jeudi 28 novembre 2013

Sainte Catherine Labouré et Notre Dame de la Médaille miraculeuse


Des écrits de Sainte Catherine Labouré,
in « Liturgie des Heures – Propre des Diocèses de Paris, Créteil, Nanterre et Saint-Denis » 
pour la fête de sainte Catherine de la rue du Bac

Châsse dans laquelle se trouve le corps intact de sainte Catherine Labouré,
Chapelle de la Médaille miraculeuse, rue du Bac, Paris
Le 27 novembre 1830, qui se trouvait le samedi avant le premier dimanche de l’Avent, à 5 heures et demie du soir, après le pont de méditation, dans le grand silence, il m’a semblé entendre du bruit du côté de la tribune, à côté du tableau de saint Joseph, comme le frou-frou d’une robe de soie.

Ayant regardé de ce côté-là, j’ai aperçu la sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph. La sainte Vierge était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore, un voile blanc qui lui descendait jusqu’en bas ; par-dessus le voile j’ai aperçu ses cheveux ; la figure assez découverte ; les pieds appuyés sur une boule, c’est-à-dire une moitié de boule ; et puis tenant une boule dans ses mains qui représentait le globe, elle tenait les mains élevées à la hauteur de la poitrine, d’une manière assez aisée ; les yeux élevés vers le ciel ; sa figure était de toute beauté, je ne pourrai la dépeindre.

Et puis, tout à coup, j’ai aperçu des anneaux à ses doigts, revêtus de pierreries variées de splendeur et d’éclat, qui jetaient des rayons plus beaux les uns que les autres. Ces rayons sortaient des pierreries, en s’élargissant de plus en plus vers le bas au point d’en remplir tout le bas si bien qu’ils couvraient presque entièrement les pieds de la Vierge.

A ce moment où j’étais à la contempler, la sainte Vierge baissa les yeux en me regardant. Une voix se fit entendre qui me dit ces paroles : 
« Cette boule que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France, et chaque personne en particulier. »

Ici je ne sais m’exprimer sur ce que j’ai éprouvé et ce que j’ai aperçu, la beauté et l’éclat des rayons si beaux. 
« C’est le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. »

C’est alors que je compris combien il était agréable de prier la sainte Vierge, et combien elle était généreuse envers les personnes qui la prient, que de grâces elle accordait aux personnes aux personnes qui les lui demandent, quelle joie elle éprouve en les accordant.

A ce moment, ou j’étais ou je n’étais pas, je jouissais, je ne sais, il s’est formé un tableau autour de la sainte Vierge, un peu ovale, où il y avait, en haut du tableau, ces paroles écrites en lettres d’or : 
« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » 
Alors une voix se fit entendre qui me dit : 
« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces, en la portant au cou, les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance. »

A l’instant, le tableau me paru se retourner, où j’ai vu le revers de la médaille. Inquiète de savoir ce qu’il fallait mettre du côté du revers de la médaille, un jour, dans la méditation, il m’a semblé entendre une voix qui me disait : 
« La lettre M et les deux cœurs en disent assez. »


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