dimanche 22 mars 2015

5e dimanche de Carême - Dimanche de la Passion

L'Agonie du Seigneur, l'entrée dans la Passion

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon,


Lettre 12, à la Mère Elisabeth de Sainte Marie

Il est bon aussi de tâcher de vous souvenir de la vie et de la passion de notre bon Sauveur dans vos oraisons ordinaires.


« Le triomphe de la Croix », part. III

O mon Seigneur et mon Maître, que je m’oublie plutôt de moi-même que de ne pas penser à vous, à ce que avez fait, à ce que vous avez souffert pour moi.

O amour immense, ô amour infini, vous avez réduit un Dieu dans les derniers anéantissements. Eh ! Comment pourrais-je ne pas m’occuper de vos ravissantes bontés ! Serait-il bien possible que je les pusse oublier ?

Les Apôtres endormis, et nous ? C'est maintenant le
temps favorable, c'est aujourd'hui le jour du Salut.
Mais notre bon Sauveur pouvait nous marquer plus expressément sa volonté en ce sujet qu’en instituant le très saint Sacrement de l’autel pour nous servir de mémorial de sa douloureuse Passion. Car l’Apôtre nous apprend, dans son institution, il dit : « Prenez et mangez ceci est mon corps qui sera livré vous. Faites ceci en mémoire de moi. C’est la nouvelle alliance par mon sang, faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous le boirez. Car toutes les fois que vous mangerez ce pain et que vous boirez ce calice vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne ».

En vérité, ce divin Maître pouvait-il nous engager plus au souvenir de ses mystères ?








Salut ! Ô Croix, source de Vie, trône du vrai Roi de l'univers !

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