Bénédiction du feu nouveau, lors de la veillée pascale |
Saint Clément d'Alexandrie, " Le
Pédagogue ", 1,6
Cierge pascal, signe du Christ ressuscité d'entre les morts, source de notre illumination. |
« Celui qui agit selon la vérité
vient à la lumière »
À l'instant où nous sommes baptisés, nous
sommes illuminés ; illuminés, nous devenons fils ; devenus fils, nous
sommes rendus parfaits ; et rendus parfaits, nous recevons l'immortalité.
« Je le dis, parole du Seigneur,
vous êtes tous dieux et fils du Très-Haut ! » (Ps 81,6 ; cf. Jn 10,34).
À cette action du baptême, on donne divers
noms : on l'appelle grâce, illumination, bain, parachèvement.
Bain,
puisque nous y sommes purifiés de nos fautes ; grâce, puisque le châtiment
dû pour nos péchés est levé ; illumination, puisque nous contemplons la
sainte lumière de notre salut en laquelle nous pénétrons du regard les choses
divines ; parachèvement, puisque rien ne manque.
La transmission de la lumière. |
Que manquerait-il, en
effet, à celui qui a connu Dieu ? Et comment pourrait-on appeler
« grâce de Dieu » quelque chose qui ne serait pas parfait ? Car,
étant lui-même parfait, Dieu ne saurait donner que des choses parfaites...
À peine donc quelqu'un est-il régénéré
que, comme son nom l'indique, il a été « illuminé » : le voilà
libéré des ténèbres et, du même coup, gratifié de la lumière... Nous sommes
débarrassés de nos péchés, qui, comme un nuage, couvraient l'Esprit divin, et
voilà l'œil de notre esprit libéré, découvert, lumineux, cet œil qui seul nous
fait contempler les choses divines.
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