G.S. Watson, l'adoration des Mages |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon,
« Le saint esclavage de
l’admirable Mère de Dieu », 2e traité
Saint Bonaventure
considérant les présents que les rois
mages avaient offerts à Notre Seigneur faisaient assurément une somme très
notable et que la très sainte Vierge avait distribués en peu de jours aux
pauvres car, autrement, elle eût été obligée d’acheter un agneau pour offrir au
temple et non pas deux tourterelles ; ce saint homme s’écrie :
« Que pensez-vous que cette sainte dame ait fait de cet or ?
Croyez-vous qu’elle l’ait mis en dépôt pour le garder, ou qu’elle en ait acheté
des maisons, des terres et des vignes ? Il est très certain qu’il n’en a
pas été ainsi. Celle qui avait un amour
parfait pour la pauvreté ne se souciait guère de ces choses. »
Saint Bède et
l’abbé Rupert assurent qu’après l’Ascension de son Fils, elle ne vivait que d’aumônes, qu’elle venait même recevoir avec les
autres pauvres femmes, ou bien qui lui étaient portées par son cher favori
saint Jean l’Evangéliste à qui l’on donnait pour ce sujet une double portion.
C’est pourquoi
Dominique Solo, enseignant que les pauvres volontaires et qui le sont par une
profession libre seront au nombre de ceux qui jugeront au dernier jour, dit que
la glorieuse Vierge sera toute la première
de ces bienheureux pauvres.
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