pour l'Eucharistie et pour le Cœur de Jésus. Il prit toutes les décisions importantes de sa vie en priant.

Le 21 octobre 1911, il épousa la Princesse Zita de Bourbon-Parme. Ce furent dix années d'une vie conjugale heureuse, couronnées par la naissance de 8 enfants.

Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, est victime d'un attentat. Charles devint alors l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois. En pleine Première Guerre mondiale, avec la mort de l'empereur François-Joseph le 21 novembre 1916, Charles devint empereur d'Autriche.

Le 30 décembre, il fut couronné roi apostolique de Hongrie. Cette charge est perçue par Charles comme une voie pour suivre le Christ : dans l'amour pour les peuples qui lui sont confiés, dans sa bienveillance à leur égard, dans le don de sa vie pour eux. Pendant cette guerre terrible, Charles plaça le devoir le plus sacré d'un roi - l'engagement pour la paix - au centre de ses préoccupations. De tous les responsables politiques, il fut le seul à soutenir les efforts du pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) en faveur de la paix. Il travailla également à l'élaboration d'une vaste législation sociale inspirée de l'enseignement social chrétien. Son attitude permit, à la fin du conflit, la transition vers un nouvel ordre sans guerre civile. Il fut cependant banni de sa patrie. Pour répondre au désir du Pape, qui craignait l'établissement du pouvoir communiste en Europe centrale, il tenta de rétablir son autorité en Hongrie. Mais deux tentatives échouèrent car il voulait éviter le déclenchement d'une guerre civile.

Charles fut envoyé en exil sur l'Ile de Madère. Considérant sa charge comme un mandat de Dieu, il n'abdiqua pas.

Réduit à la misère, il vécut avec sa famille dans un logement insalubre. Il tomba gravement malade, acceptant la maladie comme un sacrifice pour la paix et l'unité de ses peuples.

Charles endura ses souffrances sans se plaindre et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Il mourut le 1er avril 1922, le regard tourné vers le Saint-Sacrement. Sur son lit de mort, il répéta la devise de toute sa vie: « Je m'engage toujours, en toutes choses, à connaître le plus clairement possible la volonté de Dieu et à la respecter, et cela de la manière la plus parfaite ».

Charles d’Autriche a été béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, par saint Jean-Paul II.

La mémoire liturgique du Bienheureux Charles est fêtée le 21 octobre, soit la date de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon Parme. Ce n’est pas un usage courant dans l’Église qui fête, généralement, les saints et bienheureux le jour de leur mort (dies natalis ). Cette date montre l’attachement de saint Jean-Paul II à la sanctification des époux dans le mariage.



samedi 16 octobre 2021

Fête de la dédicace du Mont Saint-Michel


Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, Du saint esclavage de l’admirable Mère de Dieu, c
hap. 21 « Du respect singulier du aux neuf chœurs des Anges »

C'est une pratique assez solide, faisant des pèlerinages, de prendre pour compagnon quelqu'un de ces esprits glorieux et tâcher de converser avec lui pendant le chemin, le priant de saluer la très digne Mère de Dieu de notre part. L'on doit aussi prendre garde à saluer les anges qui prennent le soin des lieux et des églises consacrés à Notre-Dame, les anges des saints qui ont excellé en sa dévotion, afin que nous puissions les imiter.

Quand il se rencontre quelque chapelle sous l'invocation des saints anges, il en faut prendre tous les soins possibles, tant pour ce qui regarde l'extérieur que pour l'intérieur, y faisant adorer Dieu en esprit et en vérité. Il y a des villes où plusieurs personnes de piété s'assemblent et prennent un jour tous les mois pour les visiter et y faire leurs dévotions, et l'on tâche d'y faire prêcher de la dévotion à ces esprits si aimables, si aimants et, hélas ! si peu aimés.

 


mardi 12 octobre 2021

Saint Dysmas, le bon larron


Saint Jean Chrysostome, Homélies sur le bon Larron, son humilité

2. (…) Mais, me demandez-vous, qu’a donc fait de si grand le larron pour passer instantanément de la croix dans le ciel ? Je vais vous démontrer en peu de mots son mérite.

Tandis que Pierre reniait au pied de la croix, lui confessait sur la croix, ce que je dis, non pour accuser saint Pierre, Dieu m’en garde ! mais pour vous donner une preuve de la vertu du larron. Le disciple ne résiste pas aux menaces d’une jeune fille sans importance, le voleur, au contraire, à la vue de tout le peuple qui l’environne en criant, en lançant les blasphèmes, les insultes, ne s’émeut pas, ne songe pas au déshonneur actuel du Crucifié, mais s’élevant plus haut avec les yeux de la foi, il ne fait nulle attention à ces vils obstacles, il reconnaît le Maître des cieux et se prosternant en esprit devant lui il disait : Souvenez-vous de moi, Seigneur, lorsque vous serez dans votre royaume. (Luc, XXIII, 42.)

Ne nous hâtons pas trop de quitter ce voleur et ne rougissons pas de nous instruire à l’école de celui que Notre-Seigneur ne rougit pas d’introduire le premier dans le ciel. N’ayons pas honte de prendre pour maître celui qui avant toutes les autres créatures terrestres parut digne de la cité du ciel, mais faisons ressortir avec soin tous les détails de sa conduite, afin d’apprendre la vertu de la croix. Le Seigneur ne lui dit point comme à Pierre : Viens à ma suite et je te ferai pêcheur d’hommes. (Matth. IV 19.) Il ne lui dit pas comme aux douze : Vous serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. (Matth. XIX, 28.) Il ne l’honora pas même d’une parole.

Il ne lui montra pas de miracles, il ne lui fit pas voir les morts ressuscités, les démons mis en fuite, la mer soumise, il ne lui parla ni du royaume des cieux ni de l’enfer, et cependant il le confessa avant tous les autres, malgré les insultes de son compagnon. L’autre voleur, en effet, insultait le Sauveur, c’est qu’il y avait encore un voleur crucifié avec Notre-Seigneur, afin que fût accomplie cette parole : Il a été mis au rang des scélérats. (Is. LIII, 12.)

Les Juifs voulaient ainsi obscurcir sa gloire et ils l’insultaient dans tout ce qu’ils faisaient, mais la vérité brillait de toutes parts et les obstacles ne servaient qu’à la rendre plus éclatante. Donc, l’autre voleur insultait. Voyez-vous ces deux voleurs ? Tous deux sont sur la croix, tous deux pour leurs brigandages, tous deux pour leurs crimes. Mais tous deux n’atteignent pas la même fin. L’un a reçu en héritage le royaume des cieux, l’autre a été précipité en enfer.

C’est ainsi qu’hier déjà nous distinguions le disciple et les disciples, Judas et les onze. Ces derniers disaient : Où voulez-vous que nous préparions ce qu’il faut pour manger la pâque ? Judas au contraire se disposait à trahir et disait : Que voulez-vous me donner et je vous le livrerai. Les uns se préparaient à servir et à être initiés aux saints mystères, l’autre avait hâte de trahir son Maître. De même aujourd’hui, nous voyons deux voleurs, mais l’un insulte, l’autre adore, le premier blasphème, celui-ci bénit et il reprend le blasphémateur en ces termes : Tu ne crains donc pas Dieu ? Car nous souffrons la peine que nos crimes ont méritée. (Luc, XXIII, 40, 41.)



samedi 9 octobre 2021

Vénérable Pie XII, priez pour nous



 O Jésus, Pontife éternel, 

Qui avez daigné élever Votre Serviteur fidèle Pie XII à la suprême dignité de Votre Vicaire ici-bas, et lui avez concédé la grâce d’être un défenseur intrépide de la Foi, un courageux champion de la justice et de la paix, un glorificateur zélé de Votre très Sainte Mère, et un exemple lumineux de charité et de toutes les vertus, 

Daignez maintenant, en vue de ses mérites, nous accorder les grâces que nous Vous demandons (…), afin que, assurés de son efficace intercession auprès de Vous, nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels.

Ainsi soit-il !




vendredi 8 octobre 2021

En paix, prions

Saint Jean Népomucène, martyre de la Confession

Paris, le  07 octobre 2021

Communiqué de Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France

Le Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a reçu du ministre de l’intérieur, M. Gérald Darmanin, ce jour à 13h15, un message par lequel M. le Ministre exprime le souhait de « convenir d’un entretien ».

Mgr Éric de Moulins-Beaufort a fait savoir, par son secrétariat, à 14h45, qu’il acceptait cette invitation. Il rencontrera ainsi M. Gérald Darmanin le mardi 12 octobre à 14h.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort sera heureux d’échanger avec M. le Ministre de l’Intérieur sur le sens du sacrement de la confession pour les catholiques et sur les fondements théologiques, spirituels et canoniques du secret de la confession. Ce sera pour lui l’occasion de rappeler qu’aujourd’hui, le secret de la confession, imposé aux prêtres par le droit canonique, n’est pas contraire au droit pénal français, comme le souligne la circulaire de la chancellerie du 11 août 2004.

La confession est aussi un moment durant lequel une personne victime, par exemple un enfant, peut évoquer ce qu’elle a subi, et être rassurée sur son innocence… parce que la certitude du secret lui permet de livrer ce qui lui est le plus difficile. Ce temps peut être alors, sur les encouragements du prêtre qui reçoit cette confession, une première étape dans la libération de la parole, en dehors du sacrement.

Le secret de la confession a toujours été respecté par la République française. C’est l’honneur de la République française que de respecter ainsi la dignité de la conscience de chacun.


PRIONS POUR LA SAINTE EGLISE DE DIEU ET CHACUN DE SES MEMBRES, PAUVRES PECHEURS. 

CONFIONS-LES A L’INTERCESSION DE SAINT JEAN NEPOMUCENE, MARTYRE DE LA CONFESSION

(fête le 20 mars, + 1393)

Né en Bohème vers 1340, à Nepomuk d’où son nom. Etudiant en droit, il entre chez les chanoines de la cathédrale de Prague. De là, il devient vicaire général de son archevêque et chapelain de la reine. Il s’attire vite le courroux du roi Venceslas IV, empereur germanique. D’après la tradition la plus courante, il aurait refusé de divulguer les secrets dont il était dépositaire. D’autres motifs de divergence existent entre l’homme d’Eglise soucieux de l’indépendance du spirituel et le prince jaloux de son autorité. En 1392, le roi fait juger trois ecclésiastiques et s’oppose à l’élection d’un abbé bénédictin. Jean réplique en excommuniant un proche du roi. Sur ordre du roi, on arrête Jean Népomuk, on le torture, on l’assassine et enfin on jette son corps dans la Vltava (Moldau en allemand).


jeudi 7 octobre 2021

Fête de Notre Dame du saint Rosaire

Notre Dame du saint Rosaire

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le saint esclavage de l’admirable Mère de Dieu », 2e traité, chap. 18

Les saints mystères du Rosaire

Sans elle (la Très Sainte Vierge Marie) nous aurions fait perdre la foi à la plupart de ceux qui la conservent encore ; elle obtiendra le paradis à ceux qui lui seront véritablement dévots et qui s’acquitteront dignement du saint Rosaire. Après cela le fidèle serviteur de la glorieuse Vierge, saint Dominique, fit réciter le saint Rosaire à haute voix et posément par tout le peuple et les diables sortaient en troupes du corps de ce malheureux en paraissant comme des charbons de feu. Cet exemple admirable tiré des Annales ecclésiastiques fait bien voir le pouvoir des prières adressées à l’auguste souveraine du paradis. Mais c’est tout dire que d’assurer que le Tout Puissant qui est son Fils ne lui peut rien refuser.





lundi 4 octobre 2021

Saint François d'Assise


Conclusion de la 1ère règle de 1121, Prière et action de grâces

Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu, Père saint et juste, Seigneur, roi du ciel et de la terre, nous te rendons grâces à cause de toi-même, parce que, par ta sainte volonté, et par ton Fils unique avec le Saint-Esprit, tu as créé toutes choses, spirituelles et corporelles ; tu nous as faits à ton image et ressemblance, tu nous as placés dans le paradis et nous, par notre faute, nous sommes tombés. 

Nous te rendons grâces parce que, de même que tu nous as créés par ton Fils, de même, par le saint amour dont tu nous as aimés, tu as fait naître ton Fils, vrai Dieu et vrai homme, de la glorieuse Vierge sainte Marie, et, par sa croix, son sang et sa mort, tu as voulu nos racheter de notre captivité. 

Et nous te rendons grâces parce que ce même Fils reviendra dans la gloire de sa majesté, pour envoyer au feu éternel les maudits qui ont refusé de se convertir et de te reconnaître ; et pour dire à tous ceux qui t'auront reconnu, adoré et servi dans la pénitence : Venez les bénis de mon Père, recevez le royaume qui vous a été préparé dès l'origine du monde. Indigents et pécheurs que nous sommes tous, nous ne sommes pas dignes de te nommer ; accepte donc, nous t'en prions, que notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé en qui tu te complais, avec le Saint-Esprit Paraclet, te rende grâces lui-même pour tout, comme il te plaît et comme il lui plaît, lui qui toujours te suffit en tout, lui par qui tu as tant fait pour nous. Alléluia !

Et sa glorieuse mère, la bienheureuse Vierge Marie, les bienheureux Michel, Gabriel, Raphaël, et tous les chœurs des esprits bienheureux : Séraphins, Chérubins et Trônes, Dominations, Principautés et Puissances, Vertus, Anges et Archanges ; le bienheureux Jean Baptiste, Jean l'Evangéliste, Pierre et Paul, et les bienheureux Patriarches, Prophètes, Innocents, Apôtres, Evangélistes, Disciples, Martyrs, Confesseurs, Vierges, les bienheureux Elie et Énoch; et tous les saints qui furent, qui seront et qui sont : pour ton amour nous les supplions humblement de rendre grâces pour tout bien, comme il te plaît, à toi le Dieu souverain, vivant, éternel et vrai, avec ton Fils très cher, notre Seigneur Jésus-Christ, et la Saint-Esprit Paraclet, dans les siècles des siècles. Amen. Alléluia !

Tous ceux qui, dans la sainte Eglise catholique et apostolique, veulent servir le Seigneur Dieu ; tous les Ordres sacrés : prêtres, diacres, sous-diacres, acolytes, exorcistes, lecteurs, portiers, et tous les clercs, tous les religieux et toutes les religieuses ; tous les enfants, garçons et filles ; les pauvres et les indigents, les rois et les princes, les travailleurs et les paysans, les serfs et les seigneurs ; toutes les femmes, jeunes filles, veuves ou mariées ; tous les fidèles laïcs : hommes et femmes, enfants et adolescents, jeunes et vieux, bien portants et malades, petits et grands ; tous les peuples, races, tribus et langues ; enfin toutes les nations et tous les hommes, partout sur la terre, actuels ou à venir : humblement nous les prions et supplions, nous tous frères mineurs et serviteurs inutiles, de persévérer tous ensemble dans la vraie foi et dans la pénitence, car nul ne peut être sauvé autrement. 

Aimons tous le Seigneur Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir et courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tout notre effort, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs, de toutes nos volontés. Il nous a donné et nous donne à tous le corps, l'âme et la vie ; il nous a créés et rachetés ; il nous sauvera par sa seule miséricorde ; malgré nos faiblesses et nos misères, nos corruptions et nos hontes, nos ingratitudes et notre méchanceté, il ne nous a fait et ne nous fait que du bien.

N'ayons donc d'autre désir, d'autre volonté, d'autre plaisir et d'autre joie que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, le seul vrai Dieu, qui est le bien plénier, entier, total, vrai et souverain ; qui seul est bon, miséricordieux et aimable, suave et doux ; qui seul est saint, juste, vrai et droit; qui seul est bienveillant, innocent et pur; de qui, par qui et en qui est tout pardon, toute grâce et toute gloire pour tous les pénitents et les justes sur la terre et pour tous les bienheureux qui se réjouissent avec lui dans le ciel. Désormais donc, plus d'obstacle, plus de barrière, plus d'écran !

Partout, en tout lieu, à toute heure et en tout temps, chaque jour et sans discontinuer, tous, croyons d'une foi humble et vraie, gardons dans notre cœur, sachons aimer, honorer, adorer, servir, louer et bénir, glorifier et célébrer, magnifier et remercier le très haut souverain Dieu éternel, Trinité et unité, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de toutes choses, Sauveur de tous ceux qui mettent en lui leur foi, leur espérance et leur amour ; lui qui est sans commencement ni fin, immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, impénétrable, béni, louable, glorieux et célébré, sublime, élevé, doux, aimable, délectable, et tout désirable plus que tout autre bien dans les siècles. Amen.

Basilique Notre-Dame des Anges (Assise), abritant la Portioncule, la chapelle des apparitions de la Vierge Marie et du Sauveur.


samedi 2 octobre 2021

Saints Anges gardiens, priez pour nous

 Saint Ange de Dieu, mon frère et mon ami,

Gardien de mon corps et de mon âme,

Je vous en prie, pieux et suppliant,

Ecartez de moi tout péril et toute tentation ;

Réchauffez en moi l’amour de la très sainte Trinité qui m’a confié à vous,

Et conduisez-moi dans la voie du salut jusqu’à la vie éternelle. Amen.



vendredi 1 octobre 2021

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

 Prière inspirée par une image représentant sainte Jeanne d'Arc

Seigneur, Dieu des armées qui nous avez dit dans Votre Évangile : "Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive". Armez-moi pour la lutte, je brûle de combattre pour Votre gloire, mais je Vous en supplie, fortifiez mon courage.... Alors avec le Saint roi David je pourrai m'écrier : "C'est Vous seul qui êtes mon bouclier, c'est Vous, Seigneur, qui dressez mes mains à la guerre"...

Ô mon Bien-Aimé ! Je comprends à quel combat Vous me destinez, ce n'est point sur les champs de bataille que je lutterai........

Je suis prisonnière de Votre Amour, j'ai librement rivé la chaîne qui m'unit à Vous et me sépare à jamais du monde que Vous avez maudit.... Mon glaive n'est autre que l'Amour, avec lui je chasserai l'étranger du royaume. Je Vous ferai proclamer Roi dans les âmes qui refusent de se soumettre à Votre Divine Puissance.

Sans doute, Seigneur, un aussi faible instrument que moi ne vous est pas nécessaire, mais Jeanne votre virginale et valeureuse épouse l'a dit : "Il faut batailler pour que Dieu donne victoire".

Ô mon Jésus, je bataillerai donc pour Votre Amour jusqu'au soir de ma vie. Puisque Vous n'avez pas voulu goûter de repos sur la terre, je veux suivre Votre exemple et j'espère ainsi que cette promesse sortie de Vos lèvres Divines se réalisera pour moi : "Si quelqu'un Me suit, en quelque lieu que Je sois il y sera aussi, et Mon Père l'élèvera en honneur".

Être avec Vous, être en Vous, voilà mon unique désir.... Cette assurance que Vous me donnez de sa réalisation me fait supporter l'exil en attendant le radieux jour du Face à Face éternel !