dimanche 6 janvier 2019

Épiphanie du Seigneur

G.S. Watson, l'adoration des Mages

Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, « Le saint esclavage de l’admirable Mère de Dieu », 2e traité

Saint Bonaventure considérant les présents que les rois mages avaient offerts à Notre Seigneur faisaient assurément une somme très notable et que la très sainte Vierge avait distribués en peu de jours aux pauvres car, autrement, elle eût été obligée d’acheter un agneau pour offrir au temple et non pas deux tourterelles ; ce saint homme s’écrie : « Que pensez-vous que cette sainte dame ait fait de cet or ? Croyez-vous qu’elle l’ait mis en dépôt pour le garder, ou qu’elle en ait acheté des maisons, des terres et des vignes ? Il est très certain qu’il n’en a pas été ainsi. Celle qui avait un amour parfait pour la pauvreté ne se souciait guère de ces choses. »

Saint Bède et l’abbé Rupert assurent qu’après l’Ascension de son Fils, elle ne vivait que d’aumônes, qu’elle venait même recevoir avec les autres pauvres femmes, ou bien qui lui étaient portées par son cher favori saint Jean l’Evangéliste à qui l’on donnait pour ce sujet une double portion.

C’est pourquoi Dominique Solo, enseignant que les pauvres volontaires et qui le sont par une profession libre seront au nombre de ceux qui jugeront au dernier jour, dit que la glorieuse Vierge sera toute la première de ces bienheureux pauvres.





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