« Vie nouvelle de Henri-Marie Boudon »,
par S.Exc.R. Mgr Matthieu, Archevêque de Besançon
Telle était la
soumission de Boudon envers l’Eglise : l’enfant le plus tendre n’en
pourrait pas porter à sa mère une plus sincère et plus inviolable.
Au respect aveugle
que lui inspiraient ses décisions, il joignait un sentiment de zèle pour tout
ce qui pouvait contribuer à sa gloire et à l’affermissement de son autorité, si
désintéressé et si pur que tous ceux qui y travaillaient quelles que fussent
d’ailleurs les routes différentes qu’ils prissent pour arriver à ce noble but
acquéraient des droits égaux à son estime. Ainsi la conformité de pensées et de
sentiments qui le portait à aimer Fénelon ne l’empêcha jamais de payer à
Bossuet le tribut d’admiration que méritait ce grand homme : il citait
souvent sa doctrine et ses lettres prouvant qu’il eut toujours en ses lumières
une confiance pleine de respect.
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