lundi 29 décembre 2014

Prions Saint Joseph, époux de Marie, protecteur de la Sainte Famille





La fuite en Egypte, Torreciuadad
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, "Exhortation sur Saint Joseph"

Avançons dans ces solitudes divines : nous voyons saint Joseph avec Jésus et Marie, seuls dans la crèche où ils demeurent quarante jours, parce que selon la loi, les femmes ne devaient point sortir du lit où elles avaient enfanté qu’après quarante jours pour les garçons.

Voilà l’oraison de saint Joseph, non pas de quarante heures, mais de quarante jours ! Jésus, enveloppé de bandelettes, était pour lui le très saint sacrement ; la crèche servait d’autel et l’étable, une église nouvellement consacrée par sa présence. Marie lui servait d’un puissant avocat car c’est elle à qui jamais on ne refuse rien.

Joseph avance toujours en solitude extérieure et intérieure, aussi croît-il miraculeusement en grâces.

L’étable, voilà un désert admirable ; une étable ouverte de tous côtés dans les champs, je ne vois devant que la pauvreté, mais dans son intérieur - ô conduite admirable de la Providence ! - tout le ciel y est, avec tout ce qu’il a de plus cher.

Avançons toujours dans ces chemins écartés de ceux où courent et marchent les mondains ; voyons notre grand Saint, plus retiré que jamais, mais par ce moyen, plus caché avec Jésus en Dieu





dimanche 28 décembre 2014

Neuvaine de Monsieur Boudon pour l'établissement du Règne de Dieu dans nos coeurs, en France et dans le monde

Détail de canons d'autel, l'Enfant Dieu dans la Crèche
Du 28 décembre au 5 janvier
Neuvaine de M. Boudon pour l’établissement du Règne de Dieu


C'est une pratique très louable de plusieurs communautés, et d'autres personnes particulières, qui a commencé de s'établir en différentes provinces, et même en différents royaumes, de finir et de commencer toutes les années par une application spéciale au règne de Dieu. Que nous serions heureux si nous y donnions l'attention de tous nos esprits, et l'affection de tous nos cœurs durant toute notre vie, et à la mort, pour le pouvoir faire éternellement après notre mort ! On ne peut jamais ni mieux finir, ni mieux commencer les années. Pour cela on commence une neuvaine de dévotions le jour de la fête des saints Innocents, qui se termine la veille de la fête de la sainte Epiphanie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et qui est le jour qu'Il a commencé de régner sur nous autres Gentils en la personne des Mages ; et ainsi c'est la grande fête de tout le Christianisme.

Tous les jours de cette neuvaine on pense aux moyens de l'établissement du règne de Dieu ; on recherche en nous tout ce qui est contraire à l’établissement de ce Règne et on se confesse pour permettre à Dieu d’établir ce Règne en nous plus pleinement. Le vénérable abbé Henri Marie Boudon demande même que l’on assiste tous les jours à la Messe et que, lorsqu’on communie c’est pour que le règne de Dieu vienne en nous, mais aussi sur toute la terre.
Offrir ses peines quotidiennes, recourir à l'immaculée Mère de Dieu et à son Cœur immaculé ainsi qu’aux neuf chœurs des bons Anges, nous aidera à devenir des saints.

Chaque jour de la neuvaine peut être consacré à chacun des chœurs des esprits bienheureux.

1.      On révère le premier jour les saints Anges du dernier chœur ; et c'est de ce chœur dont la divine Providence les prend ordinairement pour être les gardiens des hommes ;
2.      le second jour, les Archanges ; ce sont ces esprits bienheureux qui ont soin des provinces et des affaires publiques :
3.      le troisième, les Principautés, qui veillent sur l'Eglise et sur les royaumes, et sur ceux qui les gouvernent ;
4.      le quatrième, les Vertus ; Dieu S'en sert pour prendre soin des cieux, de la terre, des eaux, des éléments, et ce sont les ministres de Ses grandes merveilles et de Sa toute-puissance ;
5.      le cinquième, les Puissances ; ce sont les anges qui résistent spécialement aux démons, et qui en empêchent le pouvoir ;
6.      le sixième, les Dominations, qu'Il emploie pour détruire ce qui est opposé à son divin empire, et pour l'établir ;
7.      le septième, les Trônes ; ce sont les anges de Sa paix divine dans les particuliers et dans les Etats ;
8.      le huitième, les Chérubins ; ce sont les esprits de Sa science et de Ses admirables lumières ;
9.      le neuvième, les Séraphins ; c'est par-eux qu'Il opère les grands effets de Son plus saint amour.

On implorera aussi le secours de tous les Saints, de saint Joseph, de saint Jean-Baptiste, des saints Apôtres et en particulier de saint Pierre et de saint Paul et de saint Jean l'Evangéliste.

Ô très-sainte et suradorable Trinité, que Votre nom soit sanctifié, que Votre règne vienne. Que le moment de la mort est aimable dans cette vue ! Ainsi soit-il. Venez, Seigneur Jésus.



ORAISON A LA TRÈS-SACRÉE VIERGE MARIE

Je vous salue, ô Marie, la fille bien-aimée de Dieu le Père ;
Je vous salue, ô Marie, Mère de Dieu le Fils ;
Je vous salue, ô Marie, la très-digne épouse du Saint-Esprit Dieu ;
Je vous salue, ô Marie, le divin Temple de toute la très-sainte et adorable Trinité.


Ô très-sacrée Vierge, abîmé dans mon néant, je vous demande en toute humilité, par toutes ces divines qualités qui vous unissent d'une manière ineffable avec toute la très-sainte Trinité, que mon esprit et mon cœur soient entièrement purifiés par la grâce de votre Fils, l'adorable Jésus, afin que mon âme n'apporte plus d'obstacle à tout ce que les trois Personnes divines voudront opérer en elle, afin qu'étant net de cœur je les puisse voir partout, où elles son plus véritablement qu'aucune des choses visibles qui y sont. Que je puisse voir en toutes choses le Père éternel engendrant Son Fils, et le Père et le Fils produisant le Saint-Esprit. Que comme il est vrai que nous marchons, que nous nous reposons, que nous touchons, que nous voyons, que nous entendons, que nous pensons, que nous parlons, voulons et faisons tout dans l'être infini de Dieu, dans les trois Personnes adorables de la très-glorieuse Trinité ; ah ! qu'il puisse aussi être vrai qu'en toutes choses, sans réserve, adorant, bénissant, aimant, et glorifiant cette Trinité suradorable, nous accomplissions avec une parfaite soumission Ses ordres, à ce que Son règne soit établi au-dedans de nous et par tous les siècles des siècles. Amen, amen. Fiat, fiat. Ô Dieu seul, Dieu seul, Dieu seul !


Noël à Bethléem, chapelle de la grotte de la Nativité

Le martyre des Saints Innocents, prions pour la défense de la vie

L'Enfant Jésus, détail, par Agnolo Bronzino

La Nativité du Sauveur, entre les bras
de Joseph et de Marie, adoré par
les Saints Anges.
Discours de M. le député Jacques Bompard, prononcé à l’Assemblée nationale

le 26 novembre 2014

Je veux demander pardon.

Je veux demander pardon puisqu’une lourde responsabilité incombe forcément aux défenseurs de la vie quand une telle négation du principe le plus fondamental de la loi naturelle est présentée à la représentation nationale.

Pardon devant l’ensemble des enfants qui ne naîtront pas, 225 000 par an en France, qui disparaissent devant la grande coalition du prêt à penser et de la culture de mort. Pardon pour toutes ces mères que nous n’aurons pas su protéger des élans morbides qui ont tenu lieu de féminisme depuis des décennies.

Pardon aussi à l’ensemble des pays européens, et notamment à l’Espagne, à qui certains ici voudraient imposer la marchandisation des parcours de vie des femmes et la négation de l’animation du fœtus comme seul horizon de la politique.

Hérode condamnant à mort des enfants
Inncoents, signes du Christ - Sauveur,
Slaughter
Pardon pour tous ceux qui se réveillent blessés de ces nombreux attentats contre le bon sens et se souviennent qu’aucun totalitarisme n’a fait l’impasse de l’eugénisme.

Pardon également pour toutes ces femmes à qui personne ne propose jamais de possibilités alternatives à l’avortement puisque l’Etat comme les médias ont fait le choix de l’incitation à la suppression de la vie à naître.

Pardon à toutes ces associations qui œuvrent aux côtés des handicapés et notamment aux enfants victimes de maladie héréditaires. En forçant ainsi le passage d’un avortement érigé en principe organisateur de notre pays vous brisez leur œuvre.

Je veux demander pardon, puisqu’un représentant de la Nation ne peut que souffrir quand le CSA refuse la diffusion de vidéos défendant les enfants trisomiques pour favoriser une culture de l’éradication de la différence et de la faiblesse.
Le massacre des saints Inncocents
Une société qui érige de tels principes ne peut pas se plaindre des divers maux qui la traversent : réification de l’homme, hédonisme autodestructeur, victoire des puissants sur les innocents.

Je veux demander pardon à nos aïeux pour un pays qui laisse des délinquantes ukrainiennes, les Femen, mimer un avortement dans une église sans qu’aucune sanction lourde ne soit prise.

Je veux demander pardon pour Simone Veil qui imposa un cas d’extrême limite en dépénalisant l’avortement alors que vous enlevâtes la condition de détresse pour le recours à l’interruption volontaire de grossesse.

Je veux demander pardon à toutes ces femmes à qui vous vendîtes le droit à disposer de leurs corps pour en aboutir à la généralisation programmée de la GPA, c’est-à-dire au retour à la plus pure barbarie du marchandage du corps de la femme.

Je veux demander pardon pour cette atteinte sans nom à la liberté qu’est devenu le délit d’entrave qui empêche les praticiens d’affirmer en conscience ce qui les pousse à refuser de faire de l’avortement un moyen de contraception.

Je veux demander pardon pour ces femmes traumatisées par des recours nombreux à l’avortement qu’on leur avait vendu comme anodin.

Je veux demander pardon pour toutes ces vocations perdues dans la médecine, abasourdies qu’elles furent de cette négation des éléments les plus fondamentaux du serment d’Hippocrate.



Devant l'innocence, le démon est confondu et montre son véritable visage.
Prions pour la conversion de ceux qui sont en charge du bien commun.
Prions pour les bourreaux, prions pour les victimes sans nombre.


jeudi 25 décembre 2014

Saint et joyeux Noël à tous


Saint et joyeux Noël à tous !
L'Enfant Dieu dans la Crèche

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le triomphe de la Croix », partie III


Il n’en est pas ainsi du Dieu de toute vérité, ses lumières sont toujours infaillibles car elles sont toujours infinies. Dès lors donc que mon Dieu fait choix d’une chose, il est hors de doute qu’elle est à estimer, qu’elle est aimable. O pauvreté, ô pauvreté que tu es une grande et signalée en grâce !

C’est ce que nous enseigne notre adorable Maître, le Dieu de toute majesté en même temps qu’il parait en ce monde. Certainement, dit saint Bernard, quelques-uns auront pu se persuader qu’ayant à venir ici-bas, en terre, il aurait choisi quelque palais magnifique pour le lieu de sa naissance, mais non, dit ce Père, il n’y a pas d’apparence qu’il quitte pour les palais de la terre, les glorieuses demeures de la Jérusalem céleste où les véritables richesses, la gloire et le bonheur de la vie établissent une félicité achevée.

Anges adorateurs.
S’il descend ici-bas, c’est pour y trouver ce qu’il ne rencontre pas dans l’empirée, c’est pour y trouver la pauvreté, c’est pour faire connaître aux hommes par le choix qu’il en fait et par l’amour qu’il lui porte, son prix et ses excellences.

Mais tout le ciel, ajoute le même Père, a grande envie que sa valeur soit connue en notre terre ; c’est pourquoi les anges, ses glorieux habitants, font des remarques si particulières de la pauvreté volontaire de notre commun Maître, le roi et le souverain de toutes choses ; ils n’oublient pas celle de sa crèche et de ses langes.





A tous, très saintes fêtes de la Nativité du Sauveur. 


Que l'Enfant - Dieu, Lumière venant dissiper les

ténèbres, vienne nous combler de la joie venue du Ciel.






mercredi 24 décembre 2014

Il va naître, le divin Enfant

L'arrivée à Bethléem de Marie et de Joseph

De la solennité de la Nativité du Sauveur par Dom Guéranger, in « L’année liturgique »


Honorons donc le sommeil de Jésus enfant ; rendons nos hommages au nouveau-né dans cet état de repos volontaire, et songeons aux fatigues qui l’attendent au réveil.

Il grandira, cet enfant ; il deviendra un homme, il marchera, à travers tous les labeurs, à la recherche de nos âmes, pauvres brebis égarées. Que du moins, dans ces premières heures de sa vie mortelle, son sommeil ne soit pas troublé ; que la pensée de nos péchés n’agite pas son cœur ; que Marie jouisse en paix du bonheur de contempler le repos de cet Enfant qui doit plus tard lui causer tant de larmes. Le jour viendra assez tôt où il dira : Les renards ont leurs tanières, les oiseaux du ciel ont leurs nids ; et le Fils de l’Homme n’a pas où reposer sa tête. 

Pierre de Celles dit admirablement, dans son quatrième Sermon sur la Nativité du Seigneur :

Le Christ a eu trois endroits où reposer sa tête. D’abord, le sein de son Père éternel. Il dit « Je suis dans le Père et le Père est en moi ». Quel repos plus délectable que cette complaisance du Père dans le Fils, et du Fils dans le Père ? Dans une mutuelle et ineffable dilection, ils sont heureux par l’union.

Mais, tout en conservant ce lieu de repos éternel, le Fils de Dieu en a cherché un second au sein de la Vierge. Il l’a couverte de l’ombre de l’Esprit-Saint, et il a pris en elle un long sommeil, pendant que se formait en elle son corps humain. La très pure Vierge n’a point troublé le sommeil de son Fils ; elle a tenu toutes les puissances de son âme dans un silence digne du ciel, et ravie en elle-même, elle entendait des mystères qu’il n’est pas donné à l’homme de répéter

Le troisième lieu du repos du Christ est en l’homme. Il est dans un cœur purifié par la foi, dilaté par la charité, élevé par la contemplation, renouvelé par l’Esprit- Saint. Un tel cœur offrira au Christ, non pas une demeure terrestre, mais une habitation toute céleste, et l’Enfant qui nous est né ne refusera pas d’y prendre son repos.


Gloria in excelcis Deo !




dimanche 21 décembre 2014

4e Dimanche de l'Avent

4e dimanche de l'Avent, le Seigneur est proche, préparons-nous !

Du temps de l’Avent par Dom Guéranger, in « L’année liturgique »

C’est ainsi que vous nous relevez dans notre bassesse, ô Fils éternel du Père ! C’est ainsi que vous nous rassurez contre les trop légitimes terreurs que nous causent nos péchés.

Israël, mon serviteur, nous dîtes-vous, Jacob que j’ai élu, fils d’Abraham mon ami, je t’ai appelé de bien loin : ne crains point, car je suis avec toi. Mais pour être ainsi avec nous, ô Verbe divin ! de quelles hauteurs ne vous a-t-il pas fallu descendre ! nous ne pouvions venir à vous ; un chaos immense vous séparait de nous. Bien plus, nous n’avions aucun désir de vous voir ; tant nos péchés avaient appesanti notre cœur ! et d’ailleurs, nos yeux n’auraient pu supporter votre éclat.

Enluminure de la Nativité. L'Humilité faite chair.
Dans cette extrémité, vous êtes descendu en personne, et, voilé de votre humanité comme d’un nuage, vous vous êtes donné à voir à nos faibles yeux.

Qui doutera, s’écrie saint Bernard dans son premier Sermon de l’Avent, qui doutera que ce ne soit là une grande chose, qu’une si sublime Majesté ait daigné descendre de si haut dans un lieu si indigne ? Oui, certes, c’est là une grande chose ; car c’est une miséricorde immense, une pitié excessive, une charité infinie. En effet, pourquoi vient-il ? Il vient chercher sa centième brebis qui s’était égarée.
ô admirable condescendance d’un Dieu ! ô dignité sublime de l’homme, objet d’une telle recherche ! Certes, si l’homme s’en glorifie, ce ne sera pas sans motif, non pas qu’il doive se considérer en cela comme s’il était quelque chose par lui-même ; mais bien parce qu’il est l’objet d’une telle estime de la part de son auteur. Toutes les richesses, toute la gloire du monde, tout ce qu’on désire dans le monde est moins que cette gloire ; que dis-je, n’est rien en comparaison.
ô Seigneur, qu’est-ce donc que l’homme, pour que vous le traitiez avec tant de gloire, pour que vous lui attachiez ainsi votre Cœur ? 

Montrez-vous donc bientôt à vos brebis, ô divin Pasteur ! Vous les connaissez, vous les avez vues du haut du ciel, vous les contemplez avec amour, du sein de Marie, où vous reposez encore ; elles veulent vous connaître aussi ; elles ont hâte de considérer vos traits chéris, d’entendre votre voix, d’entrer dans les heureux pâturages que vous leur promettez.




mercredi 17 décembre 2014

Dans 9 jours, le Seigneur sera là - extraits de prières orthodoxes des 22 et 23 décembre à Vêpres et Complies



Avec les bergers et les Anges
Ils préparent le chemin du Seigneur.
Les étoiles brillent fortement ; 
l'étable est lumineuse.

Les sages viennent avec leurs présents ; 
Viens, O Bethléem, 
Oindre la sainte mangeoire,
Car le Maître vient pour toi, 
Sanctifiant ton bois par Sa propre divinité

Les familles des nations
Offrent gloire et louange.
Les sages viennent avec leurs présents ;
Les bergers contemplent dans les champs,
Préparant joyeusement le chemin.

Vous collines et montagnes,
Vous plaines et vallées,
Vous rivières et toute la Création,
Magnifiez votre Seigneur
Qui vient pour naître par amour pour vous.

Apporte de bonnes œuvres à la mangeoire de nos âmes, O Seigneur,
Qu'avec la face brillante et radieuse
Nous puissions Te chanter à Toi Qui vient pour naître :
"Bénissez le Seigneur, vous toutes les œuvres du Seigneur !"





dimanche 14 décembre 2014

3e Dimanche de l'Avent - Gaudete, le dimanche de la joie

3e Dimanche de l'Avent, soyons toujours dans la joie.

Gaudete, in Domino semper : iterum dico, gaudete. 
Dominus enim prope est. 

Soyez dans la joie du Seigneur, soyez dans la joie, le Seigneur est proche


Parements roses. Le "IHS" signifie Iesus Hominis Salvator, Jésus - Sauveur des Hommes.

Premier mot latin de l’introït du troisième dimanche de l’Avent, ce dimanche est comme une pause au milieu de l’Avent et comme une anticipation de la joie de Noël.

Pour mieux le signifier, on peut utiliser des ornements roses. Il en est de même au quatrième dimanche de Carême (Laetare). En ces deux dimanches de la joie, le violet, couleur ordinaire du temps de pénitence, s’éclaircit en rose sans toutefois passer encore au blanc, couleur des fêtes de la Nativité et de la Résurrection.


Annonciation - Visitation : la vraie joie vient de l'intimité avec Dieu
dans l'Esprit Saint et partagée avec son prochain.

Notre Dame de la Vraie Joie,
Mère Attentive et Mère très Pure,
A tout moment veillez sur moi…

Apprenez-moi la joie profonde :
Faites-moi un cœur très pur,
Un cœur très humble.

Vous savez mes faiblesses, ma pauvreté
faites-moi un cœur plus fort,
Obtenez-moi un cœur solide,
Là où me vient la tentation ;
Un cœur prêt à l'effort, aux sacrifices
Pour obtenir le Vrai Bonheur.

Faites-moi un cœur docile
Qui préfère, plus que tout, la Vérité.

Un cœur de paix dans les épreuves,
Un cœur confiant, un cœur tranquille.

Un cœur simple et transparent,
Sans  nœuds et sans complication.

Un cœur doux et bienveillant,
Une âme toujours de bonne humeur,
Qui s'oublie et qui se donne,
Où demeure la Trinité,
Un cœur qui l'aime et se recueille,
Et qui rayonne sa joie profonde.


Au milieu des épines, la joie du chant du rouge-gorge...
Détail d'une nappe