lundi 9 juillet 2018

Les vacances, un temps de repos et de recréation


« Vie de Boudon », livre III

Il y est donc avec une Providence qui accable de ses bienfaits les faibles créatures ;
qui étend ses ailes sur elles comme un aigle sur ses petits ;
qui les charge sur ses épaules ;
qui les porte dans son sein comme une tendre mère ;
qui tient leur nom écrit dans ses mains et qui proteste qu’elle ne les oubliera jamais ;
qu’elle veille à leur garde avec des soins admirables et que, chez elle, le dernier de leurs cheveux est en ligne de compte.

Quel moyen après cela de ne pas mettre toutes ses espérances dans un Dieu si puissant, si bon, si libéral, et de ne s’y pas reposer avec un parfaite tranquillité ?



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