Logo pour l'année de la Foi. La barque de Saint Pierre ; le mât de la Croix ; les voiles "IHS" - Iesus humanum Salvator (Jésus - Sauveur des hommes) ; et le soleil eucharistique. |
Cette année, l'Eglise célébrera le 50e anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II et le 20e anniversaire de la promulgation du Catéchisme de l'Eglise Catholique par le bienheureux Jean Paul II.
Nous aurons l'occasion de nous replonger aux sources de la foi pour la fortifier. Comme l'enseigne S. Pierre, il nous faut savoir rendre compte de notre foi et de notre espérance à quiconque nous le demande. Et donc, tout au long de l'année, ce blogue nous offrira, avec le logo et le libellé de l'Année de la Foi, un ensemble de catéchèses qui nous fortifierons en cette si belle et nécessaire vertu théologale.
Extraits de la lettre apostolique en forme
de
Motu Proprio Porta Fidei
du souverain pontife Benoît XVI,
par
laquelle est promulguée l'année de la Foi.
Allégorie de la Foi, gravure |
1. « La Porte de la Foi » (cf. Ac 14, 27) qui introduit à la vie de communion avec Dieu et permet l'entrée dans son Église est toujours ouverte pour nous.
Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s'engager sur un chemin qui dure toute la vie.
Il commence par le baptême (cf. Rm 6, 4), par lequel nous pouvons appeler Dieu du nom de Père, et s'achève par le passage de la mort à la vie éternelle, fruit de la résurrection du Seigneur Jésus qui, par le don de l'Esprit Saint, a voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croient en lui (cf. Jn 17, 22).
Il est possible de franchir ce seuil quand la Parole de Dieu est annoncée et que le cœur se laisse modeler par la grâce qui transforme. Traverser cette porte implique de s'engager sur un chemin qui dure toute la vie.
Il commence par le baptême (cf. Rm 6, 4), par lequel nous pouvons appeler Dieu du nom de Père, et s'achève par le passage de la mort à la vie éternelle, fruit de la résurrection du Seigneur Jésus qui, par le don de l'Esprit Saint, a voulu associer à sa gloire elle-même tous ceux qui croient en lui (cf. Jn 17, 22).
Professer la foi dans la Trinité -
Père, Fils et Saint-Esprit - équivaut à croire en un seul Dieu qui est Amour
(cf. 1 Jn 4, 8) : le Père, qui dans la plénitude des temps a envoyé
son Fils pour notre salut ; Jésus-Christ, qui dans le mystère de
sa mort et de sa résurrection a
racheté le monde ; le Saint-Esprit, qui conduit l'Église à travers les
siècles dans l'attente du retour glorieux du Seigneur.
2. Depuis le commencement de
mon ministère
comme Successeur de Pierre, j'ai rappelé
l'exigence de redécouvrir le chemin de la foi pour mettre en lumière de façon
toujours plus évidente la joie et l'enthousiasme renouvelé de la rencontre avec
le Christ. Dans l'homélie de
la messe pour
l'inauguration de mon pontificat je disais : « L'Église dans son
ensemble, et les pasteurs en
son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les
hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l'amitié avec le Fils de
Dieu, vers celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude » rive
désormais fréquemment que les chrétiens se préoccupent davantage pour les
conséquences sociales, culturelles et politiques de leur engagement, continuant
à penser la foi comme un présupposé évident du vivre en commun.
... du Concile Vatican II, il y a 50 ans. |
3. Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière
soit tenue cachée (cf. Mt 5,13-16). Comme la samaritaine, l'homme
d'aujourd'hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour
écouter Jésus qui invite à croire en lui et à puiser à sa source, jaillissante
d'eau vive (cf. Jn 4,14).
Nous
devons retrouver le goût de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par
l'Église de façon fidèle, et du Pain de la vie, offerts en soutien de tous ceux
qui sont ses disciples (cf. Jn 6, 51).
L'enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même
force : « Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la
nourriture qui demeure en vie éternelle » (Jn 6,27).
L'interrogation posée par tous ceux qui l'écoutaient est la même aussi pour
nous aujourd'hui : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres
de Dieu ? » (Jn 6,28). Nous connaissons la réponse de
Jésus : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qui l'a
envoyé » (Jn 6,29). Croire
en Jésus Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive
le salut.
4. A la lumière de tout ceci j'ai décidé de promulguer une Année de la
foi. Elle commencera le 11 octobre 2012, lors du cinquantième anniversaire
de l'ouverture du Concile Vatican II, et se terminera en la solennité de Notre
Seigneur Jésus-Christ Roi de l'univers, le 24 novembre 2013. Le 11 octobre
2012, aura lieu aussi le vingtième anniversaire de la publication du Catéchisme
de l'Église catholique, texte promulgué par mon Prédécesseur, le
Bienheureux Pape Jean-Paul II, dans le but d'exposer à tous les fidèles la
force et la beauté de la foi.
Sa Sainteté le Pape Paul VI, dans l'aula conciliaire |
Les grands bouleversements qui se produiront en cette Année, ont rendu encore plus évidente la nécessité d'une telle célébration. Elle s'est conclue par la Profession de foi du Peuple de Dieu, pour attester combien les contenus essentiels qui depuis des siècles constituent le patrimoine de tous les croyants ont besoin d'être confirmés, compris et approfondis de manière toujours nouvelle afin de donner un témoignage cohérent dans des conditions historiques différentes du passé.
5. Pour certains aspects, mon
Vénéré Prédécesseur a vu cette Année comme une « conséquence et une
exigence de l'après-Concile », bien
conscient des graves difficultés du temps, surtout en ce qui concerne la
profession de la vraie foi et sa juste interprétation. J'ai considéré que
faire commencer l'Année de la foi en coïncidence avec le cinquantième
anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II peut
être une occasion propice pour comprendre que les textes laissés en héritage
par les Pères conciliaires, selon les paroles du bienheureux
Jean Paul II, « ne
perdent rien de leur valeur ni de leur éclat ».
Il est nécessaire qu'ils soient lus de manière appropriée, qu'ils soient connus et assimilés, comme des textes qualifiés et normatifs du Magistère, à l'intérieur de la Tradition de l'Église... Je sens plus que jamais le devoir d'indiquer le Concile comme la grande grâce dont l'Église a bénéficié au vingtième siècle : il nous offre une boussole fiable pour nous orienter sur le chemin du siècle qui commence. Moi aussi j'entends redire avec force tout ce que j'ai eu à dire à propos du Concile quelques mois après mon élection comme Successeur de Pierre : « Si nous le lisons et le recevons guidés par une juste herméneutique, il peut être et devenir toujours davantage une grande force pour le renouveau, toujours nécessaire, de l'Église ».
Messe papale célébrée par le bienheureux Jean XXIII, Basilique vaticane Saint-Pierre de Rome |
Il est nécessaire qu'ils soient lus de manière appropriée, qu'ils soient connus et assimilés, comme des textes qualifiés et normatifs du Magistère, à l'intérieur de la Tradition de l'Église... Je sens plus que jamais le devoir d'indiquer le Concile comme la grande grâce dont l'Église a bénéficié au vingtième siècle : il nous offre une boussole fiable pour nous orienter sur le chemin du siècle qui commence. Moi aussi j'entends redire avec force tout ce que j'ai eu à dire à propos du Concile quelques mois après mon élection comme Successeur de Pierre : « Si nous le lisons et le recevons guidés par une juste herméneutique, il peut être et devenir toujours davantage une grande force pour le renouveau, toujours nécessaire, de l'Église ».
6. Le renouveau de l'Église passe aussi à travers le témoignage offert par
la vie des croyants : par leur existence elle-même dans le monde les
chrétiens sont en effet appelés à faire resplendir la Parole de vérité que le
Seigneur Jésus nous a laissée.
(...) Dans cette perspective, l'Année de la foi est une invitation à une conversion authentique
et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde.
Dans le mystère de
sa mort et de sa résurrection,
Dieu a révélé en plénitude l'Amour qui sauve et qui appelle les hommes à
convertir leur vie par la rémission des péchés (cf.
Ac 5, 31). Pour l'Apôtre
Paul, cet Amour introduit l'homme à une vie nouvelle : « Nous avons
donc été ensevelis avec lui par le baptême dans
la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du
Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 6, 4).
Grâce à la
foi, cette vie nouvelle modèle toute l'existence humaine sur la nouveauté
radicale de la résurrection.
Dans la mesure de sa libre disponibilité, les pensées et les sentiments, la
mentalité et le comportement de l'homme sont lentement purifiés et transformés,
sur un chemin jamais complètement terminé en cette vie. La « foi opérant
par la charité »
(Ga 5, 6) devient un nouveau critère d'intelligence et d'action qui
change toute la vie de l'homme (cf. Rm 12,2 ; Col 3,9-10 ; Ep 4,20-29 ; 2 Co 5,17).
En ce mois du Rosaire, prions la Vierge Marie, notre Reine, pour :
-l'Eglise et la réconciliation des Chrétiens entre eux ;
Lazzaro Baldi, Saint Pie V à la vision de la victoire de Lépante. La Croix et l'humble Rosaire ont vaincu le mal. |
En ce mois du Rosaire, prions la Vierge Marie, notre Reine, pour :
-le succès de cette année de la Foi ;
-la défense de la vie et de la famille.
Si Dieu à donné la victoire de Lépante, que ne fera-t-Il pas
pour nous aujourd'hui si nous le prions avec foi ?
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