L'Agonie du Seigneur, l'entrée dans la Passion |
Du
vénérable abbé Henri Marie Boudon,
Lettre
12, à la Mère Elisabeth de Sainte Marie
Il
est bon aussi de tâcher de vous souvenir
de la vie et de la passion de notre bon Sauveur dans vos oraisons
ordinaires.
« Le triomphe de la Croix », part.
III
O mon Seigneur et mon
Maître, que je m’oublie plutôt de moi-même que de ne pas penser à vous, à ce
que avez fait, à ce que vous avez souffert pour moi.
O amour immense, ô amour
infini, vous avez réduit un Dieu dans les derniers anéantissements. Eh ! Comment
pourrais-je ne pas m’occuper de vos ravissantes bontés ! Serait-il bien
possible que je les pusse oublier ?
Les Apôtres endormis, et nous ? C'est maintenant le temps favorable, c'est aujourd'hui le jour du Salut. |
Mais
notre bon Sauveur pouvait nous marquer plus expressément sa volonté en ce sujet
qu’en instituant le très saint Sacrement
de l’autel pour nous servir de mémorial de sa douloureuse Passion. Car
l’Apôtre nous apprend, dans son institution, il dit : « Prenez et mangez ceci est mon corps qui sera livré vous. Faites ceci en mémoire de
moi. C’est la nouvelle alliance par mon
sang, faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous le boirez. Car
toutes les fois que vous mangerez ce pain et que vous boirez ce calice vous annoncerez la mort du Seigneur
jusqu’à ce qu’il vienne ».
En
vérité, ce divin Maître pouvait-il nous engager plus au souvenir de ses
mystères ?
Salut ! Ô Croix, source de Vie, trône du vrai Roi de l'univers ! |
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