samedi 14 juillet 2012

Bonne fête M. Boudon !


Détail d'un vitrail, S. Henri II,
Sint Michielskerk, Gent, Berlgique

Après la réforme liturgique demandée par les Pères conciliaires à Vatican II, la mémoire de S. Henri II, empereur romain germanique, fut transférée au 13 août. 

Nous la célébrerons avec le calendrier de la forme extraordinaire du rit romain, c'est à dire le 15 juillet, date à laquelle on souhaitait une très bonne fête à M. l'abbé Henri Marie Boudon

Voici le lecture que l'Eglise nous offre au Bréviaire en cette fête de notre cher ami et protecteur :

Vie de S. Henri par un auteur ancien

Lorsque le bienheureux serviteur de Dieu eut reçu l'onction royale, il ne s'enferma pas dans les limites de sa royauté temporelle ; pour remporter la couronne de l'immortalité, il se disposa à militer sous le souverain Roi, car le servir, c'est régner

Il déploya la plus grande activité pour faire progresser la religion ; il se mit à pourvoir les églises de propriétés et à développer considérablement leur décoration. Il fonda l'évêché de Bamberg entièrement sur son domaine, lui donna pour titulaires les Apôtres Pierre et Paul et le glorieux martyr saint Georges, et il le rattacha par un contrat spécial à la sainte Église Romaine, afin de rendre au premier siège de la chrétienté l'honneur qui lui revient par institution divine, afin aussi d'affermir cette fondation par un tel patronage. 

Pour que tout le monde sache bien avec quelle vigilance le bienheureux a pourvu au bien de la tranquillité et de la paix de son Église nouvelle, même pour l'avenir, nous lisons ici la lettre de confirmation Henri, roi par la bonté de la Providence divine, à tous les enfants de l'Église, présents et futurs : 

     "La Sainte Écriture, dont les instructions sont très salutaires, nous donne cet enseignement et cet avertissement nous devons abandonner les biens transitoires et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d'obtenir au ciel le jour qui ne finira pas. En effet, la gloire présente est fugitive et creuse si, en la possédant, on néglige de penser l'éternité céleste. Mais la divine miséricorde a préparé un remède pour le genre humain quand elle nous a donné la richesse terrestre pour nous permettre d'acquérir une place dans la patrie du ciel. Nous vous rappelons cette bonté divine, nous savons que nous avons été élevé à la dignité royale par une condescendance gratuite de la divine miséricorde. Aussi jugeons-nous convenable non seulement d'embellir les églises construites par nos prédécesseurs, mais encore d'en édifier de nouvelles pour la plus grande gloire de Dieu et de les honorer par des présents qui témoignent de notre dévotion et de notre reconnaissance. C'est pourquoi nous voulons prêter une oreille attentive aux préceptes du Seigneur et obéir aux appels de Dieu ; la générosité divine nous ayant comblé de ses trésors, nous désirons les placer dans le ciel où les voleurs ne percent ni ne dérobent, où ni la rouille ni les mites ne font de ravages ; et maintenant que nous nous rappelons ce que nous y avons amassé, notre coeur se tourne de plus en plus souvent vers lui avec désir et amour. Aussi voulons-nous faire connaître à tous les fidèles que nous avons fait d'un lieu de notre patrimoine, appelé Bamberg, le siège principal de l'épiscopat. Nous voulons qu'on y érige un monument en mémoire de nous-mêmes et de notre famille, et qu'on y célèbre continuellement le Sacrifice du Salut pour tous les vrais croyants."


"Le triomphe de la Croix", partie II, extrait de l’oraison à l’adorable Jésus au tombeau

            O sainte Vierge, ma bonne et fidèle maîtresse, ma très douce et très pieuse mère, employez votre faveur auprès de votre Fils bien-aimé pour m’obtenir cette grâce.

            O mon bon ange, ô sept premiers princes du ciel qui assistez devant le trône de Dieu, ô vous tous esprits bienheureux glorieux, saint Joseph, aimable disciple de l’amour saint Jean l’Evangéliste, bienheureux saint Henri mon patron, avec tous les saints du ciel joignez tous vos prières pour m’impétrer cette faveur. Amen, amen, amen ; Dieu seul, Dieu seul, Dieu seul, dans l’union avec notre bon Sauveur Jésus-Christ pour jamais.


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