mercredi 19 juillet 2017

De l'importance de communier souvent. Mais en état de grâce !

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « De l’amour de Jésus-Christ au Très Saint Sacrement de l’Autel »

Le diable, qui voit bien que c’est notre vie et qui ne désire que notre mort, fait tous ses efforts pour empêcher la sainte communion. Si posset, dit le dévot du livre de L’Imitation de Jésus-Christ, a sacra communione cessare faceret.

S’il était assez puissant, cet ennemi de l’amour de Jésus Christ, il ôterait entièrement la sacrée communion, et de vrai si l’on veut bientôt venir à bout d’un homme quand il serait très fort, quand il jouirait de la meilleure santé du monde, il ne faudrait que lui ôter sa nourriture : on le verrait peu à peu défaillir, perdre sa force et enfin la vie.

Percussus sum ut fenum et aruit cor meum quia oblitus sum comedere panem meun : Je me suis trouvé desséché comme le foin, dit le Psalmiste, parce que j’ai oublié de prendre et de manger mon pain.


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