lundi 2 novembre 2020

Prions pour tous nos frères défunts

Le Titien, détail des âmes bénies en Purgatoire

Du 1er au 8 novembre, l'Eglise offre la grâce de l'indulgence plénière pour tous les défunts aux fidèles en état de grâce qui assisteront à la Messe et y communieront aux intentions des défunts et de toute l'Eglise.

Du fait de la situation sanitaire actuelle, l'Eglise étend cette grâce à tout le mois de novembre même aux fidèles qui ne peuvent aller à la Messe et visiter un cimetière comme c'est habituellement prévu

Que ce mois de novembre, si sombre, si triste, devienne un foyer de grâces et de lumières pour tous nos frères défunts ! Prions pour eux, c'est l'acte de charité le plus grand que nous puissions faire pour eux en offrant des Messes de suffrage.

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « La gloire de la Sainte Trinité dans le secours des âmes du Purgatoire », 1ère partie, 1er motif : La grandeur des tourments.

Cependant les tourments du Purgatoire les surpassent dans leur grandeur, tous ceux même des Martyrs n’en approchent point selon qu’il fut révélé à sainte Magdeleine de Pazzi. Il y a plus et voici ce qui est bien capable de faire trembler les plus assurés.

Le Docteur angélique enseigne que les peines du Purgatoire sont plus grandes que celles que notre bon Sauveur a endurées en sa douloureuse Passion. Hélas que devenir ici ! O vous qui lisez ces choses et moi qui les écris, que deviendrons nous ! Mon Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur et ne me châtiez pas dans votre colère ! Il n’y a rien de sain dans ma chair et il n’y a point de paix dans mes os quand j’y pense.

Miséricorde, miséricorde ! Sang de Jésus Christ, apaisez la divine colère ! O très douce Vierge, la Mère de la miséricorde, ayez pitié de nous, ayez pitié des pauvres âmes du Purgatoire ! Anges bienheureux, venez au secours !

Encore une fois, que devenir ici ? Ne dites donc pas que vous ne craignez pas tant le Purgatoire parce que l’on est assuré d’aller dans le Ciel. Que personne ne parle de la sorte, dit saint Augustin, car il est vrai que quoique cette assurance donne des consolations indicibles elle n’empêche pas pourtant que l’on ne souffre d’une manière inexplicable. Vous concevrez bien cette vérité par l’exemple de notre bon Sauveur. Non seulement il était assuré de sa gloire, mais sa très sainte âme en jouissait dès le premier moment de sa bienheureuse création, et cependant cette jouissance dans sa suprême partie a-t-elle empêché les peines épouvantables de sa douloureuse Passion ? Oui, dit ce Père que je viens de citer, tout ce que l’on peut voir ou sentir est bien éloigné des tourments de ces flammes purifiantes. Hélas ! non jamais l’œil n a vu ni l’oreille entendu rien de pareil.

Icône du jugement dernier

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