mardi 9 octobre 2018

Aimons à prier le Rosaire et vénérer Notre Dame et notre Reine

La Vierge Marie offrant le Rosaire
à saint Dominique, par Giovan Cremonini

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le saint esclavage de l’admirable Mère de Dieu », partie II, chap. 18

(Saint Dominique) Il passait les jours, les mois et les années à la bénir (la Vierge Marie), à la louer, à la servir, à l’aimer à l’honorer, à en imprimer l’amour et la vénération dans tous les cœurs. Ordinairement il n’avait pas d’autre sujet de ses sermons et catéchismes ou exhortations que les grandeurs et les bontés de cette reine du paradis et il ne pouvait réussir, avec bénédiction, pour la conversion des hérétiques et pécheurs et pour l’avancement des bonnes âmes dans les voies de la perfection que par la prédication du saint Rosaire ; et il disait à ses religieux que pour avoir bénédiction dans leurs emplois ils devaient être singulièrement dévots à Notre Dame.

Quand il allait par les chemins, sa conversation se passait dans les discours de la croix et de la sainte Vierge. En fort peu de temps, il prêcha avec tant de ferveur la dévotion de son saint Rosaire en plusieurs provinces et royaumes que des milliers de personnes de toutes sortes d’états, de conditions et de pays s’y enrôlaient et, par ce moyen, il renouvela l’esprit de dévotion pour la Mère de Dieu dans toute l’Eglise et par toute la terre habitable, et nous voyons encore aujourd’hui avec joie et consolation que cet esprit de piété continue et s’établit de plus en plus parmi tous les Chrétiens.

Notre Dame du Rosaire, Banneux
La Mère de Dieu qui ne se laisse jamais vaincre en amour a eu pour ce grand saint tout ce qu’un cœur vraiment maternel peut avoir. A l’âge de huit à neuf ans elle voulut en être la maîtresse, l’instruisant comme son bien-aimé disciple elle lui donna même un chapelet miraculeux. A l’âge de dix-huit ans elle le choisit pour son époux, elle l’assistait en tous ses besoins, elle le défendait par miracles, même contre ses ennemis, elle lui donnait des secours merveilleux dans ses maladies, elle le prenait entre ses bras, l’appliquait sur sa poitrine virginale pour lui faire reposer, lui faisait couler de son précieux lait dans la bouche, l’appelant tantôt son ami, tantôt son enfant et quelquefois son époux. Ç’a été cette mère d’amour qui l’a obtenu à l’Eglise et c’est un don qu’elle a fait à tous les fidèles après sa mort le siècle dernier elle.



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