samedi 25 mai 2013

Solennité de la Très Sainte Trinité, mystère glorieux et insondable de la foi


Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,
au DIEU unique en trois Personnes qui est, qui était et qui vient,
comme Il était au commencement, maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles !

Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre action créatrice.

Ô mon Christ aimé, crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre cœur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer jusqu'à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me «revêtir de vous-même», d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m'envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre vie.

Venez en moi comme adorateur, comme réparateur et comme sauveur. Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable afin d'apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière ; ô mon astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

Ô feu consumant, Esprit d'amour, survenez, en moi, afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je lui sois une humanité de surcroît en laquelle il renouvelle tout son mystère

Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, «couvrez-la de votre ombre », ne voyez en elle que le « Bien-aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».

Ô mes trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.

Sainte Elisabeth de la Trinité, ocd.
le 21 novembre 1904


Catéchisme de l’Eglise Catholique

« Je crois en Dieu le Père tout-puissant, 
Créateur du Ciel et de la terre »


199      Je crois en Dieu " : cette première affirmation de la profession de foi est aussi la plus fondamentale. Tout le Symbole parle de Dieu, et s’il parle aussi de l’homme et du monde, il le fait par rapport à Dieu. Les articles du Credo dépendent tous du premier, tout comme les commandements explicitent le premier. Les autres articles nous font mieux connaître Dieu tel qu’il s’est révélé progressivement aux hommes. " Les fidèles font d’abord profession de croire en Dieu " (Catech. R. 1, 2, 2).

200      C’est avec ces paroles que commence le Symbole de Nicée-Constantinople. La confession de l’Unicité de Dieu, qui a sa racine dans la Révélation Divine dans l’Ancienne Alliance, est inséparable de celle de l’existence de Dieu et tout aussi fondamentale. Dieu est Unique : il n’y a qu’un seul Dieu : " La foi chrétienne confesse qu’il y a un seul Dieu, par nature, par substance et par essence " (Catech. R. 1, 2, 8).

201      A Israël, son élu, Dieu S’est révélé comme l’Unique : " Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le Seigneur Un. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force " (Dt 6, 4-5). Par les prophètes, Dieu appelle Israël et toutes les nations à se tourner vers Lui, l’Unique : " Tournez-vous vers Moi et vous serez sauvés, tous les confins de la terre, car Je suis Dieu, il n’y en a pas d’autre (...). Oui, devant Moi tout genou fléchira, par Moi jurera toute langue en disant : en Dieu seul sont la justice et la force " (Is 45, 22-24 ; cf. Ph 2, 10-11).

202      Jésus Lui-même confirme que Dieu est " l’unique Seigneur " et qu’il faut L’aimer " de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toutes ses forces " (cf. Mc 12, 29-30). Il laisse en même temps entendre qu’Il est Lui-même " le Seigneur " (cf. Mc 12, 35-37). Confesser que " Jésus est Seigneur " est le propre de la foi chrétienne. Cela n’est pas contraire à la foi en Dieu l’Unique. Croire en l’Esprit Saint " qui est Seigneur et qui donne la Vie " n’introduit aucune division dans le Dieu unique :
Nous croyons fermement et nous affirmons simplement, qu’il y a un seul vrai Dieu, immense et immuable, incompréhensible, Tout-Puissant et ineffable, Père et Fils et Saint Esprit : Trois Personnes, mais une Essence, une Substance ou Nature absolument simple (Cc. Latran IV).


Enluminure de la TS Trinité, De proprietatibus rerum, par Bathélemy l'anglais, XVe.
Parce que Dieu est unique, le Père, le Fils et l'Esprit Saint siège sur le même trône et est couronné de la même tiare.
"Qui me voit, voit le Père", dit le Seigneur Jésus. Le Père et le Fils se regardent donc en se renvoyant l'un à l'autre l'honneur, la gloire et la puissance. Et parce que l'Esprit Saint est l'Amour du Père et du Fils, Il est comme leur cœur.
Le Père et le Fils touchent le livre des saintes Ecritures et l'Esprit Saint repose sur lui car ce n'est que par révélation divine que nous pouvons entrer dans ce mystère insondable.  

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