Vénérable Henri-Marie Boudon, Grand-Archidiacre d'Evreux

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mercredi 29 août 2012

31 août - naissance au ciel du vénérable abbé Henri Marie Boudon

Messire Henry Marie Boudon, Prêtre
Docteur en Théologie, Grand Archidiacre d'Evreux
Illustre par sa piété, ses écrits, son zèle, son
abandon à la divine Providence et sa dévotion
à l'Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu.
Décédé le 31 août 1702. Âgé de 79 ans.
Zelo zelatus sum pro Domino Deo exercitum
III Reg. 19.

Vie brève du Vénérable abbé Henri-Marie Boudon
Grand Archidiacre du diocèse d'Evreux


1. Jeunesse.

Henri-Marie Boudon naît à La Fère, en Haute-Picardie, le 14 janvier 1624.

Instruit dans sa jeunesse par un prêtre nommé Duhavel, il suit à Rouen les classes des Jésuites et, à vingt ans, se rend à Paris pour étudier sous l’autorité du Père Bagot la philosophie et la théologie au collège de Clermont. Il fonde avec ses amis la congrégation de Marie, mettant en commun prières et bonnes oeuvres, s’exerçant à l’observance la plus parfaite de toutes les vertus chrétiennes pour mieux adorer Dieu et honorer le saint Cœur de Marie (dévotion qui se propagea rapidement par les soins de saint Jean Eudes). De nombreux étudiants s’agrègent à la société des bons amis (tel fut leur surnom) pour s’occuper spirituellement et matériellement des plus démunis, en particulier des enfants. Leurs modestie, recueillement conduite édifiante inspirent l’admiration de tout Paris.

Le Père Alexandre de Rhodes, religieux jésuite, revenu des Indes chercher des ecclésiastiques pour ses missions, trouva dans ces jeunes gens des dispositions plus parfaites que celles [que j’ai] cherchées dans les séminaires et les autres lieux de l’Europe. Quelque temps après un des «bons amis», Bernard de Sainte Thérèse (futur Evêque de Babylone), offrit sa maison de la rue du Bac, et ainsi la congrégation qu’avait formée M. Boudon devint vers 1648 le séminaire des Missions Étrangères (érigé par lettres patentes en septembre 1663).

M. Boudon, se jugeant trop indigne, n’osait penser au sacerdoce. Il acheva, à 23 ans, ses études de théologie. N’ayant plus de communauté il se trouva sans ressources et sans asile.

Bienheureux François de
Montmorency-Laval, vitrail
Un jour qu’il était allé dans l’église de Notre-Dame de Paris pour demander l’aumône, la Providence lui fit connaître M. de Montmorency, frère du jeune abbé de Laval. Ces deux frères ne tardèrent pas à apprécier le trésor de sa présence et voulurent régler leur conduite sur ses conseils et ses exemples. Ils devinrent ses protecteurs aussi bienveillants que délicats.

On a peine à concevoir comment un jeune homme, qui n’était rien dans l’Église, qu’aucun emploi, aucune action d’éclat n’avait pu recommander encore, avait déjà acquis cette sorte de célébrité qui portait les âmes les plus pieuses à se mettre en rapport avec lui. Une correspondance s’établit dans presque toutes les provinces de France avec des supérieures de communauté religieuses qui le consultaient avec toute la confiance et la soumission qu’elles auraient eues pour le directeur le plus solide et le plus expérimenté. (Citons entre autres la Mère prieure des Ursulines de Tours ; la Mère Mechtilde du Saint-Sacrement, fondatrice de l’adoration perpétuelle, le 12 mars 1654).


2. Ministère.

Son ami François de Laval-Montmorency, archidiacre du diocèse d’Évreux, est alors désireux de partir pour les missions du Canada. Le futur évêque de Québec jette les yeux sur Henri-Marie Boudon afin de lui transmettre sa charge à Évreux. L’abbé Laval et le P. Bagot, toujours son directeur spirituel, l’encouragèrent à accepter l’emploi qui effrayait son humilité.
  
Docteur de l’université de Bourges le 7 octobre 1653, le titre de grand archidiacre d’Évreux lui sera conféré le 28 février 1654 par Gilles Boutault, évêque d’Évreux.

Le 19 septembre 1654, il est ordonné sous-diacre à Evreux et recevra le Diaconat à Verneuil-sur-Avre, dans l’église abbatiale de Saint-Nicolas. (monastère de bénédictines fondé en 1627 par Charlotte de Hautemer, comtesse de Grancey). Six mois plus tard, le 1er janvier 1655, dans le palais épiscopal, Mgr Gilles Boutault lui confère le sacerdoce. À trente ans il entre pour la première fois dans les emplois de l’Église, prenant sous sa responsabilité 160 paroisses en devenant grand-Archidiacre et grand-vicaire (et alors administrateur du diocèse d'Évreux).

À peine en possession de sa charge, il travaille à restaurer la dignité du culte, oblige les pasteurs à enseigner régulièrement le catéchisme, travaille à susciter des vocations de qualité. Il fonde le Grand Séminaire d’Évreux, financé en partie de ses deniers, qu’il mettra sous  la direction du futur saint Jean Eudes.

Chaire de la Cathédrale Notre-Dame d'Evreux.
Ces mesures rigoureuses ne vont pas sans susciter contre lui l’opposition des prêtres tièdes ou indignes, qu’il écarte des charges paroissiales. Cependant lorsque, le 11 mars 1661, Mgr Boutault meurt, son successeur, Mgr Henri de Maupas du Tour, n’hésite pas à maintenir l’archidiacre dans ses fonctions. Mais dans le diocèse d’Évreux, les jansénistes étaient nombreux et organisés, aussi l’archidiacre se voit dans la nécessité de les dénoncer. Ces sectaires, démasqués, font leur jonction avec tous les prêtres médiocres et suscitent une opposition.

De toutes parts, des lettres de plainte parviennent à l’évêque ; mais l’accusé se défend vigoureusement, expose ses preuves et reçoit l’approbation de son supérieur. Les plus affreuses calomnies ruinèrent si bien sa réputation qu’il fut déposé de ses fonctions et interdit. Dans cette terrible épreuve, il pratiqua la vertu d’abnégation qu’il aimait tant. Cette disgrâce dura de juillet 1665 à décembre 1674 ou son principal accusateur, touché de repentir, se rétracte. Cet aveu tardif éclaire l’évêque d’Évreux, qui rend au condamné toute sa faveur, se réconcilie avec lui, proclame son innocence. disant : M. Boudon est un ange, un archange.

M. Boudon prêcha des missions retentissantes en Bavière, en Flandre, à Strasbourg, Metz, Nancy, à Cambrai, Valenciennes, Chartres, Paris, Bourges, dans le Bordelais, le Limousin, le Poitou, le Bourbonnais, l’Orléanais, le Nivernais, la Bretagne, l’Anjou ; son zèle pour le salut des âmes l’entraînait dans toute la France.


3. Mort.

Enfin, après avoir été capricieusement ballotté du faîte des honneurs aux plus extrêmes mépris pour retrouver, à l’heure de Dieu, l’estime et la vénération qui couronnent la vraie vertu, M. Boudon meurt le 31 août 1702, en odeur de sainteté, à l’âge de 79 ans (dans sa maison, anciennement rue du Trou Bailly devenue rue Traversière, entre le canal de l’Iton et la rue de la Petite-Cité). L’homme de Dieu seul s’en alla, comme il le dit en expirant, dans le pays de Dieu seul, où tout le monde sera obligé de reconnaître par force ou par amour qu’il n’y avait que cela à faire en ce monde.
Dalle mortuaire de M. Boudon.

Le corps de M. Boudon repose dans la chapelle des saints Anges Gardiens (fondée en juillet 1348, par Robert d’Heudebouville et Doyen d’Évreux) dans la Cathédrale d’Évreux, où il avait  célébré les saints mystères, entendu les confessions et donné des conseils qu’on venait demander de si loin. Cette chapelle ne tarda pas à devenir le siège de l’Archiconfrérie des Saints Anges, fondée par lui, qui jusqu’alors se trouvait au sanctuaire de Saint-Michel-des-Vignes où elle avait pris naissance.

Le 19 juin 1868, à la prière de Mgr Devoucoux, le Pape Pie IX, par indult, érigea en archiconfrérie l’Association des Saint-Anges et ajouta de nouvelles faveurs à celles dont l’avaient enrichie Clément XII (1730-1740), Pie VI (24 avril 1782) et Grégoire XVI (13 novembre 1837).


4. Doctrine.

Son idée dominante est l’amour de Dieu seul. Dieu seul, c’est le titre de son premier ouvrage, c’est le mot qui commence toutes ses œuvres, c’est la devise qu’il place en tête de toutes ses lettres, c’est la conclusion de plusieurs chapitres de ses livres.

Sa grande dévotion à l’Immaculée Conception lui fait développer le culte du Cœur Immaculé de Marie, que puisa chez lui, de son propre aveu, le futur saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

Clocher de la Chapelle
Saint Michel des Vignes
Enfin, il a une dévotion toute  spéciale envers saint Michel et les Esprits bienheureux. Il choisit la chapelle de Saint Michel des Vignes (XIème siècle) pour instaurer la messe du premier mardi du mois, précédée d’un pèlerinage entre la Cathédrale et ce sanctuaire, et pour y établir son Association des Saints-Anges en 1667. 

C’est Anne d’Autriche - épouse de Louis XIII, qui régna de 1610 à 1643 - future Régente de 1643 à 1661, qui, lors de la Fronde de 1652, instaurera sur le conseil de M. Olier la messe des premiers mardis des mois en l’honneur de saint Michel archange afin d’obtenir la paix à l’Église et à l’État.

M. Boudon dont le cœur débordait d’amour pour Dieu, semblait puiser cette flamme près des célestes Intelligences au milieu desquelles il paraissait vivre. Il en parlait à tous, aux riches, aux pauvres, dans ses voyages, dans ses pèlerinages. La dévotion de M. Boudon excellait en ardeur envers saint Michel : il était persuadé que l’illustre Archange jouit auprès de Dieu d’un crédit considérable, que rien ne doit entraver les causes qu’il prend en main.

Saint Michel Archange et les Esprits bienheureux
terrassant le démon, enluminure
5. Ouvrages.

Les livres d’Henri-Marie Boudon (une trentaine) ont eu un succès extraordinaire de son vivant, (dont quelques-uns toujours rééditer avec succès dans le monde entier, trois cent ans après sa naissance au Ciel) principalement en France et au Canada, mais aussi en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Pologne, en Flandre, puisqu’ils furent traduits dans la langue de ces pays. Ils furent lus généralement dans toute l’Europe cultivée, qui pouvait y accéder grâce à la traduction latine. Le petit livre intitulé La dévotion aux saints Anges opéra plus d’un miracle auprès de fidèles qui le tenaient. En certaines églises de Flandre et des Pays-Bas, son ouvrage intitulé L’amour de Jésus au très Saint-Sacrement de l’Autel était attaché avec une petite chaîne à la table de communion pour que les fidèles puissent s’enivrer d’amour pour celui qu’ils allaient recevoir ou lors de leurs visites au Saint-Sacrement. 


6. Aujourd’hui.

La dévotion à saint Michel archange et aux saints anges gardiens est perpétuée par des fidèles qui viennent de nouveau se recueillir sur la tombe du vénérable Henri-Marie, et après la messe de chaque premier mardi du mois effectuent le pèlerinage institué par lui.

L'Archiconfrérie des saints Anges, fondée à Évreux vers 1667 par le vénérable abbé Henri-Marie Boudon (1624-1702), est une association de fidèles catholiques romains ayant pour but d'honorer Dieu seul par l'intermédiaire de Notre-Dame, Reine des Anges, de saint Michel, leur Prince, et de tous les neuf chœurs angéliques. Elle oeuvre à l'établissement du règne de Dieu dans la ville et le diocèse d'Évreux, en France, et prie pour ses membres, tant les vivants que les défunts.
           
Plaque en face de l'autel de la
chapelle des S. Anges
où repose M. Boudon
Relevée le mardi 2 août anno Domini 2005, en la fête de Notre-Dame-des-Anges, l'association des saints Anges, après la visite solennelle de Mgr Christian Nourrichard le dimanche 17 juin 2006 sur la tombe de M. Boudon pour demander sa béatification, reçoit le 19 décembre 2006 le soutient de  celui-ci pour le projet de relèvement de l’Archiconfrèrie.

L'Archiconfrérie relève du Saint-Siège par indult (19 juin 1868) du bienheureux pape Pie IX, et célèbre son Seigneur dans la Liturgie latine traditionnelle, dans la pleine communion aux Successeurs de Saint Pierre et de Saint Taurin, premier évêque d'Évreux. 

Ses fêtes sont le 2 août (Notre-Dame-des-Anges), le 29 septembre (S. Michel Archange et tous les Anges) ainsi que les autres fêtes michaëliques (à savoir le 8 mai et le 16 octobre) et angéliques (24 mars, S. Gabriel ; 2 octobre, S. Anges gardiens ; 24 octobre, S. Raphaël), auxquelles est inclus le premier mardi de chaque mois. Elle tient également à honorer les fêtes propres à la France et au diocèse d'Évreux, en tête desquelles la Saint-Taurin (11 août) et la commémoration de la naissance au ciel du vénérable Henri-Marie Boudon (31 août).

Elle a son siège en la chapelle des saints Anges de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, et souhaite vivement restaurer son deuxième sanctuaire, à savoir la chapelle Saint-Michel-des-Vignes, où aboutissent ses traditionnels pèlerinages des premiers mardis des mois, jours consacrés, depuis S.M. Anne d'Autriche, à la prière pour l'Église et pour la France par l'intercession de saint Michel Archange et de tous les saints Anges.






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samedi 25 août 2012

Saint Louis, roi de France, priez pour la France !

Saint Louis, Roi de France, tenant en ses mains
la Sainte Couronne d'épines de Notre Seigneur

Extraits d'homélies, enseignements et discours de Son Éminence Révérendissime 
Monseigneur Louis Cardinal Pie, 
Évêque de Poitiers

      « Seigneur, mon Dieu, vous avez créé la France pour l'Église et jamais la France n’abdiquera entièrement sa mission. Il y a dans le naturel de ce pays, des ressources infinies et les esprits y sont capables de retours inespérés… Dieu tient dans Ses mains les cœurs des peuples aussi bien que les cœurs des hommes. 

Courage, ô France, c'est ainsi que tu reviendras à ta vocation première. De précieux instincts qui se dérobent encore à toi, mais qui ne sont qu'endormis, se réveilleront dans ton sein. Et tandis que comme Saul respirant encore les menaces et le carnage sur la route de Damas, tu sembleras lancée peut-être dans la voie de l'impiété et de la violence, tout-à-coup, une force secrète te renversera, une lumière subite t'enveloppera et une voix se fera entendre : « Qui êtes-vous, t'écriras-tu... Qui es Domine ? Je suis Jésus que tu poursuis, que tu persécutes. Ego sum Jesus quem tu persequeris. 

Ô France, il est dur pour toi de regimber contre l’aiguillon. Faire la guerre à Dieu n'est pas dans ta nature. Relève-toi, race prédestinée, race d'élection et va, comme par le passé, porter Mon nom à tous les peuples et à tous les rois de la terre ». Ainsi soit-il. (5/506-507)


             Pie IX adressait naguère ces paroles à l'un de nos compatriotes : « Je bénis la France et, quelque malheureuse qu'elle soit en ce moment, je compte sur elle. Dieu l'éprouve, mais ne l'abandonnera pas. Dites bien cela. »

Oui, nos très chers frères, nous disons cela. A ne regarder que la marche et que les chances naturelles des affaires, notre situation pourrait paraître désespérée. Nous l'avouons, autant notre confiance est pleine et absolue, autant elle est dénuée de fondement humain. Mais Dieu a fait une œuvre divine ici-bas : il a posé dans notre Occident le centre de cette œuvre, il a établi à Rome le siège de la souveraineté religieuse. Et le même Dieu a choisi notre nation pour être le principal appui de Rome ; et nous ne voyons pas qu'après quatorze siècles écoulés, il ait préparé à l'Eglise latine un autre soutien temporel que le nôtre. Dieu ne nous a donc pas rejeté de sa face ; et nous demeurons encore, dans ses desseins, le soldat nécessaire de son Eglise.

Voilà la raison décisive, je ne dis pas de notre espérance, mais de la certitude de notre délivrance et de notre Salut. (7/12)


Saint Louis portant, pieds nus, la Sainte Couronne d'épines
à Paris où il fit construire, comme reliquaire, la
Sainte Chapelle.
            La France a reçu d'en-haut une mission à laquelle elle ne peut se soustraire sans renoncer à sa propre existence : elle est condamnée à n'être rien, si elle n'est pas la première des nations catholiques. Mais aussi, quelques profondes qu'aient été ses chutes, il ne tient qu'à elle d'être bientôt replacée à la tête du monde. Fille aînée de l'Eglise, le premier rang lui est promptement rendu dès qu'elle rentre dans la voie qui lui a tracée la main, "qui dirige les nations de la terre" (Ps 66,5). (7/94-95)


            Vous tous, mes frères, si vous êtes condamnés à voir le triomphe du mal, ne l'acclamez jamais, ne dites jamais : Tu es le bien ; à la décadence : Tu es le progrès ; à la nuit : Tu es la lumière ; à la mort : Tu es la vie. (Pentecôte 1880)

En Clovis, c'est la France qui était baptisée par saint Rémy.
            Le premier devoir de chacun de nous, c'est de revenir pour sa part à la profession et à la pratiquer totale de sa foi religieuse.

Nous le devons à Dieu, que nous avons trop longtemps négligé et offensé. 
Nous le devons à notre âme, qui sera jugée selon ses œuvres, et qui deviendrait plus inexcusable si elle abusait des lumières et des grâces attachées à l'adversité. 
Nous le devons à notre pays : car selon la pensée souvent exprimée par saint Augustin, un citoyen est le commencement d'une cité ; et ce qu'un seul chrétien, conséquent avec sa foi, peut pour le bien de patrie, est incalculable.

Si chacun voulait remplir son devoir tout entier dans la simple sphère du foyer domestique, nous aurions bientôt le spectacle de la société la mieux réglée et la plus florissante. (7/105-107)


Montjoye - Saint Denis
Armes du Royaume de France entourées du collier
de l'Ordre de Saint Michel


           Ah ! Nos très chers frères, malheur à celui qui laisserait entrer dans son cœur cette politique abominable qui est celle de Satan ! Malheur à celui qui croirait se préparer une domination plus facile et plus assurée en pervertissant les générations ! (...) Non, n'attendez rien de l'impiété, rien que votre ruine et un désastre universel. 
(...) Je vous réponds : Vous n'avez employés aucun des moyens efficaces ; il est temps de substituer les remèdes aux palliatifs ; et, pour votre part, il faut revenir à Dieu sincèrement, pratiquement, entièrement. (1/153-156)





Prière de Saint Louis

Dieu Tout-Puissant et éternel,
Qui avez établi l’empire des Francs pour être dans le monde 
L’instrument de vos divines volontés,
Le glaive et le bouclier de votre sainte Eglise,
Nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière,
Les fils suppliants des Francs,
Afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser votre règne en ce monde,
Et que pour accomplir ce qu’ils ont vu,
Ils soient remplis de charité, de force et de persévérance,
Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen




Oraison extraite d'un Missel carolingien
Prière préférée du Bx Charles de Foucault


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Libellés : Année liturgique, Règne de Dieu en France

mercredi 22 août 2012

22 août - Couronnement de Marie

Marie - Reine au Coeur immaculé
Nous célébrons aujourd'hui le couronnement de la Vierge Marie, 5e mystère glorieux du chapelet. 
Conçue Immaculée dans le sein de sainte Anne pour être le parfait tabernacle du Sauveur, Mère de Dieu et Mère des hommes, Maîtresse de charité et de compassion, Modèle des Saints, Reine des Anges, montée au ciel avec son corps et son âme dans sa glorieuse Assomption, elle est aujourd'hui couronnée par la Trinité Sainte comme Reine de l'univers, elle dont le Coeur immaculé bat pour ses enfants en priant pour nous, maintenant et à l'heure de notre mort.
Remercions le vénérable Pie XII de nous avoir donné cette si belle fête, remercions Marie de ne pas nous oublier dans cette vallée de larmes où nous soupirons en désirant le Ciel.



Sermon 7 de saint Amédée de Lausanne (+1159)

La mort et l’Assomption de Marie

Tandis que je médite et que très souvent je reviens en esprit sur l’assomption de la mère de Dieu, une question se présente à moi, digne d’examen, utile à résoudre et qui vous paraîtra très douce, une fois communiquée. On se demande en effet pourquoi, lors de l’ascension du Seigneur, sa mère, qui l’entourait d’une telle affection, ne l’a pas suivi aussitôt. Aucune ombre de péché ne l’avait ternie, aucune tache n’avait éclaboussé sa vie ; sa charité la rendait plus ardente qu’un brasier, sa chasteté plus brillante que la lumière, son enfantement virginal inouï plus éclatante même que les habitants des cieux : il paraît donc étonnant qu’elle n’ait pas été aussitôt entraînée dans les airs avec son Fils.

(...) Qu’y a-t-il en effet d’aussi aimable, aussi beau et d’aussi délectable que voir la mère du Créateur et Rédempteur de tous ? Si l’on désire tant voir de ses yeux le sépulcre de notre Rédempteur ; si la pierre sur laquelle a reposé la sainte tige de Jessé exerce un si puissant attrait et jouit d’une telle renommée qu’elle appelle à soi les affections et les pensées de tous et, par un charme religieux attire tout à soi ; quelle joie et de quelle qualité n’était-ce pas de voir la mère de Dieu tant que la tendresse divine permit qu’elle restât avec nous sur la terre, selon le sort commun ?

Bienheureuse nation, heureuse génération qui mérita d’être illuminée d’un tel spectacle ! Oui, bienheureuse cette génération fidèle et joyeuse au milieu de laquelle a été planté l’arbre qui produit le fruit de vie, a brillé la mère de la lumière véritable, a paru ce puits fermé et scellé dont est sortie la source de la maison de David, ouverte pour la purification des péchés et des souillures. Cet insigne privilège, ce don céleste, cette grâce spéciale ont été accordés à l’Église des premiers chrétiens.

(...) Présente dans la chair, elle goûtait donc par avance les prémices du royaume à venir, tantôt s’élevant vers Dieu en une ineffable sublimité, tantôt condescendant au prochain en une indicible charité. D’une part, elle était entourée par les hommages des anges ; d’autre part elle était vénérée par le service des hommes. L'archange Gabriel l’assistait parmi les anges et Jean, heureux de s’être vu confier auprès de la croix, à lui vierge, la Vierge mère, la servait ainsi que les autres apôtres. Ils se réjouissaient de voir, les uns leur reine, les autres leur maîtresse et tous s’empressaient dans un affectueux dévouement.

(...) Et maintenant, qui célébrera dignement les louanges de sa très sainte assomption ? Qui pourra dire avec quel bonheur elle sortit de son corps (*), avec quel bonheur elle vit son Fils, avec quelle joie elle s’avança vers le Seigneur, entourée des choeurs des anges, portée par le zèle empressé des apôtres, alors qu’elle contemplait le Roi dans sa beauté et voyait son enfant l’attendre dans la gloire, libre de toute peine comme elle avait été exempte de toute tache ? Elle quitta la demeure de son corps pour demeurer éternellement avec le Christ. Elle passa dans la vision de Dieu et son âme bienheureuse, plus brillante que le soleil, plus élevée que le ciel, plus noble que les anges, elle l’exhala vers le Seigneur. Certainement, son glorieux trépas fait la gloire du mont Sion où, au terme de ses jours, elle mourut dans une heureuse vieillesse. C’est là qu’elle acheva le don de sa vie, donnant à toutes ses vertus un parfait accomplissement. C’est là que, naissant plus que mourant, passant plus que trépassant, elle est accueillie par les armées de Dieu et les troupes de la milice céleste s’élancent au-devant d’elle.


Assomption, XIXe

(...) C’est pourquoi le Seigneur, présent quand elle sortait de son corps, proclame ainsi ses louanges : « Tu es toute belle, ô ma mère et il n’y a pas de tache en toi. Tu es toute belle, dit-il : belle dans tes pensées, belle dans tes paroles, belle dans tes actions, belle depuis ta naissance jusqu’à ta mort, belle dans la conception virginale, belle dans l’enfantement divin, belle dans la pourpre de ma passion et remarquablement belle dans l’éclat de ma résurrection. Lève-toi donc, mon amie, ma colombe, ma belle, mon immaculée et viens ! Car déjà est passé l’hiver de mon absence, la pluie de tes larmes s’en est allée et a cessé. Au retour du soleil, les fleurs angéliques paraissent pour toi. Ta voix, ô très chaste colombe, a été entendue. Le temps de l’assomption est arrivé.»

Lors donc que la Vierge des vierges était conduite par son Dieu et Fils, le Roi des rois, dans l’allégresse des anges, la joie des archanges, parmi les acclamations du ciel, alors s’accomplit la prophétie de David disant au Seigneur : « La reine se tient à ta droite, dans un vêtement d’or et des ornements variés ». Alors, selon la parole de Salomon, « les jeunes filles se sont levées et l’ont proclamée bienheureuse et les reines à leur tour ont chanté sa louange ». « Qui est celle-ci, disent les vertus célestes, qui monte toute blanche, appuyée sur son Bien-Aimé ? » Et encore : « Qui est celle-ci qui monte comme un lever d’aurore, belle comme la lune, brillante comme le soleil ? » Elles disaient aussi : « Qui est celle-ci qui monte à travers le désert, comme une colonne de fumée s’élève des parfums de myrrhe et d’encens et de toutes les poudres de parfumeur ? » Pour nous, cette splendeur est nouvelle et admirable ; nouvelle et glorieuse, cette façon de monter ; nouveau et délicieux, ce parfum très suave.

Entraînée parmi de telles louanges, elle non plus ne pouvait cesser de louer, elle qui voyait le Fils de Dieu, né d’elle, siéger à la droite de la majesté du Père et la prendre avec lui dans la gloire. « Tu as tenu, dit-elle, ma main droite et tu m’as conduite selon ta volonté et dans la gloire tu m’as reçue. » Et encore : « Il se tient à ma droite pour que je ne sois pas ébranlée. C’est pourquoi mon coeur s’est réjoui et ma langue a exulté ». Bien plus, ma chair aussi repose dans l’espérance. Car tu ne m’as pas laissée dans le monde et tu ne permettras pas que le corps de ta mère voie la corruption.

(...) Élevée au milieu des acclamations de joie et de louange, elle est donc placée, première après Dieu, sur un trône de gloire, au-dessus de tous les habitants du ciel. Là, ayant retrouvé la substance de sa chair - car il n’est pas permis de croire que son corps ait connu la corruption et revêtue d’une double robe - elle contemple des yeux de l’âme et du corps l’Homme-Dieu dans ses deux natures, avec une ardeur d’autant plus vive que sa vision est plus limpide entre toutes.

Enluminure : le Couronnement de Marie
Puis, s’abaissant vers le genre humain avec une indicible charité et tournant vers nous ces yeux si miséricordieux qui sont la lumière du ciel, elle fait monter une prière universelle pour le clergé et le peuple, hommes et femmes, vivants et morts. Du ciel, la Vierge toute glorieuse nous vient en aide ici-bas et par sa prière toute puissante, elle chasse tous les maux et donne tous les biens ; pour tous ceux qui la prient du fond du coeur, elle se fait leur protection pour la vie présente et pour la vie future. Se rappelant bien pour quel but elle est devenue mère du Rédempteur, elle accueille très volontiers les prières de tout pécheur et implore auprès de son Fils pour toutes les fautes des pénitents. Assurément, elle obtiendra ce qu’elle voudra, cette mère chérie, elle dont les très chastes entrailles ont été le chemin par où le Verbe de Dieu est venu jusqu’à nous pour laver dans son sang les souillures du monde et la caution de l’antique péché : Jésus-Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Amen.



______________________

      (*) Le Pape Pie XII déclarait dans sa bulle proclamant le dogme de l'Assomption, Munificentissimus Deus : Nous proclamons, déclarons et définissons que c'est un dogme divinement révélé que Marie, l'Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. 

Le vénérable Pape refusa de se prononcé en faveur, ou non, de la simultanéité de l'assomption du corps et de l'âme de la Très Sainte Vierge Marie. Pour la majorité des théologiens latins, au terme de sa vie terrestre, Marie serait montée, corps et âme au Ciel. 

Au contraire, nos frères orthodoxes, comme une partie des théologiens latins dont saint Amédée de Lausanne, croient que Marie se serait d'abord endormie (la Dormition et non la mort, conséquence du péché originel). Son âme aurait alors été emportée au Ciel par son Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, avant d'unir l'âme de sa sainte Mère à son corps glorifié, trois jours après... Marie serait donc la première ressuscitée, corps et âme au Ciel.

Quoique les opinions des théologiens divergent, le "résultat" est le même : Notre Dame règne dans les cieux, corps et âme, glorifiée de la gloire même de Dieu, intercédant pour nous, comme Reine de l'univers et Médiatrice de toute grâce. 


Van der Goes, La Dormition de Notre Dame


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Libellés : Année liturgique, Catéchèse, Dévotion mariale

En vue du 31 août

Le 31 août célèbre la date anniversaire de la mort de Monsieur Boudon. 
L'Archiconfrérie, ayant été fondée par lui qui aimait tant Notre Seigneur présent au Saint Sacrement, pendant ces 9 jours qui nous séparent de cette date anniversaire, demandera la grâce d'augmenter en nous, et en nos frères, le respect du au Seigneur présent en son Eucharistie. 



Quelle bonté, Jésus-Christ est pendant toute la semaine dans nos églises les plus abandonnées, afin que le pauvre peuple n’ait pas, les dimanches et les fêtes, la peine de l’aller chercher bien loin. 

Ce maître souverain du firmament n’a point de gardes, qui éloignent de sa divine personne ceux qui veulent l’aborder. Toutes les avenues du palais de ce roi de l’empyrée sont libres. 

O vous, qui êtes affligés, consolez-vous : celui qui sanctifie les cœurs et qui remplit parfaitement tous leurs désirs est à vous. Pauvres, réjouissez-vous : vous pouvez jouir d’un bien immense ; et pendant que les grands du monde vous rebutent, le Roi des anges vous donne toute l’audience que vous pouvez souhaiter. Il se plaît à vos entretiens, pourvu qu’ils partent du cœur ; il vous met au nombre de ses plus chers favoris. 

Loué soit à jamais le très-saint Sacrement de l’autel, portons un respect singulier à tous les ecclésiastiques qui ont l’honneur d’approcher de si près de ce Roi de majesté ; demandons avec ardeur de dignes ministres à celui qui seul est la porte par laquelle on puisse entrer, et qui l’ouvre et la ferme selon ses desseins éternels. 


Prière : Mon adorable Sauveur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, je crois fermement que vous êtes sous le voile et les espèces du saint Sacrement : je le crois plus certainement que si je vous voyais de mes yeux, parce que mes sens et ma raison me peuvent tromper ; mais votre parole qui m’en assure, est absolument infaillible. Seigneur, augmentez ma foi.





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4e centenaire de la naissance de Monsieur Boudon (1624-2024)

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Vénérable abbé Henri Marie Boudon

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Grand-Archidiacre d'Evreux, l'abbé Henri-Marie Boudon (1624-1702) est l'une des figures les plus attachantes du XVIIe, "Siècle des Saints". Maître et ami du Bx François de Montmorency-Laval auquel il succéda comme grand-archidiacre d'Evreux, il releva spirituellement son diocèse malgré l'opposition janséniste. Persécuté près de 10 années, jusque par de saints hommes, il écrivit alors, approuvé par Bossuet, ses chefs-d'oeuvre. Réhabilité, il poursuivit ses prédications dans tout le Royaume, aux Pays-Bas espagnols et jusqu'en Bavière. Auteur préféré de S. Louis-Marie Grignion de Montfort, qui puisa chez lui le sens de la Croix et l'esclavage à la Ste Vierge, il fut un amant passionné de Jésus-Hostie et le grand Apôtre des SS. Anges. Inhumé en la cathédrale d'Evreux, son procès en béatification fut ouvert en 1888.

Prière indulgenciée pour obtenir la béatification de M. Boudon (1624-1702)

Ô Dieu, Qui avez daigné remplir le cœur de l'abbé Henri-Marie Boudon d'une ardente dévotion à Vos saints Anges, à l'Immaculée Conception et au Très Saint Sacrement de l'Autel, mais également d'un infatigable zèle pour la sanctification, l'exemplarité et la régularité du Clergé, ainsi que d'une extrême pauvreté et d'une douce patience dans les épreuves, accordez-nous, nous Vous en prions, de voir à son exemple l'amour de Dieu seul comme fin de notre piété et de toute notre vie, et exaucez les prières que nous Vous adressons par son intercession, afin que nous puissions le voir un jour élevé à la gloire des autels.
Ainsi soit-il.

Imprimatur :
+Christian, Évêque d'Evreux
20 juin A.D. 2008

Merci de nous signaler toute grâce reçue par l'intercession du vénérable abbé Henri-Marie Boudon

OEuvres de Monsieur Boudon

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  • Dieu présent partout
  • Du respect dû à la sainteté des églises
  • L'homme de Dieu
  • La dévotion aux neufs choeurs des anges
  • La sainteté de l'état ecclésiastique
  • La vie cachée avec Jésus en Dieu
  • Lettres, tome 2
  • Oeuvres compkètes, Migne, tome 1
  • Oeuvres complètes, Migne, tome 2
  • Oeuvres complètes, Migne, tome 3
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