vendredi 13 juillet 2018

Saint Henri, saint Patron terrestre du vénérable abbé Henri Marie Boudon

Couronne de Saint Henri II

Bonne fête Monsieur Boudon !

Sur la terre, votre grand saint Patron a veillé sur vous et vous a guidé, ainsi que votre bon Ange gardien.

Maintenant dans la gloire du Ciel avec lui, ne nous oubliez pas.
Intercédez pour nous.
Priez pour les diacres, les Prêtres, l'Evêque de votre diocèse de la terre.
Priez et intercédez pour le peuple de Dieu du diocèse d'Evreux.

Que tous soient des Saints qui rendent gloire à Dieu et témoignent de la bonté infinie de notre Dieu.

Saint Henri II, Empereur d'Allemagne (972-1024)

Saint Henri, surnommé le Pieux, appartenait à la famille impériale des Othons d'Allemagne, qui joua un si grand rôle au moyen âge. Touché d'une grâce spéciale de Dieu, il fit, jeune encore, un acte de hardiesse que lui eût dissuadé la prudence humaine, en promettant à Dieu de ne s'attacher qu'à Lui et en Lui vouant la continence perpétuelle. Héritier du royaume de Bavière par la mort de son père, il se vit obligé de prendre une épouse, pour ne pas s'exposer à la révolte de son royaume; le choix du peuple et le sien se porta sur la noble Cunégonde, digne en tous points de cet honneur. Elle avait fait, dès son adolescence, le même vœu que son mari.

Saint Henri et sainte Cunégonde
Henri, devenu plus tard empereur d'Allemagne, justifia la haute idée qu'on avait conçue de lui par la sagesse de son gouvernement ainsi que par la pratique de toutes les vertus qui font les grands rois, les héros et les Saints. Il s'appliquait à bien connaître toute l'étendue de ses devoirs, pour les remplir fidèlement, il priait, méditait la loi divine, remédiait aux abus et aux désordres, prévenait les injustices et protégeait le peuple contre les excès de pouvoirs et ne passait dans aucun lieu sans assister les pauvres par d'abondantes aumônes. Il regardait comme ses meilleurs amis ceux qui le reprenaient librement de ses fautes, et s'empressait de réparer les torts qu'il croyait avoir causés.

Cependant son âme si élevée gémissait sous le poids du fardeau de la dignité royale. Un jour, comme il visitait le cloître de Vannes, il s'écria: "C'est ici le lieu de mon repos; voilà la demeure que j'ai choisie!" Et il demanda à l'abbé de le recevoir sur-le-champ. Le religieux lui répondit qu'il était plus utile sur le trône que dans un couvent; mais, sur les instances du prince, l'abbé se servit d'un moyen terme:

"Voulez-vous, lui dit-il, pratiquer l'obéissance jusqu'à la mort?
– Je le veux, répondit Henri.

– Et moi, dit l'abbé, je vous reçois au nombre de mes religieux; j'accepte la responsabilité de votre salut, si vous voulez m'obéir.
Je vous obéirai.

– Eh bien! Je vous commande, au nom de l'obéissance, de reprendre le gouvernement de votre empire et de travailler plus que jamais à la gloire de Dieu et au salut de vos sujets." Henri se soumit en gémissant.

Sa carrière devait être, du reste, bientôt achevée. Près de mourir, prenant la main de Cunégonde, il dit à sa famille présente :
"Vous m'aviez confié cette vierge, je la rends vierge au Seigneur et à vous."

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.




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