Extraits du discours du Pape Benoît XVI, église de la petite maison de la divine Providence de Cottolengo, dimanche 2 mai 2010. Visite pastorale à Turin, rencontre avec les malades
Seigneurs Cardinaux,
Chers frères et sœurs ;
~ Notre rencontre est une rencontre en harmonie avec mon pèlerinage auprès du Saint-Suaire, où nous pouvons lire tout le drame de la souffrance, mais également, à la lumière de la Résurrection du Christ, la pleine signification que celui-ci revêt pour la rédemption du monde.
Le Christ, qui est mort sur la Croix pour nous sauver, s’est laissé clouer afin que de ce bois, de ce signe de mort, puisse fleurir la vie dans toute sa splendeur. Cette maison est l’un des fruits mûrs nés de la Croix et de la résurrection du Christ, et elle manifeste que la souffrance, le mal, la mort n’ont pas le dernier mot, car la vie peut renaître de la mort et de la souffrance.
~ En ce
lieu, nous comprenons alors mieux que si
la passion de l’homme a été assumée par le Christ dans sa Passion, rien ne sera
perdu. On comprend ici de manière particulière le message de cette
solennelle ostension du Saint-Suaire : « Passio Christi – Passio hominis ».
Nous prions le Seigneur crucifié et ressuscité afin qu’il illumine notre
pèlerinage quotidien par la lumière de son Visage ; qu’il illumine notre vie, le présent et l’avenir, la douleur et la
joie, les difficultés et les espérances de l’humanité tout entière. Chers
frères et sœurs, en invoquant l’intercession de la Vierge Marie et de saint
Joseph Benoît Cottolengo, je donne de tout cœur à tous ma bénédiction : qu’elle
vous réconforte et vous console dans les épreuves et obtienne pour vous chaque
grâce qui vient de Dieu, auteur et dispensateur de chaque don parfait.
Merci !
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