jeudi 15 août 2013

Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie

L'Assomption de la très sainte Vierge Marie

Le Royaume de France est le royaume de Marie
L'Assomption est la fête nationale de la France depuis le vœu du roi Louis XIII

Toutes les églises cathédrales et paroissiales sont invitées à prier d'une manière particulière Marie, la Vierge Mère de Dieu et de notre pauvre humanité. Célébrons dans la joie l'Assomption de Marie. Disons avec foi le chapelet. Si nous le pouvons, participons aux nombreuses processions qui seront un peu partout organisées. Offrons nos communion pour la conversion des pécheurs, pour le Salut de notre pauvre monde. Que Dieu tout puissant change nos cœurs en nous faisant la grâce de la pureté du cœur et de la fidélité à son saint Nom. 

Comme l'écrivait le grand Pape Grégoire XVI en souhait final de sa première lettre Encyclique, Mirari vos, le 15 août 1832 :
Mais pour que toutes ces choses s'accomplissent heureusement, levons les yeux et les mains vers la très sainte Vierge Marie. Seule elle a détruit toutes les hérésies ; en elle nous mettons une immense confiance, elle est même tout l'appui qui soutient notre espoir. Ah ! que dans la nécessité pressante où se trouve le troupeau du Seigneur, elle implore pour notre zèle, nos desseins et nos entreprises les plus heureux succès. Demandons aussi, par d'humbles prières, à Pierre, prince des Apôtres, et à Paul l'associé de son apostolat, que vous soyez tous comme un mur inébranlable, et qu'on ne pose pas d'autre fondement que celui qui a été posé. Appuyé sur ce doux espoir, nous avons confiance que l'auteur et le consommateur de notre foi, Jésus-Christ, nous consolera tous enfin, au milieu des tribulations extrêmes qui nous accablent, et comme présage du secours céleste, nous vous donnons avec amour, vénérables Frères, à vous et aux brebis confiées à vos soins, la bénédiction apostolique.

Assomption de la Très Sainte Vierge Marie notre Mère, église de Rila Visoterra
Extraits du 4ème Sermon pour l'Assomption de Marie
de saint Antoine de Padoue

« Venez, dit le Cantique, contemplez, filles de Sion, le roi Salomon, avec le diadème dont sa mère l'a couronné, au jour de ses épousailles » (Ct 3, 11).

La Vierge Marie a couronné le Fils de Dieu avec le diadème de la chair humaine, le jour de ses épousailles, lorsque la nature divine fut unie, comme un époux, à la nature humaine, dans la chambre nuptiale de la Vierge Marie. Aujourd'hui, le Fils a couronné sa Mère du diadème de la gloire céleste.

Venez, admirez la Mère avec le diadème dont son Fils l'a couronnée, aujourd'hui, jour de son Assomption. 

L'ascension de saint Antoine de Padoue
au Ciel
(…) O incomparable dignité de Marie, abîme insondable de miséricorde. Jamais à un ange ni à un homme ne fut ou ne sera donné une telle grâce et autant de miséricorde que celles qui furent données à la Vierge que Dieu le Père a voulu comme Mère de son Fils. Ce serait une grâce et une dignité très grande pour une simple femme que d'avoir un fils avec un empereur. Vraiment supérieure à toute grâce fut celle de Marie qui eut un Fils en commun avec le Père Eternel. A cause de cela, elle a mérité aujourd'hui d'être couronnée au ciel.

L'olivier est la plante ; l'olive, le fruit ; l'huile, le suc. L'olivier produit une fleur parfumée, d'où se forme l'olive qui est d'abord verte, puis rouge et enfin mûre.

Sainte Anne fut l'olivier d'où germa la fleur au parfum incomparable de la Vierge Marie. Celle-ci fut verte, demeura vierge dans la conception et la nativité du Sauveur, avant l'enfantement et dans l'enfantement ; elle fut rouge dans la passion de son Fils, lorsque l'épée transperça son âme ; elle fut mûre dans l'Assomption d'aujourd'hui, car elle est épanouie et possède le bonheur de la gloire céleste.
La Vierge Marie couronnée par
la Sainte Trinité, par Velásquez.

Prenant part à sa joie, nous chantons dans l'introït de la messe de ce jour : « Réjouissons-nous tous dans le Seigneur »

Comme un cyprès, la Vierge Marie s'élève aujourd'hui plus haut que tous les anges.

A ce sujet, nous lisons dans Ezéchiel : « Au-dessus du firmament qui était sur la tête des quatre animaux, apparut quelque chose qui avait l'aspect d'une pierre de saphir en forme de trône, et sur cette forme de trône, tout en haut, un être ayant apparence humaine » (Ez 1, 26). Dans les quatre animaux sont représentés tous les saints, décorés de vertus et instruits de l'enseignement des quatre évangiles ; dans le firmament, les chœurs des anges ; dans le trône, la Vierge Marie, dans laquelle le Seigneur s'humilia lorsqu'il prit chair en elle. Dans le fils d'homme, Jésus-Christ, Fils de Dieu et de l'homme. Dans la gloire du ciel, il y a donc tous les saints, les anges, la Vierge Marie et Jésus Christ.


Vitrail du couronnement de Marie, église de Lamballe

Nous te prions, ô Notre Dame, Mère de Dieu,
exaltée au-dessus des chœurs des Anges.


Remplis le vase de notre cœur de la grâce céleste ;
fais-nous resplendir de l'or de la sagesse ;
soutiens-nous avec la puissance de ton intercession ;
orne-nous des pierres précieuses de tes vertus ;
répands sur nous l'huile de ta miséricorde,
par laquelle tu couvres la multitude de nos péchés.


Que nous soyons trouvés dignes d'être élevés à la hauteur de la gloire céleste
et de vivre heureux pour l'éternité avec tous les bienheureux. 


Nous demandons cela à Jésus Christ,
ton Fils qui en ce jour t'a exaltée au-dessus des chœurs des Anges,
t'a couronnée de la couronne du royaume et t'a placée sur le trône de la lumière éternelle.


A lui soit honneur et gloire pour les siècles éternels.

Et que toute l'Eglise chante : Amen. Alléluia !


Enluminure du Couronnement de Notre-Dame


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