samedi 23 mars 2013

Dimanche des Rameaux et de la Passion ; entrons dans la Semaine Sainte

Les Rameaux, l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.
Lorenzotti Pietro
Du prophète Zacharie 
Exulte avec force, fille de Sion ! Crie de joie, fille de Jérusalem ! Voici que ton roi vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse.

De l'Evangile selon saint Jean 
Jésus, trouvant un petit âne, s'assit dessus selon qu'il est écrit : Sois sans crainte, fille de Sion : voici que ton roi vient, monté sur un petit d'ânesse.
Cela, ses disciples ne le comprirent pas tout d'abord ; mais quand Jésus eut été glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit de lui et que c'était ce qu'on lui avait fait.

De l'Evangile selon saint Matthieu 
Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem et qu'ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples en leur disant : «Allez au village qui est devant vous ; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle ; détachez-les et amenez-les-moi. Si quelqu'un vous dit quelque chose, vous répondrez : 'Le Seigneur en a besoin.' Et à l'instant il les laissera aller.»
 
Or tout ceci arriva afin que s'accomplisse ce que le prophète avait annoncé : Dites à la fille de Sion : 'Voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse.'
 
Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon, mirent leurs vêtements sur eux, et Jésus s'assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d'autres coupèrent des branches aux arbres et en jonchèrent la route. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : «Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts !»
Lorsqu'il entra dans Jérusalem, toute la ville fut troublée. On disait : «Qui est cet homme ?» La foule répondait : «C'est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée.»

 
Ecce Homo, d'Abraham Bloemaert

Impropères
 
Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je offensé ? Réponds-moi !
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Mon peuple que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je offensé ?
De l'esclavage d'Égypte moi je t'ai tiré, mais toi, tu prépares une croix pour ton Rédempteur.
Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je offensé ? Réponds-moi !
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Quarante ans je t'ai conduit à travers le désert, je t'ai nourri de la manne, et je t'ai fait entrer dans la terre Promise, mais toi, tu prépares une croix pour ton Rédempteur.
Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je offensé ? Réponds-moi !
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Qu'aurais-je dû faire pour toi que je n'ai fait ? Je t'ai planté moi-même comme une vigne choisie, mais toi, tu m'as nourri d'amertume.
J'avais soif, tu m'as abreuvé de vinaigre et d'une lance tu as percé le cœur de ton Sauveur.
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Moi, pour toi j'ai frappé l'Egypte, mais toi, tu m'as flagellé et tu m'as livré à la mort.
Je t'ai fait sortir d'Egypte, j'ai englouti Pharaon, mais toi, tu m'as livré aux grands prêtres.
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Je t'ai ouvert un passage dans la mer, mais toi, tu m'as ouvert le côté avec une lance.
J'ai marché devant toi dans une colonne de nuée, mais toi, tu m'as conduit devant Pilate.
Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je offensé ? Réponds-moi !
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Quand tu étais dans le désert, je t'ai nourri de la manne, mais toi, tu m'as frappé au visage et flagellé.
J'ai fait jaillir l'eau du rocher et je t'ai sauvé, mais toi, tu m'abreuves de fiel et de vinaigre.
Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je offensé ? Réponds-moi !
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Moi, pour toi j'ai frappé les Rois de Canaan, mais toi, tu m'as frappé d'un roseau.
Moi, par ma toute puissance, je t'ai élevé, exalté, mais toi, tu m'as élevé et cloué sur le bois de la Croix.
Ô Dieu Saint, ô Dieu Saint et Fort, ô Dieu Saint, Dieu Fort, Immortel, prends pitié de nous.
 
Le Titien. Jésus portant la Croix.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire