dimanche 14 juin 2015

Contre les blasphèmes et les folies impies des hommes : réparer par notre fidélité et notre charité

Cimetière profané, croix détruites, la mémoire de
nos défunts insultée.
Notre pays, depuis plusieurs années, est la cible de la malveillance de plusieurs personnes, de membres de groupes satanistes, souillant nos églises - la maison de Dieu parmi les hommes -, profanant les tabernacles et profanant le Corps du Christ eucharistique, détruisant ou souillant les images des saints, déshonorant la mémoire de nos morts en profanant les cimetières où reposent nos chers défunts, les membres de nos familles !

Porte de tabernacle brisée, ciboire vidé à terre,
le Corps du Christ piétiné... La Passion du Christ
jusqu'à la fin du monde !
Ces blasphèmes et ces profanations sont terriblement graves. Ces actes engagent le Salut éternel de ceux qui osent commettre de tels actes impies, sacrilèges et immoraux, malheureusement laissés impunis par les autorités civiles de notre pays qui n'ont que faire de nous, Chrétiens. 

Ces actes ne sont malheureusement pas nouveaux et partout où le Christ étend son règne, le démon se débat pour abîmer, souiller et détruire. Mais notre Sauveur n'est-Il pas vainqueur du monde  ? Alors prions et supplions pour la conversion des pécheurs. Mais nous chrétiens, et particulièrement les Prêtres, les catéchistes et les religieux, ayons un grand soin de Notre Sauveur présent au tabernacle, de ses églises, des vases et des linges sacrés. Car, si de tels actes sont commis, c'est peut être aussi de notre faute. Si nous ne délaissions pas nos églises, le Seigneur présent au tabernacle, peut être que nos compatriotes ne tomberaient pas dans ces folies qui les conduisent tout droit en Enfer...

Devenons des Saints et prions, aimons, réparons par plus d'amour, de foi, d'espérance, de charité et de prière.

Qui osera encore dire que les chrétiens ne sont pas persécutés ? Et là, il n'est question que des cimetières de notre pays. Quels malheurs, quelle folie !

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « De la sainteté de l’état ecclésiastique »

~ Pour connaître les désordres de la Maison de Dieu et y apporter tous les remèdes possibles.

Car ils (les chrétiens) doivent beaucoup veiller à tout ce qui regarde le culte de Dieu :
-aux corporaux, à ce qu’ils ne soient point troués, qu’ils soient bien nets et bien blancs, que l’on change de temps en temps ceux qui servent dans le Tabernacle sous le saint ciboire car il y en a qu’on y laisse ses années entières ! ;
-que l’on ne se serve pas de purificatoires sales, ce qui est assez ordinaire ;
-que les palles soient aussi nettes ;
-que les nappes des autels ne soient pas pleines de poussière et qu’on les fasse blanchir de temps en temps aussi bien que les autels et tout le reste du linge.
Il serait à désirer que les palles fussent couvertes de linge et non pas d’étoffes parce que, dans la suite du temps, elles se gâtent et se noircissent et on n’y peut pas remédier qu’en les changeant.

Il faut prendre garde :
-que tous les autres ornements soient dans un état décent comme les chasubles, les étoles, les manipules, les voiles, soit pour couvrir le calice soit pour couvrir le ciboire ;
-que les autels portatifs ne soient pas placés loin du bord de la table, que les châssis de bois pour soutenir les devants d’autel ne soient pas plus larges que de deux doigts pour les inconvénients dont nous avons parlé ;
-qu’il n’y ait point d’images mutilées ou habillées mondainement ou en qui l’on remarque des nudités (car en ce cas il les faut absolument ôter) ;
-que les sièges soient dans une distance éloignée des autels ;
-que les vaisseaux des saintes huiles et ce qui sert à l’usage du saint Baptême soient bien propres (NB. Les ampoules du Saint-Chrême ; de l’huile des malades ; de l’huile des catéchumènes) ;
-que les clefs du tabernacle, des ornements, des saintes huiles et des fonts baptismaux soient gardées avec la dernière exactitude sans les laisser jamais sans être enfermées sous quelque autre clef que l’on doit emporter et ne les laisser pas à l’Eglise sous prétexte qu’on les cache en quelque lieu secret ;
-que l’on ne fasse point d’irrévérences en sonnant les cloches selon que nous l’avons remarqué ci-devant ;
-que les livres de l’Eglise ne soient pas déchirés : ceux qui servent à célébrer le très saint Sacrifice de la Messe ou à chanter l’Office divin ;
-que les cimetières soient bien clos et qu’ils ne servent jamais à aucun usage profane comme à y faire paître des bêtes, à y étendre du linge ou du foin ou à y causer et s’entretenir d’affaires séculières.


S. Em. R. le Cardinal Burke célébrant la sainte Messe avec le respect et
la dignité dus au Seigneur Jésus - Eucharistie

En réparation des péchés, des injures faites au Christ, des blasphèmes que nous devons réparer par notre amour et notre charité :

Dieu soit béni,
Béni soit son Saint Nom,

Béni soit Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme,
Béni soit le Nom de Jésus,
Béni soit son Sacré Cœur,
Béni soit son Précieux Sang,
Béni soit Jésus-Christ au Très Saint Sacrement de l’autel,

Béni soit l’Esprit Saint Consolateur,

Bénie soit l’Auguste Mère de Dieu, la Très Sainte Vierge Marie,
Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception,
Bénie soit sa Glorieuse Assomption,
Béni soit le nom de Marie, Vierge et Mère,

Béni soit Saint Joseph, son très chaste époux,

Béni soit Dieu dans ses Anges et dans ses Saints.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire