dimanche 8 juillet 2012

Litanies du Précieux Sang


Corps de Jésus-Christ, sauvez moi ;
Sang de Jésus-Christ, enivrez moi.
approuvées par le Bx Jean XXIII

Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sang du Christ, Fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous 
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous 


Sang du Christ, Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d'épines, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission, Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistique et purification des âmes, Sauvez-nous
Sang du Christ, fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des Martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des Confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des cœurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, Sauvez-nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

V. Vous nous avez rachetés, Seigneur, par votre Sang.
R. Et vous avez fait de nous le Royaume de Dieu.

Prions. Dieu Eternel et Tout-Puissant qui avez constitué Votre Fils unique Rédempteur du monde et avez voulu être apaisé par Son Sang, faites, nous Vous en prions, que vénérant le prix de notre salut et étant par Lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi-soit-il.

Sacré Coeur de Jésus.
Détail de l'Autel de la Chapelle des Saints Anges, où repose le corps de M. Boudon.
Cathédrale Notre-Dame d'Evreux.
R. P. F. W. Faber, « Le Précieux Sang ou le Prix de notre salut », Paris, 1867.

« Lorsque le calice est élevé au-dessus de l’autel, oui, le sang de Jésus y est dans toute sa plénitude, glorifié et battant des pulsations de sa véritable vie humaine. Le sang qui autrefois a coulé dans la grotte du jardin des Oliviers, qui s’est coagulé sur les fouets et sur les verges de la flagellation, qui s’est séché sur les cheveux du Sauveur, qui a trempé ses vêtements, qui a laissé des taches sur la couronne d’épines, qui a arrosé le bois de la croix, le sang que lui-même a bu dans sa propre communion le soir du jeudi, le sang qui, la nuit du vendredi, a été répandu avec une prodigalité en apparence si insouciante sur le pavé de la perfide cité, – ce même sang est vivant dans le calice, uni à la personne du Verbe éternel, pour être adoré par nous dans le plus profond anéantissement de nos corps et de nos âmes…

Lorsque le saint Sacrement est déposé sur votre langue, dans ce moment, dans cet acte que les anges de Dieu malgré leur grandeur ne contemplent qu’avec un saint tremblement, c’est encore le sang de Jésus qui circule dans l’hostie, avec toute l’abondance de sa vie glorieuse. Il voile sous le mystère du sacrement cette lumière radieuse qui, en ce moment-là même, éclaire toute l’étendue des Cieux, avec une magnificence de splendeurs que ne pourrait atteindre l’éclat d’un million de soleils. Vous ne sentez pas la force des pulsations de sa vie immortelle. Si vous la sentiez, vous pourriez à peine vivre vous-même. Une sainte terreur détruirait en vous la vie. Mais dans cette hostie adorable il y a toute la plénitude du Précieux Sang, le sang de Gethsémani, de Jérusalem et du calvaire, le sang de la passion, de la résurrection et de l’ascension, le sang qui a été versé, puis repris par le Sauveur. De même que Marie autrefois l’a porté au dedans d’elle-même, ainsi le portez-vous maintenant…
Il est bien juste que nous entrions dans un saint tremblement lorsque nous venons à penser quels sanctuaires nous sommes, lorsque le très-saint Sacrement est au dedans de nous ! »

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