C’est une
nécessité indispensable puisque notre
Maître veut que nous soyons miséricordieux comme notre Père céleste est
miséricordieux. Si donc il nous fait miséricorde après tant de récidives, nous sommes bien obligés de la faire.
Mazzola, le Christ portant la Croix. |
Toutes les excuses
que l’on peut alléguer sont inutiles. Si l’on prétexte la différence des
personnes, il n’y en a point d’égale à celle qui se trouve entre Dieu et la
créature. Si c’est la qualité comme celle d’un père offensé par son enfant, un
maître par son serviteur, un ami un bienfaiteur par les personnes obligées, nous sommes les enfants de Dieu, nous
sommes ses esclaves, il n’y point d’obligations pareilles à celles que nous lui
avons.
Si c’est la
grandeur de l’offense, il n’y en peut avoir qui approche de nos crimes. On ne nous a pas mis en croix, couronnés
d’épines, percé les pieds et les mains, donné des cinq mille coups de fouets,
dépouillés jusqu’à nos habits et laissés tout nus ni rendus les opprobres de
tous les peuples : voilà ce que nos crimes ont fait à un Dieu !
Si c’est la durée
du mauvais traitement, jamais il n’y en
a eu de semblable puisque durant toute notre vie nous commettons toujours des
offenses contre Dieu par des ingratitudes qui ne peuvent souffrir de
comparaison.
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