Sans commentaire ! |
Pourquoi un Chrétien ne peut pas fêter le 14 juillet comme une fête même nationale ?
Tout simplement
parce que ce ne fut une fête pour personne, surtout pas pour les honnêtes gens,
encore moins pour les Chrétiens fidèles.
Voici la longue liste de ces chrétiens
qui furent tués, en haine de la foi, par la Révolution Française. En
rappelant tous ceux que l'Eglise, après examen minutieux, a inscrit à son
martyrologe :
- les seize carmélites de Compiègne guillotinées le 17 juillet 1794 (béatifiées en 1906)
- les quinze religieuses de Valenciennes (dont 3 filles de la Charité et 11 ursulines), guillotinées le 26 juin 1794 (béatifiées en 1920)
- les trente-deux religieuses de Bollène, guillotinées du 6 au 26 juillet 1794 à Orange (béatifiées en 1925)
- Noël Pinot, prêtre angevin, guillotiné le 21 février 1794 (béatifié en 1926)
- les 191 martyrs de septembre, exécutés à la prison des Carmes le 2 septembre 1792 (béatifiés en 1926 parmi plus de 3000 victimes)
- Pierre-René Rogue, prêtre de la Mission, guillotiné à Vannes le 3 mars 1796 (béatifié en 1934)
- les 19 martyrs de Laval, guillotinés le 21 janvier 1794 (béatifiés en 1955)
- les 99 martyrs d'Angers (12 prêtres, 3 religieuses et 84 laïcs) exécutés à Angers et à Avrillé, entre le mois d'octobre 1793 et le mois d'octobre 1794
- les 64 martyrs de l'Ile-Madame (béatifiés en 1995, parmi les plus de 600 prêtres morts sur cette île et à Rochefort)
Le bienheureux Noël Pinot montant à l'échafaud en ornements sacerdotaux |
La bienheureuse Marie Anne Vaillot et ses 46 compagnes assassinées en 1794 |
Le martyre des Lucs-sur- Boulogne. |
Plusieurs autres causes sont en cours d'examen et conduiront certainement à
allonger cette liste des béatifiés. Citons simplement ici celle des 110 enfants de moins de sept ans massacrés aux Lucs-sur-Boulogne
en Vendée par les soldats de la colonne infernale du général
Cordellier.
Ces bienheureux martyrs font partie de la cohorte héroïque de ces centaines de milliers de catholiques qui ont livré leur vie pour ne pas renier Jésus-Christ et son Eglise, victimes de la Révolution Française, et dont l'histoire tragique restera dans bien des cas ignorée des hommes, trouvant sa vraie récompense au Ciel. L'étude de cette période permet de dégager le caractère essentiellement anti-chrétien de la Révolution, et de trouver des leçons extraordinaires pour alimenter notre Foi et notre Espérance.
Ces bienheureux martyrs font partie de la cohorte héroïque de ces centaines de milliers de catholiques qui ont livré leur vie pour ne pas renier Jésus-Christ et son Eglise, victimes de la Révolution Française, et dont l'histoire tragique restera dans bien des cas ignorée des hommes, trouvant sa vraie récompense au Ciel. L'étude de cette période permet de dégager le caractère essentiellement anti-chrétien de la Révolution, et de trouver des leçons extraordinaires pour alimenter notre Foi et notre Espérance.
On ne peut lire sans beaucoup d'émotion les comptes rendus d'interrogatoires, de ces hommes et des ces femmes du peuple, qui savaient que leurs réponses les conduisaient à la mort certaine. Ainsi, parmi les martyrs d'Avrillé, l'interrogatoire de Marie Cassin : "Avez-vous assisté à la Messe des prêtres réfractaires ?" - "Oui". Cela suffit. Le juge écrit en marge "F", à fusiller. Tout aussi émouvants sont les comptes rendus de leurs morts, dans la prière et le pardon. (Jean de Viguerie, "Christianisme et Révolution", page 248)
Et voici quelques-uns des criminels les plus connus de notre pays érigés en héros de la République :
Fouquier-Tinville |
Robespierre |
"Le
Cardinal Pie de A à Z", ed° de Paris, 5/ 404-405 :
Le Nabuchodonosor de notre âge, c’est le
génie révolutionnaire, tel que le montre chaque jour à nos yeux une presse de
plus en plus audacieuse dans son impiété. Parce qu’il est impersonnel et
cosmopolite, ce dominateur nouveau n’est
que plus formidable. Il n’admet pas que qui que ce soit se soustraie à sa dictature
tyrannique. Son projet hautement proclamé est de subjuguer la terre entière à
son empire : cogitationem suum in eo
esse ut omnem terram suo subjugaret imperio ( Judith II.3).
Ne pas se soumettre à lui, c’est violer son droit, et il a juré de « se défendre » contre tout contradicteur qui n’acceptera pas ses propositions et messages : juravit quod defenderet se de omnibus his… qui nuntios suos contradixerunt et remiserunt eos vacuos (idem I.11.12). Il dit à ses satellites, qui sont encore ses esclaves à l’heure où ils se feront capitaines : « Allez, envahissez tous les royaumes, principalement ceux qui ont méprisé mon commandement » (idem II.5).
Sous le coup de la peur ou de la fascination, des rois et des nations entières ont fait leur soumission à ce géant redoutable, espérant par-là être traités avec quelques ménagements. Mais ni les réceptions et les ovations pompeuses, ni les acclamations prodiguées à l’insolent vainqueur, n’ont pu adoucir son humeur féroce : nec si tamen facientes ferocitatem ejus pectoris mitigare potuerunt (idem III.11). Partout où il a prévalu, le despotisme révolutionnaire a tout détruit, tout renversé, tout abaissé sous son niveau égalitaire, tout absorbé dans son autocratie centralisatrice : religion, propriété sacrée et profane, autorité paternelle, corporations quelconques, lois, coutumes, franchises, libertés, il n’a rien respecté. Car il ne veut pas plus de la tradition humaine que de la tradition divine ; il a fait le même mépris de l’histoire et de la religion ; il a dédaigné l’autorité du genre humain et l’expérience du passé, comme il a dédaigné l’autorité de l’Eglise et ses décisions.
Par un édit semblable au roi des Mèdes et
des Perses, la révolution ne permet de révérer aucun ni des dieux ni des
hommes, elle veut être adorée seule et ne laisse d’autre idole autre
qu’elle-même : omnis homo qui
rogaret quemquam de diis et hominibus, nisi te, Rex, mitettur in lacum leonum
(Daniel VI.12).
Toute voix doit se mettre à l’unisson de sa
voix.
Tout dogme, même surnaturel et révélé,
devient un dogme séditieux s’il est en désaccord avec ses théories et ce
qu’elle appelle « ses principes » ; toute conscience, même
formée d’après la loi divine, doit se laisser redresser et modifier par la
conscience et la loi des temps modernes.
Enfin, si elle tolère l’existence des diverses religions admises à vivre sous son abri, c’est à la condition qu’elle pourra les dominer toutes, et, se tenant au milieu de cet aréopage de dieux : stetit in synagoga deorum, les entendre, les juger, les conseiller et les accorder tant bien que mal entre eux : in medio autem deos dijudicat (Psaume 81.1).
Enfin, si elle tolère l’existence des diverses religions admises à vivre sous son abri, c’est à la condition qu’elle pourra les dominer toutes, et, se tenant au milieu de cet aréopage de dieux : stetit in synagoga deorum, les entendre, les juger, les conseiller et les accorder tant bien que mal entre eux : in medio autem deos dijudicat (Psaume 81.1).
Le Cardinal Pie était-il prophète ? De la bouche même de
Vincent Peillon, aujourd'hui ministre de l’Education nationale :
Le véritable visage de la Révolution française. |
"On ne pourra jamais construire un pays de
liberté avec la religion catholique. Comme on ne peut pas non plus
acclimater le protestantisme en France comme on l'a fait dans d'autres
démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion
républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, mais qui est la
révolution spirituelle, c'est la laïcité. Et c'est pour ça d'ailleurs qu'au
début du XXe siècle, on a pu parler de foi laïque, de religion laïque, et que
la laïcité voulait être la création d'un esprit public, d'une morale laïque, et
donc l'adhésion à un certain nombre de valeurs".
Le 1er
septembre 2012, le même ministre de la République affirmait :
"Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper,
car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de
conscience. Pour donner la liberté du
choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes,
familial, ethnique, social, intellectuel, pour
après faire un choix".
Liberté - Egalité - Fraternité... |
Si nous allons voir les feux d'artifice, louons le génie et le savoir-faire des artificiers, mais ne soyons pas dupes :
notre fête nationale,
c'est le 15 août,
jour de Marie - Reine de France.
Antonello da Messina, Couronnement de Marie, détail. A "Marianne", nous préférons la Vierge Marie et sainte Anne ! |
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