La fuite en Egypte, Torreciuadad |
Du vénérable abbé Henri Marie Boudon, "Exhortation
sur Saint Joseph"
Avançons dans ces solitudes divines : nous voyons saint Joseph avec Jésus et Marie, seuls dans la crèche où ils demeurent quarante jours, parce que selon la loi, les femmes ne devaient point sortir du lit où elles avaient enfanté qu’après quarante jours pour les garçons.
Voilà l’oraison de saint Joseph, non pas de quarante heures, mais de quarante jours ! Jésus, enveloppé de bandelettes, était pour lui le très saint sacrement ; la crèche servait d’autel et l’étable, une église nouvellement consacrée par sa présence. Marie lui servait d’un puissant avocat car c’est elle à qui jamais on ne refuse rien.
Voilà l’oraison de saint Joseph, non pas de quarante heures, mais de quarante jours ! Jésus, enveloppé de bandelettes, était pour lui le très saint sacrement ; la crèche servait d’autel et l’étable, une église nouvellement consacrée par sa présence. Marie lui servait d’un puissant avocat car c’est elle à qui jamais on ne refuse rien.
L’étable, voilà un désert
admirable ; une étable ouverte de tous côtés dans les champs, je ne vois devant que la pauvreté, mais
dans son intérieur - ô conduite admirable de la Providence ! - tout le
ciel y est, avec tout ce qu’il a de plus cher.
Avançons
toujours dans ces chemins écartés de ceux où courent et marchent les
mondains ; voyons notre grand
Saint, plus retiré que jamais, mais par ce moyen, plus caché avec Jésus en Dieu.
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