Le Père Seurin disait que l’abondance des grâces
de l’âme croît beaucoup par l’union que nous avons avec ces purs esprits, quoique
l’on y fasse peu de réflexion.
Ce sentiment est bien autorisé par l’expérience de
sainte Thérèse (d'Avila) qui marchait à la perfection à pas de géant depuis qu’une voix
du ciel lui eut dit qu’elle ne conversât plus qu’avec les anges.
Le Père
ajoutait que ces bienheureux esprits nous favorisent beaucoup et nous
enrichissent de leur plénitude, chaque ordre selon ce qui lui est propre :
les séraphins nous faisant part de leurs ardeurs amoureuses ; les
chérubins de leur sagesse et de leurs lumières ; les trônes de leur
repos ; les dominations de la participation au règne de Jésus
Christ ; les vertus de leur grand pouvoir et de leur force ; les
puissances de leur victoire contre les démons ; les principautés et les
archanges de leur zèle pour les intérêts de l’adorable Jésus, leur grand Roi et
le nôtre, dans les royaumes, dans les provinces et les Etats tant
ecclésiastiques que séculiers ; les anges de leur pureté, de leur vue de
Dieu en toutes choses et de leur charité pour les âmes.
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