vendredi 7 octobre 2016

Mois du Rosaire

Bataille de Lépante, appartement Borgia. C'est le Rosaire qui nous permit d'être libres et de demeurer chrétiens.



Notre Dame de tendresse veille sur ses enfants.
Confions-nous à elle !
Le mois d’Octobre est traditionnellement consacré à Notre-Dame sous le patronage du saint Rosaire.

Cette belle fête de Notre-Dame nous rappelle la glorieuse victoire de Lépante contre les troupes musulmanes qui voulaient envahir l'Europe. C'est grâce au Rosaire que nos troupes, grandement inférieures en nombre, vainquirent l'ennemi grâce à cette arme spirituelle.

Dans toutes les apparitions mariales, la Vierge Marie, Mère de Dieu et de l’Eglise, le Modèle des Saints, nous invite à prier et faire pénitence.

Prier, c’est demander pour soi ou pour les autres, pour l’Eglise et le monde, comme Marie au Cénacle avec les Apôtres, qui priaient ensemble, d’un seul cœur et d’une seule âme, avec persévérance ; c’est supplier et intercéder, comme Marie au pied de la Croix pour le Salut du monde ; c’est aussi se réjouir, louer et remercier, comme Marie à la Visitation dans son Magnificat d’action de grâce.

Faire pénitence, c’est se donner de la peine, car quand on aime, on ne compte pas. Marie et Joseph, comme tous les parents attentionnés, se donnèrent de la peine pour ce petit enfant, le plus beau des enfants des hommes, le Fils de Dieu que le Père leur confia pour qu’Il grandisse et s’épanouisse sur cette terre avant de sauver l’humanité.

Notre Dame nous invite à prier et faire pénitence, pour nous même, car nul ne peut se sauver soi-même et ce qui est impossible pour nous, Dieu seul peut l’accomplir.
Pour le monde, car son Prince, quoique blesser à mort par la Croix, est encore puissant et cette culture de mort et du déchet dont parlent les Pontifes s’exhibent de plus en plus tous les jours. Mépris des lois divines. Mépris des plus petits, de l’enfant à naître, du malade, de la personne âgée. Mépris de ceux qui ne rapportent pas d’argent. Mépris de ceux qui ne sont pas puissants ou riches. Mépris de la Vie et du Prince de la Vie. Mépris de la Vérité au profit du père du mensonge. Mépris du Chemin que le saint Evangile nous enseigne au profit de nos propres folies et accommodements avec la vérité. Nous préférons la tour de Babel à l’Eglise, notre orgueil à l'humilité, les biens de ce monde au Bien véritable. Et nous déplorons que les œuvres de nos mains ne tiennent pas ! Cependant, si nous bâtissons sur le sable, sans le Seigneur, comment tout cela pourra tenir ?

Une prière qui n'est pas réservée aux prêtres et aux moines
Nous sommes à la fin des temps. Ils sont accomplis. Le Salut par la Passion, la Mort et la Résurrection est accompli. C’est le temps de l’Eglise et de la prédication à tous les hommes de la terre. 

Mais que font les chrétiens qui semblent perdre la foi et la verve de l’annonce de la Vérité ! Même les chrétiens s’affadissent. Comme le mauvais sel, ils perdent leur goût, et comme la lumière caché sous le lit, ils n’illuminent plus ni ne guident personne. Quand le phare s’éteint, le navire dans la tempête risque de s’échouer sur les récifs et de sombrer, pour toujours…

Si nous ne prions pas, si nous ne faisons pas pénitence, comme la Mère de Dieu en personne nous y invite, comment pourrions-nous accueillir le Salut et l’offrir aux autres. C’est un acte de foi et d’humilité que d’accueillir cette parole céleste ! C’est un acte d’espérance et de charité, pour nous et pour le monde !

Prier le chapelet est si simple, et nous le méprisons. Comme s’il était réservé aux grands-mères ou aux bigots. Dieu se rit des prétendus intelligents ! Dieu aime les humbles et les gens un peu fous, aux yeux du monde.

Prier le chapelet, c’est accompagner Notre Dame et le Seigneur, c’est relire l’Evangile, c’est devenir simple, comme Dieu est simple, et tout donner à Celui-là seul qui peut nous exaucer et combler les désirs de notre cœur.


En commençant par le signe de la Croix, nous rappelons le Salut, les douleurs du Fils de Dieu, son grand amour pour chacun des hommes de cette terre, les bons comme les mauvais.
Dire le Credo, c’est redire la foi de l’Eglise. Pas ce que je veux, pas simplement ce que je comprends, c’est dire la foi telle qu’elle est, telle que le Fils de Dieu nous l’a révélée pour notre Salut.
Dire le Notre Père, c’est prier notre Créateur avec amour comme le Fils aime son Père et Lui parle en intercédant pour nous. C’est prier pour nous et le Salut de tous, en toute simplicité et vérité.
Dire trois fois l’Ave Maria, c’est parler comme l’Archange Gabriel ; c’est exulter comme sainte Elisabeth ; c’est se confier à sa Mère du Ciel avec confiance et simplicité.
Si vous ne redevenez pas comme les enfants,
vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu !
Dire le Gloire au Père, c’est acclamer la Très Sainte Trinité, Dieu unique en Trois Personnes, le plus grand des mystères, mystère de communion, mystère auquel nous sommes appelés à participer pour l’éternité dans la gloire céleste.

Ensuite, nous disons le Notre Père et 10 Je vous salue Marie en contemplant tel ou tel mystère, en demandant à Dieu toutes les grâces dont nous avons besoin, pour nous-mêmes, pour les autres, vivants ou défunts, pour le monde. Et nous terminons par la doxologie du Gloire au Père, comme acte d’adoration et de confiance en notre Dieu – Trinité.


Dire le chapelet, c’est entrer dans l’intimité de la Sainte Famille et du Sauveur en méditant les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux.

Les lundi et samedi, nous méditons les mystères joyeux. Avec Notre Dame et saint Joseph, nous entrons dans l’intimité de leur famille pour accueillir le Fils de Dieu :
  1. L’Annonciation : le Verbe s’est fait chair, et Il a habité parmi nous ;
  2. La Visitation : quoique Notre Dame aime Dieu de tout son cœur au point de porter son Fils bien-aimé, elle est tout autant au service de sa vieille cousine, l’Amour de Dieu et du prochain vont de paire ;
  3. La Nativité : l’accueil de la Vie, du Prince de la Vie, adorons-Le et aimons-Le ! ;
  4. La Présentation au Temple : 40 jours après sa naissance, Marie toute pure accomplie les préceptes de la Loi et le Fils de Dieu est reconnu comme le Sauveur d’Israël et Celui qui sauvera les nations païennes ;
  5. Le recouvrement de l’Enfant Jésus au Temple : à 12 ans, Jésus enseigne à ses parents que sa mission est de faire la volonté du Père et d’enseigner les nations et pour cela, Il devra tout abandonner. Mais le 3e jour, sera celui de la joie et des retrouvailles, préfiguration de la Passion et de la Résurrection.

"Ma prière préférée", nous disait-il.
Imitons-le !
Le jeudi, nous méditons les mystères lumineux. Nous accompagnons le Sauveur dans son ministère public.
  1. Le Baptême au Jourdain : Jésus se met librement au rang des pécheurs et nous invite à nous plonger dans son immense amour pour vivre des dons du Saint-Esprit, à s’appuyer sur Lui, particulièrement dans le combat des tentations ;
  2. Les noces de Cana : l’eau est changée en vin en surabondance, signe préfigurateur des noces de l’Agneau qui changera le vin en son Sang eucharistique pour le Salut du genre humain, pour la joie des noces éternelles dans la Jérusalem céleste ;
  3. Le ministère public : enseignements et miracles, appel à la conversion et chemin du Salut, tel est le Chemin de Vérité et de Vie que Jésus nous invite à emprunter. Prenons la Croix et suivons-Le ! ;
  4. La Transfiguration : Jésus nous montre la gloire de sa divinité alors qu’Il prend le chemin de Jérusalem et de la Croix. Nous devons reprendre courage dans les épreuves en contemplant le visage du Sauveur ;
  5. Le Jeudi Saint : Jésus institue le Sacerdoce nouveau et le Sacrifice nouveau, prions pour ceux qui nous donnent la vie divine, et vivons intensément des Sacrements.

Dire le chapelet seul
Les mardi et vendredi, nous méditons les mystères douloureux. Nous entrons dans la Passion du Sauveur.
  1. Gethsémani et l’Agonie : avec persévérance, appuyons-nous sur l’Ange envoyé pour nous réconforté dans l’épreuve et faisons la volonté de Dieu pour le Salut du monde et le nôtre ;
  2. La Flagellation : dans l’épreuve physique, Jésus nous soutien et souffre avec nous. Prenons-Lui la main et ne la lâchons pas ;
  3. Le couronnement d’épines : dans les épreuves morales, les moqueries et les injures, le Seigneur nous réconforte et nous apprend à ne pas nous plaindre, à offrir et intercéder, confiant en la justice de Dieu ;
  4. Le Chemin de la Croix : dans la vie quotidienne, Jésus est là à nos côtés et Il porte le plus lourd du poids. Avec confiance et courage, suivons-Le ! ;
  5. La Crucifixion et la mise au tombeau : dans notre vie comme dans notre mort, offrons tout au Seigneur, prions-Le pour tous ceux qui agonisent et les âmes bénies du Purgatoire afin que l’Esprit Saint les purifie de tout péché, les configurent au Fils unique, et qu’ils puissent entrer dans la maison du Père.

Quelque soit l'âge
Les mercredi et dimanche, nous méditons les mystères glorieux, accueillant la Vie éternelle offerte à Pâques et suivant le chemin de Marie.
  1. La Résurrection : Pâques, jour de fête et de joie, vivons intensément de la vie divine reçue au jour de notre baptême, entretenue par la divine Eucharistie, revivifiée par le Sacrement de Pénitence, ennoblie par la Confirmation ;
  2. L’Ascension : notre Cité est céleste et si nous devons avoir les pieds bien sur terre, notre cœur et nos désirs doivent être célestes ;
  3. La Pentecôte : demandons au Saint-Esprit de faire de nous de vrais fils de Dieu par Jésus-Christ ;
  4. L’Assomption de Notre-Dame : après l’Ascension, c’est Marie qui nous montre le chemin du Ciel. Imitons notre Mère et écoutons-la en priant, en faisant pénitence et en vivant fidèlement l’Evangile ;
  5. Le couronnement de Marie : nous ressusciterons pour la vie éternelle ou pour la mort éternelle et la damnation. Faisons tout ce qui est notre possible pour être couronné comme Marie.
Ou en communauté


Maintenant, prions ! Même si nous nous ennuyons, même si nous avons l'impression d'avoir la tête ailleurs et de rabâcher.

Prions fidèlement sans jamais nous lasser, simplement, pour être en communion avec le Père, le Fils et l'Esprit Saint, avec Marie et Joseph, avec tous les Anges et tous les Saints.



Et si nous avions oublié le B-A - BA de nos prières, les voici pour nous aider :

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur ; qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen


Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. 
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal. Amen


Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes 
et Jésus,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. Amen



Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours,
et dans les siècles des siècles. Amen


Après chaque dizaine, n’hésitons pas à prier comme Marie à Fatima nous y a invités :

Ô mon bon Jésus,
Pardonnez-nous nos péchés,
Préservez-nous du feu de l’Enfer
Et conduisez au Ciel toutes les âmes,
Surtout celles qui ont le plus besoin de votre sainte miséricorde. Amen.





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