François-Marius Granet, la célébration des Cendres |
Comme chaque année,
nous ramènerons nos rameaux bénis de
l’an passé à l’église.
Le Prêtre les déposera dans une vasque et y mettra le feu. En quelques secondes, à peine, ils seront réduits en cendres tout en exhalant une fumée épaisse, acre, sentant terriblement mauvais. Belle parabole imagée sur ce qu’est la vie humaine loin de Dieu !
Les rameaux, comme les sarments de la Vigne (cf. Jn XV), ne sont vivants, verts et flexibles que s’ils reçoivent la vie de la sève.
Le Prêtre les déposera dans une vasque et y mettra le feu. En quelques secondes, à peine, ils seront réduits en cendres tout en exhalant une fumée épaisse, acre, sentant terriblement mauvais. Belle parabole imagée sur ce qu’est la vie humaine loin de Dieu !
Les rameaux, comme les sarments de la Vigne (cf. Jn XV), ne sont vivants, verts et flexibles que s’ils reçoivent la vie de la sève.
Loin de Dieu, ils se
dessèchent, meurent et deviennent cassants.
Dieu, nous dit
l’Ecriture, est un feu dévorant. Un feu qui illumine et purifie, c’est le feu
de l’Esprit Saint. Le pécheur, loin de Dieu, s’y consume et s’y détruit, comme
ces rameaux dans la vasque qui ne seront plus que cendres. "Tu es poussière et tu retourneras
à la poussière…"
Telle est notre destinée, mortelle et périssable, si nous demeurons loin de Dieu. Mais si nous laissons la vie de l’Evangile, de la Pénitence et de la Conversion nous rendre la vie, alors nous demeurerons vivants de la vie-même de Dieu. "Convertissez-vous et croyez en l’Evangile !"
Recevoir les cendres bénies, c’est se rendre compte, courageusement et remplis d’espérance, que nos vies ne valent rien si Dieu n’y est pas présent. Alors recevons-les dans la foi et retournons au Seigneur par une humble confession comme le Saint Père nous y invite.
Telle est notre destinée, mortelle et périssable, si nous demeurons loin de Dieu. Mais si nous laissons la vie de l’Evangile, de la Pénitence et de la Conversion nous rendre la vie, alors nous demeurerons vivants de la vie-même de Dieu. "Convertissez-vous et croyez en l’Evangile !"
Recevoir les cendres bénies, c’est se rendre compte, courageusement et remplis d’espérance, que nos vies ne valent rien si Dieu n’y est pas présent. Alors recevons-les dans la foi et retournons au Seigneur par une humble confession comme le Saint Père nous y invite.
Cité du Vatican, 19
février 2014 (VIS). Le Pape François Ier a
consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place Saint-Pierre au Sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation.
Nous ne pouvons pas, a-t-il dit :
"nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable".
"est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les cœurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une seule chose en Jésus-Christ. C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous-mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise".
Par ailleurs :
"le sacerdoce représente Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte.
La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le cœur. Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur ?".
Puis le Pape a
interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la
dernière fois :
"Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez-vous confesser !... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".
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