dimanche 9 décembre 2018

2e dimanche de l'Avent



Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique, 2e semaine de l’Avent

L’Épouse se prépare. Le Seigneur vient dans sa ville de Jérusalem. Jérusalem, la ville et en même temps l’épouse du grand Roi, se pare et s’apprête à le recevoir solennellement. C’est le second message de l’Avent ; c’en est en même temps le progrès et le développement.

L’Église. — Le Sauveur raconta un jour une parabole singulière. Un homme trouva, dans le champ qu’il avait loué, un grand trésor ; il s’en alla alors rapidement, rassembla tout son avoir, afin d’acheter le champ et d’entrer ainsi en possession du trésor. Le Seigneur raconte encore une parabole semblable à la première. Un marchand eut connaissance d’une perle grosse et rare ; il vendit tout ce qu’il possédait, afin d’acquérir la perle

Je comparerais volontiers les paraboles du Seigneur à des noix ; elles ont souvent une écorce rude et grise, sans apparence et dure ; mais elles ont un noyau délicieux qui reste intact pendant tous les siècles. Quand on sait briser ces noix, on a la révélation d’un grand et profond mystère du royaume de Dieu. Combien de fois, au cours des dernières années, avons-nous pensé à cette double parabole ! Il nous est arrivé ce qui arriva au cultivateur et au marchand. Nous avons trouvé un grand trésor. Nous osons le dire avec une sainte fierté. Devons nous répandre ce trésor devant le monde ? C’est un grand coffre rempli d’or et de pierres précieuses. 

Qu’y trouvons-nous ? La messe, l’année liturgique, la Bible, le Christ, l’Église, la vie divine ; bref, la vie dans l’Église. Tels sont les trésors que nous avons déterrés. Que les pharisiens n’aillent pas nous dire : Oh ! il y a longtemps que tout cela existait. Non, cela n’existait pas, cela était oublié. Et vous qui parlez ainsi, vous n’avez pas encore découvert le trésor. Réjouissons-nous, ce sera là une grande partie de notre joie de l’Avent, réjouissons-nous d’avoir trouvé le trésor. Aujourd’hui est le jour d’honneur de l’Église, de notre Mère l’Église. Allons à sa rencontre et disons-lui : O Mère, nous ne faisons que commencer à te connaître. Tu es notre royaume de Dieu, tu es le corps du Christ ; c’est toi qui nous donnes ce que nous avons de plus grand, la vie divine ; tu es plus que notre mère selon la chair, tu es notre Mère, celle qui a enfanté en nous la vie divine. Et la promesse que nous t’apportons, en ce jour qui est ton jour d’honneur, est celle-ci : nous voulons vivre avec l’Église.



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