Hostie miraculeuse de Lanciano |
Vie
du vénérable abbé Henri Marie Boudon, par Collet, livre 2
Après avoir rendu
ses devoirs aux précieuses Reliques qui se trouvent dans la principale église, il
(M.
Boudon) adora l’Hostie miraculeuse qui, depuis tant de siècles, s’y
conserve sans corruption.
Une malheureuse
créature l’avait prise pour s’en servir à des opérations abominables mais, lorsqu’elle
fut sur le point d’en faire cet usage sacrilège, au lieu des espèces du pain elle n’y trouva plus que des apparences de
chair. Cette couleur si étrangère au pain Eucharistique qui se voit encore
dans la formule dont nous parlons effraya la coupable. Elle revint sur ses pas,
avoua son crime et, par son aveu que les plus sûrs monuments ont transmis d’âge
en âge jusqu’à nous, elle apprit d’avance aux Luthériens qu’indépendamment de
l'usage Jésus-Christ est dans son
Sacrement.
D’Augsbourg,
Boudon partit pour la Saxe. Son dessein
était de voir, de pleurer, de réparer par des larmes amères, une partie des
ravages qu’a fait Luther dans ce pays autrefois si catholique.
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