samedi 7 novembre 2020

Prions, supplions, intercédons !

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le triomphe de la Croix », protestation de l’auteur

O Père éternel par tous les mérites de cet aimable Sauveur, par tous les mérites de son immaculée Mère, de tous les bienheureux Anges et des Saints, je vous demande l’établissement de ses divins intérêts, l’avènement de son règne sur tous les infidèles, hérétiques et schismatiques, sur toute l’Eglise et les affaires de l’Eglise, sur tous les royaumes chrétiens, sur toutes les affaires du christianisme contre les infidèles et tous les ennemis de votre gloire, sur le diocèse d’Evreux, sur l’archidiaconat que votre divine providence m’a mis entre les mains par la très pure Vierge, sur toutes les personnes qu’elle m’adresse, sur tous mes bienfaiteurs, sur toutes les personnes qui se recommandent à mes prières, sur les pauvres âmes du Purgatoire, sur mon être et les opérations de mon être, sur mon corps, tous mes sens intérieurs et extérieurs, sur mon âme et toutes ses puissances.

Messe de Requiem

C’est la demande que je vous fais en toute humilité, que les intérêts de l’adorable Jésus établis en toutes choses et pour toujours. Pour les nôtres, ô Père des lumières, Père des miséricordes, je les veux oublier pour jamais, ne voulant plus penser, plus m’occuper, plus rechercher que les seuls intérêts de Jésus votre Fils bien-aimé qui sont les mêmes que les vôtres et que les intérêts du Saint-Esprit.

Voilà la matière que je désire avoir pour m’en souvenir au saint Sacrifice de la Messe ; vos seuls intérêts, voilà où je désire que toutes mes prières, tous mes souhaits et tous mes vœux, tendent uniquement et sans réserve.

Voilà la demande que je désire renouveler à toutes les heures du jour, aussi bien que les adorations, les actes d’amour et de louanges de mon aimable Sauveur.

Ah ! je voudrais le pouvoir faire à tous les moments de ma vie et, faites-moi la grâce que je fasse au dernier instant, à ma mort. C’est ce que je tâcherai d’inspirer de faire à tous ceux à qui je le pourrai, avec votre divin secours. Au moins, c’est une protestation que je fais en votre sainte présence, que j’entends qu’autant que ces pratiques seront écrites, tous les mots soient autant de voix qui vous disent incessamment ce que je dis présentement. O mon Dieu ! bénissez ces personnes que je connais, qui les font exercer, par les personnes qui les viennent voir, les faisant mettre à genoux pour leur en faire produire des actes, et commençant leurs conversations par ces adorations, par ces amours, par ces louanges, par ces actions de grâces et les finissant de la sorte, pou ne les finir jamais durant l’éternité.



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