dimanche 13 mai 2012

13 Mai - Notre Dame de Fatima



Les apparitions préparatoires de l'Ange à Fatima en 1916

En pleine guerre mondiale 1914-1918, trois enfants de Fatima reçoivent l'apparition de l'ange de la paix...

Ne craignez pas, je suis l’ange de la paix

Au printemps 1916, Lucie va garder un troupeau avec Francisco Marto son cousin, neuf ans, et Jacinta, sœur de Francisco, sept ans. Elle les entraîne à la prière. Tous trois voient « s’avancer vers eux... un jeune homme de quatorze ou quinze ans, plus blanc que la neige, d’une grande beauté. Le soleil le rendait transparent comme le cristal. Il arriva près de nous et nous dit :
Ne craignez pas, je suis l’ange de la paix, priez pour moi.
 
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime... »

Et, s’agenouillant à terre, l'ange courba le front jusqu’au sol et nous fit répéter trois fois ces paroles [pour les leur apprendre] :

Ensemble statuaire à Fatima :
l'Ange du Portugal devant les trois enfants.
“Mon Dieu,
je crois,
j’adore,
j’espère
et je vous aime.

Je demande pardon pour ceux
qui ne croient pas,
qui n’espèrent pas,
qui ne vous aiment pas.

Très Sainte Trinité : Père, Fils et Esprit-Saint,
je vous adore profondément
et je vous offre les très précieux
Corps,
Sang,
Âme
et Divinité
de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages par lesquels Il est Lui-même offensé.”
 
Des prières et des sacrifices... Attirer la paix sur votre patrie

Au plus fort de l’été 1916, l’Ange leur dit :
- “Que faites-vous ? Priez, priez beaucoup. Les très saints cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices.”
- Je demandai : “Que devons-nous sacrifier ?
- “Tout ce que vous pourrez : offrez à Dieu en sacrifice, un acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs. Attirez ainsi la paix sur votre patrie. Je suis son ange gardien, l’ange du Portugal. Surtout acceptez et supportez avec soumission les souffrances que Dieu vous enverra.”
 
La communion

Une dernière apparition a lieu en septembre 1916, à la Pregueira. Lucie continue :
« Dès que nous fûmes arrivés, nous nous sommes mis à répéter la prière de l’ange : “Mon Dieu, je crois [...]”, je ne sais combien de fois [...]. Et nous vîmes briller, au-dessus de nous, une lumière inconnue. Nous nous sommes relevés pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’ange, tenant dans la main gauche un calice sur lequel était suspendue une hostie d’où tombaient quelques gouttes de sang dans un calice. L’ange laissa le calice suspendu en l’air, s’agenouilla près de nous et nous fit répéter trois fois [toujours pour l’apprendre] :
 
“Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit,
je vous adore profondément
et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ,
présent dans les tabernacles du monde,
en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont Il est Lui-même offensé,
et par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie,
je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.”
 
Ensuite, il se releva et prit dans ses mains le calice et l’hostie. Il me donna à moi la Sainte Hostie et, le Saint Calice, il le partagea entre Jacinthe et François en disant :
 
Prenez et buvez le Corps et le Sang du Christ, horriblement outragé par des hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez notre Dieu.”
 
Et se prosternant à terre de nouveau, il répéta avec nous, encore trois fois la même prière [...], puis il disparut. »

Le 13 mai 1917 et le chapelet pour la paix

Tandis que le pape Benoît XV insistait pour que l’on récite le rosaire pour la Paix (5 mai 1917), Notre Dame apparut pour la première fois à Fatima (Portugal), le 13 mai 1917 :
Statue de Notre-Dame de Fatima.
La balle qui faillit tuer le Saint Père
Jean Paul II est enchassée dans sa
couronne.
 
Les enfants s’amusaient à construire un mur, quand tout à coup ils virent un éclair. Pensant qu’un orage se préparait, ils rassemblèrent leur troupeau pour le ramener à la maison. Un second éclair se produisit et, levant les yeux, ils virent, au-dessus d’un chêne vert, une Dame tout habillée de blanc, éblouissante de lumière, plus brillante que le soleil.

La belle Dame leur dit : « Ne vous effrayez pas, je ne vous ferai aucun mal. »
Lucie demanda : « D’où venez-vous, et que voulez-vous de nous ? » La Sainte Vierge répondit : « JE VIENS DU CIEL, Je viens vous demander de revenir ici le 13 de chaque mois à la même heure et pendant six mois. Alors, je dirai qui Je suis et ce que je veux. Je reviendrai encore une septième fois. »

Alors Lucie demanda : « Est-ce que j’irai aussi au ciel ? »… « Oui »…Et Jacinthe ? « Oui »… Et François ? » … « Lui aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets ». Alors Lucie demanda si deux filles âgées de 16 et 20 ans, qui étaient décédées il y a peu étaient au ciel. La Sainte Vierge répondit : « La première, oui ; la seconde, non. »

« Voulez-vous, dit la Sainte Vierge, offrir à Dieu vos souffrances en réparation des péchés et pour la conversion des pécheurs ? »
Avec grande simplicité, les enfants répondirent : « Nous le voulons. »
Alors, dit la Vierge : « vous souffrirez beaucoup, mais la grâce de Dieu sera votre force!»
 
Comme Elle disait ces mots, Elle ouvrit les mains. Il en sortit des flots d’une puissante lumière qui pénétra au plus profond l’âme des enfants. La Sainte Vierge permit aux enfants de se voir en Dieu qui est Toute Lumière.

Poussés par une énorme force intérieure, les enfants tombèrent à genoux en disant :
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les précieux Corps, Sang et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférence par lesquels Il est Lui-même offensé.
Par les mérites infinis de son Sacré Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous prie pour la conversion des pauvres pécheurs. »

Ensuite Notre Dame dit :
« Priez le chapelet tous les jours pour la paix dans le monde et pour la fin de la guerre ! A la fin du chapelet, dites :
"Mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez toutes les âmes au ciel, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde". »

Alors, lentement la Vierge s’éleva dans le ciel et s’éloigna en direction de l’est.

____________ 

Sources :
Lucie, Mémoires, Fatima, 1963 ; Lucie, Lucie raconte Fatima, éd. par Dom C. Jean-Nesmy, Paris et Montsûrs, 1975 ; Lucie, Memorias II, Fatima, 1996.


L’attentat du 13 mai 1981 contre Jean-Paul II


Jean Paul II avait prévu pour le 7 juin 1981 une consécration de toute l'Eglise à Marie mère de l'Eglise. Les grandes cérémonies mariales allaient avoir lieu au Vatican dans un mois à peine, lorsqu'un terroriste se mit en travers de leur réalisation...

Mais le 13 mai, un terroriste tira...
L'assassin (Ali Agça) fut étonné de son échec, il interrogea le pape à ce sujet lorsque celui-ci lui rendit visite dans la prison de Rebibbia, où le terroriste purgeait sa peine de prison à vie. Interloqué, il lui demanda à plusieurs reprises : pourquoi n'as-tu pas péri ? J'ai bien visé, la balle était sûre, morelle. Pourquoi n'as-tu donc pas péri ? »
Jean Paul II lui répondit alors :
« Il y a la main qui tire et il y a une autre main qui guide la balle » (Entretien de Jean Paul II avec Ali Agça en prison, le 27 décembre 1983)

La balle, puisqu'elle toucha l'index de la main gauche du Pape, changea légèrement de trajectoire, grâce à quoi elle passa juste à côté de l'aorte. On peut dire que Jean Paul II frôla la mort de quatre millimètres. Mais il y eut encore autre chose. La balle « dansa » tout au long de sa trajectoire, ce qu'aucune loi physique n'est en mesure d'expliquer.
Lorsque la deuxième balle, la plus sûrement mortelle fut tirée, la douille ne s'éjecta pas.
 
Durant sa convalescence, Jean Paul II réfléchit et s'informa en détail de ce qui concernait les messages de Fatima. Il comprit alors qu'il devait consacrer à Marie, non l'Eglise, mais le monde entier ; et il ferait cette consécration, non à Marie mère de l'Eglise, mais au Cœur immaculé de Marie.
 
Cette consécration fut faite solennellement le 25 mars 1984. Les évènements qui suivirent (chute du mur de Berlin ; liberté des républiques de l'ex-URSS) parlent d'eux-mêmes.

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Cf. Wincenty Laszewski, Les miracles de Marie dans la vie de Jean Paul II

1 commentaire:

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