De l'Ascension à la Pentecôte, prions l'Esprit Saint. Il est Dieu tout puissant, l'adorable 3e Personne de la Trinité qui nous donne la connaissance et l'amour du Père, qui nous aide à comprendre et à mettre en pratique les paroles du Fils éternel.
Viens Esprit Saint ! Viens nous sauver et renouveler nos cœurs et la face de la terre !
de Dom Guéranger :
Qui procedis ab utroque,
Genitore Genitoque Pariter, Paraclite, Redde linguas eloquentes, Fac ferventes in te mentes Flamma tua divite. |
O toi qui procèdes
du Père et du Fils, divin Paraclet, par ta flamme féconde, viens rendre éloquent notre organe, et embraser nos cœurs de tes feux. |
Amor Patris Filiique,
Par amborum, et utrique Compar et consimilis, Cuncta reples, cuncta foves, Astra regis, cœlum moves, Permanens immobilis. |
Amour du Père et du Fils,
l’égal des deux et leur semblable en essence, tu remplis tout, tu donnes la vie à tout ; dans ton repos, tu conduis les astres, tu règles le mouvement des cieux. |
Lumen carum, lumen clarum,
Internarum tenebrarum Effugas caliginem ; Per te mundi sunt mundati ; Tu peccatum, tu peccati Destruis rubiginem. |
Lumière éblouissante et chérie,
tu dissipes nos ténèbres intérieures ; ceux qui sont purs, tu les rends plus purs encore ; c’est toi qui fais disparaître le péché et la rouille qu’il apporte avec lui. |
Veritatem notam facis,
Et ostendis viam pacis Et iter justitiæ. Perversorum corda vitas, Et bonorum corda ditas Munere scientiæ. |
Tu manifestes la vérité,
tu montres la voie de la paix et celle de la justice ; tu fuis les cœurs pervers, et tu combles des trésors de ta science ceux qui sont droits. |
Te docente nil obscurum,
Te præsente nil impurum ; Sub tua præsentia, Gloriatur mens jocunda ; Per te læta, per te munda Gaudet conscientia. |
Si tu enseignes, rien ne demeure obscur ;
si tu es présent à l’âme, rien ne reste impur en elle ; tu lui apportes la joie et l’allégresse, et la conscience que tu as purifiée goûte enfin le bonheur. |
Tu commutas elementa,
Per te suam sacramenta Habent efficaciam : Tu nocivam vim repellis, Tu confutas et refellis Hostium nequitiam. |
Ton pouvoir transforme les éléments ;
par toi les sacrements obtiennent leur efficacité ; tu fais obstacle à la puissance mauvaise, tu repousses les embûches de nos ennemis. |
Quando venis,
Corda lenis ; Quando subis, Atrae nubis Effugit obscuritas ; Sacer ignis, Pectus uris ; Non comburis, Sed a curis Purgas, quando visitas. |
A ta venue,
nos cœurs sont dans le calme ; à ton entrée, le sombre nuage se dissipe ; feu sacré, tu embrases le cœur sans le consumer, et ta visite l’affranchit de ses angoisses. |
Mentes prius imperitas,
Et sopitas et oblitas Erudis et excitas. Foves linguas, formas sonum. Cor ad bonum facit pronum A te data charitas. |
Des âmes jusqu’alors ignorantes,
engourdies et insensibles, tu les instruis et les ranimes. Inspirée par toi, la langue fait entendre des accents que tu lui donnes ; la charité que tu apportes avec toi dispose le cœur à tout bien. |
O juvamen oppressorum,
O solamen miserorum, Pauperum refugium, Da contemptum terrenorum : Ad amorem supernorum Trahe desiderium. |
Secours des opprimés,
consolation des malheureux, refuge des pauvres, donne-nous de mépriser les objets terrestres ; entraîne notre désir à l’amour des choses célestes. |
Consolator et fundator,
Habitator et amator Cordium humilium, Pelle mala, terge sordes, Et discordes fac concordes, Et affer præsidium. |
Tu consoles et tu affermis
les cœurs humbles ; tu les habites et tu les aimes ; expulse tout mal, efface toute souillure, rétablis la concorde entre ceux qui sont divisés et apporte-nous ton secours. |
Tu qui quondam visitasti,
Docuisti, confortasti Timentes discipulos, Visitare nos digneris ; Nos, si placet, consoleris Et credentes populos. |
Tu visitas un jour
les disciples timides : par toi ils furent instruits et fortifiés ; daigne nous visiter aussi et répandre ta consolation sur nous et sur le peuple fidèle. |
Par majestas personarum,
Par potestas est earum, Et communis deitas : Tu procedens a duobus Coæqualis es ambobus : In nullo disparitas. |
Égale est la majesté des divines personnes,
égale leur puissance ; commune aux trois est la divinité ; tu procèdes des deux premières, semblable à l’une et à l’autre, et rien d’inférieur n’est en toi. |
Quia tantus es et talis,
Quantus Pater est et qualis ; Servorum humilitas Deo Patri, Filioque Redemptori, tibi quoque Laudes reddat debitas. Amen. |
Aussi grand que l’est
le Père lui-même, souffre que tes humbles serviteurs rendent à ce Dieu-Père, au Fils rédempteur et à toi-même la louange qui vous est due. Amen |
Le Saint Esprit, plaque de l'Ordre sur le roi Louis XVI, musée Carnavalet |
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