mardi 1 octobre 2019

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, co-patronne de la France, patronne de la Normandie


De sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, « Carnet jaune », 17 juillet 1897, 1 et 2

Samedi - A 2 heures du matin elle avait craché le sang.

Je sens que je vais entrer dans le repos... Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l'aime, de donner ma petite voie aux âmes.
Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. 
Ce n'est pas impossible, puisqu'au sein même de la vision béatifique, les Anges veillent sur nous. Je ne puis pas me faire une fête de jouir, je ne peux pas me reposer tant qu'il y aura des âmes à sauver... Mais lorsque l'Ange aura dit : « Le temps n'est plus ! » alors je me reposerai. Je pourrai jouir, parce que le nombre des élus sera complet et que tous seront entrés dans la joie et dans le repos. Mon cœur tressaille à cette pensée... ... 
Le bon Dieu ne me donnerait pas ce désir de faire du bien sur la terre après ma mort ; s'il ne voulait pas le réaliser ; il me donnerait plutôt le désir de me reposer en lui.
Je n'ai que des incommodités à supporter, pas des souffrances.



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