Heures de Cambrai, XVe, détail d'une enluminure |
Du vénérable abbé
Henri Marie Boudon, Lettre 214
Ô tous les neuf
Chœurs des saints Anges nous prenons aussi la résolution de vous avoir jusqu’à la
mort une dévotion singulière.
Aimables Séraphins
obtenez-nous quelque part à la sainteté des pures flammes du divin amour qui
vous embrasent si divinement.
Chérubins esprits
tout de clarté donnez quelque part à vos célestes lumières.
Trônes sur
lesquels la Majesté de Dieu repose d’une manière ineffable quelque part à votre
divine paix
Grands de
l’empirée, Dominations, donnez-nous quelque part au Règne de Dieu.
Vertus, esprits
dans lesquels le Dieu de toute grandeur réside dans sa force quelque part aux soins
que vous prenez de l’Univers redoutables.
Puissances, donnez
quelque part à l’empire que Dieu vous donne sur les Démons.
Glorieuses Principautés,
donnez quelque part au zèle que vous avez pour les intérêts de Dieu dans cette
terre d’exil.
Saints Archanges,
donnez-nous quelque part au zèle que vous avez pour les affaires de Dieu et de son
Eglise, et pour l’établissement des Mystères de notre bon Sauveur.
Anges, esprits
tout de charité, donnez-nous quelque part à votre désintéressement, à votre
patience, à la continuation de vos incomparables bontés pour les hommes malgré
toutes leurs ingratitudes.
Saint Michel,
Saint Gabriel, Saint Raphaël et les autres quatre Princes qui êtes du nombre
des Sept premiers Esprits, qui assistez devant le Trône de Dieu, vous méritez
des respects tout particuliers ; nous désirons vous les rendre,
servez-nous de puissants Protecteurs et, en la vie et à l’heure de notre mort.
Mais vous, Anges
députés à notre garde, nous ne pouvons jamais assez ni vous demander pardon de
nos infidélités, ni vous remercier de vos bons soins, prenez-en les justes
reconnaissances qui vous sont dues.
O Anges tutélaires
des lieux où nous sommes, des personnes qui y sont et principalement de celles
avec qui nous conversons, nous prenons la résolution de vous honorer très
particulièrement, de vous saluer souvent et d’avoir recours à vos charitables
bontés.
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