dimanche 31 août 2014

31 août - naissance au Ciel du vénérable abbé H.-M. Boudon

Très Sainte Trinité.
Le 31 août, nous célébrons la naissance au Ciel du vénérable abbé Henri Marie Boudon. Cet extrait de notre cher saint Prêtre, parlant du R.P. Seurin, pourrait lui être appliqué parfaitement.
Prions pour que l’Eglise reconnaisse la sainteté de la vie du vénérable abbé Henri Marie Boudon et le porte enfin sur les autels.


Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « L’homme de Dieu », partie I, chap. 11

Non, je ne me lasserai jamais de dire, avec le secours divin, Dieu seul, Dieu seul et toujours Dieu seul !

Saint Bernard donne un grand prix à celui qui a fait une action en l’amour de Dieu ; non parce que Dieu lui plait, puisque ce n’est pas au contentement de cet amour de notre complaisance que notre amour se doit borner, non pour le plaisir de plaire à Dieu (si ce n’est que parce qu’il lui plaît que nous lui plaisions), non pour le plaisir que nous prenons de lui plaire ; mais parce que l’action que nous faisons plaît à Dieu.

Dieu mérite d’être servi et aimé parce qu’il est ce qu’il est et il faut vouloir ce qu’il veut parce qu’il le veut et non pas parce que cela s’accorde avec ce que nous voulons. De cette manière, dit saint François de Sales, « l’on n’aime pas le paradis parce qu’il est paradis, mais à raison du Dieu du paradis l’on n’aime pas le salut parce qu’il est notre salut mais pour la gloire du Dieu du salut »

L’âme, pour lors, rejette toute sorte d’intérêt quelque saint qu’il puisse être, et elle n’admet purement que le seul intérêt de Dieu seul.
Le saint homme dont nous parlons a fait voir cette vérité en sa personne d’une manière bien éclatante et tout à fait admirable. Qui en considérera bien les circonstances verra clairement que, son désintéressement dans l’intérêt qui est le plus capable de toucher, et que son esprit de mort à l’égard des choses les plus saintes, auront peu d’exemples qui puissent leur être comparés.

Quelquefois il arrive qu’une âme, durant sa ferveur et au milieu du beau jour de la grâce, s’oubliant facilement de soi-même (car il est aisé en ce temps-là), et perdant de vue toute créature, ne respirera plus que Dieu seul et ses intérêts ; mais la lumière qui éclairait si doucement, s’étant éclipsée, changera bien de sentiment et se trouvera dans l’inquiétude et la peine sur ce qui la regarde.
D’autres fois, on voit des âmes cheminer avec la même vigueur au milieu de leurs peines et de leurs obscurités, mais ce n’est que pour un temps, à la fin elles se lassent dans des voies si dures et si pénibles, et les tourments qui les fatiguent les font rentrer en elles-mêmes, elles occupent d’elles-mêmes. 

La constance immuable du Père Seurin dans la pure vue de Dieu seul l’a rendu admirable dans sa force et dans sa persévérance.


Icone de la Vierge à l'Enfant soutenue par les Anges


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